AZF, la piste d'une affaire d'Etat puante.
"L'immense majorité des gens ont la certitude que depuis sept ans on leur cache la vérité", estime Jacques Mignard, président de l'association. "Je me dis qu'enfin on va aboutir à la vérité, et en même temps je crains qu'on ne la connaisse jamais et qu'au bout du compte nous serons tous profondément déçus". Aujourd'hui, estime-t-il, "seul prévaut aujourd'hui la thèse officielle et toutes les pistes n'ont pas été explorées".
M. Ferraye déclaré fou "légalement" par un médecin qui ne l'a jamais vu...médecin blâmé par les autres médecins...On vous cache la vérité, pour du fric...
Il a des informations importantes notamment sur AZF et il n'a jamais été entendu...
Les victimes d'AZF veulent Total à la barre
11-11-2008 23:12
L'entreprise n'est pas pour l'instant sur le banc des accusés.
Nouveau rebondissement en marge du procès AZF. Le groupe Total et son PDG, Thierry Desmarest, seront-ils sur le banc des accusés au même titre que la société Grande-Paroisse et l'ancien directeur de l'usine AZF, Serge Biechlin, pour "homicide involontaire" ?
Le tribunal correctionnel de Toulouse a décidé lundi de repousser sa décision au 23 février prochain, date du début du procès de l'explosion d'AZF.
"Des comptes à rendre"
Les associations des victimes du 21 septembre, dont cinquante-sept membres se sont constitués parties civiles dans ce dossier, ont en effet cité à comparaître le géant pétrolier et son patron, estimant que, sans eux, le procès ne serait pas juste.
"Grande-Paroisse étant une filiale à 100% de Total, nous estimons que ce groupe a des comptes à rendre, explique maître Christophe Leguevaques, avocat de l'Association des sinistrés du 21 septembre. Grande-Paroisse n'a fait qu'appliquer les consignes reçues depuis le siège."
"C'est une coquille vide, et une façon pour Total de s'exonérer de ses fautes", ajoute Jean-François Grelier, l'un des requérants. Les avocats de la défense n'ont, quant à eux, pas voulu s'exprimer, estimant que "c'est un autre procès que veu lent faire certaines parties civiles".
750 euros. C'est le montant que devront verser les parties civiles avant le 7 janvier afin que le tribunal examine ce dossier à l'ouverture du procès.
Par ailleurs, l'Association des familles endeuillées a demandé que soient ajoutées deux personnes décédées quelques jours après l'explosion sur la liste "judiciaire" des défunts d'AZF. Le tribunal rendra également sa décision le 23 février.
Commentaires (1)
à faire circuler, merci.
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Admiration.
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Avec mes meilleures salutations.
François de Siebenthal
Krach ? Solutions...
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L'avocat de Total Me Soulez-Larivière n'a jamais réellement fourni les éléments techniques essentiels pour dédouaner complètement le personnel de l'usine AZF-Toulouse d'une quelconque responsabilité technique dans l'origine initiale de la catastrophe. Laissant les experts nommés et les procureurs couper court à de nombreuses investigations sur des pistes bien plus solides que celle de l'accident chimique, le cabinet d'avocat de Me Soulez-Larivière a jouer l'impasse technique au lieu de la recherche de la vérité. Et pourtant les moyens d'avancer ne manquent pas, surtout avec les ressources financières d'un client comme Total.
Pourquoi avoir laisser la justice mentir, dissimuler et salir des innocents...? Depuis le début de l'enquête, de très nombreuses traces techniques permettant de montrer que des événements antérieurs à l'explosion du tas d'ammonitrate ont eu lieu ailleurs que dans ce secteur existent. Et en tout premier lieu tout simplement les enregistrements sismiques d'au moins 3 réseaux (RéNaSS, CEA Militaire et le Réseau de Bâle)... ces données sont encore cachées par le CEA-DAM, volontairement non fournies par la Suisse et carrément partiellement effacés sur le réseau public du RéNaSS de Strasbourg. Pour ce dernier point, extrêmement grave car il met un responsable du CNRS en cause, une plainte est parvenue au procureur de Strasbourg début Octobre 2008. Tout comme le CEA Militaire, les autorités aériennes civiles et militaires dissimulent aussi les trajectographies aériennes de quasiment la totalité des aéronefs qui ont survolé Toulouse Sud le matin du 21 Septembre 2001. Tout récemment, Total se réveille et essaie d'obtenir une reprise de l'enquête avec des informations techniques précieuses concernant les tous premiers incidents électriques dont les experts n'ont pas réussi à donner la moindre explication (SETMI). Après avoir définivement renoncé dès fin 2004 à exiger la moindre étude sismique sérieuse sur l'affaire (aucun expert sismologue nommé et absence de 90% des données sismiques), le juge Perriquet avait tout de même prévu en Juin 2005 de remettra à plat les données électriques. Les experts nommés et le Ministre de la Justice Pascal Clément ont tout fait pour l'en dissuader jusqu'en Septembre 2005 et cela lui a valu la fin de tout espoir de promotion professionnelle en France. Cette mise à plat électrique a été abandonnée, Total semble vouloir la reprendre aujourd'hui mais, en mars 2006, l'enquête largement bâclée était pliée avec l'appui de 6 élus toulousains (UMP et PS), dont le maire de Toulouse actuel Pierre Cohen, pressant la justice de clôturer. Thierry Desmarest, PDG de Total en 2001 a négocié avec le gouvernement Jospin et la Présidence dès les toutes premières heures du 21 Sept une stratégie protégeant les vrais responsables, misant sur un flou technique encore plus sournois que pour le Mont St-Odile, mais lui évitant d'autres ennuis bien plus directs sur l'affaire de l'ERIKA (transport de fiul lourd discrètement expertisé comme partiellement fluidifié avec des susbtances de nettoyage interdites). Les dirigeants de Grande Paroisse et d'ATOFINA-ELF qui venait d'être racheté par Total ont aussi joué le jeu pour protéger un des membres du PS, présent au-dessus du pôle chimique dans l'hélicoptère blanc de la DST, à l'heure de l'explosion lors de sa navette Blagnac-Labège : Laurent Fabius, Ministre d'Economie et des Finances en 2001 et député de Grand-Quevilly où se trouve, comme par hasard, un des grands sites de Grande Paroisse. Mais, ce site était, contrairement à Toulouse, dépourvu d'anciens terrains militaires en connexion avec une base militaire souterraine extrêmement bien dissimulée sous les Hôpitaux de Larrey et Rangueil.
L'avocat Ch. Leguevaques, a beau s'agiter,... Total sera à terme obligé d'obtenir la révélation ou la mise au secret-défense d'éléments qui auraient dû être mis secret-défense dès le début (comme les données sismiques par exemple). De WTC 911 à BA 921 (le coeur souterrain de la dissuasion nucléaire française de Taverny), il n'y a qu'une différence notable : les USA n'ont pas hésité à mettre sous secret défense plein d'éléments techniques pour empêcher toute enquête sérieuse. En France, des hommes politiques croient encore pouvoir se servir de la justice et de son incompétence scientifique pour éviter au chef des armées et à quelques membres du gouvernement Jospin de s'expliquer !
AZF-Toulouse : l'enquête n'est en fait pas encore commencée !
Rédigé par Gresillaud | 12 novembre 2008 11:11 | Alerte