jeudi 26 juin 2008

Crise économique, crise alimentaire, pour remettre l'église au milieu du village...



Le "miracle monétaire" de Schwanenkirchen
 

Schwanenkirchen : 1927-1930

Schwanenkirchen est une petite commune de la forêt bavaroise, une contrée sauvage, isolée, aux communications difficiles et archaïques. Un pays où le matériel "roulant' usagé rend ses derniers services avant sa réforme définitive, où des centaines de villages ne connaissent ni canalisations d'eau ni électricité, où les enfants font des kilomètres à pied en sabots pour aller à une école dont le maître doit s'occuper de sept classes à la fois...

La région est triste: l'exploitation des mines est arrêtée, les carrières abandonnées, les artisans chôment, les commerçants attendent vainement de problématiques clients, les marchands de bestiaux traînent sur des dizaines de kilomètres avec leurs bêtes in habituées à la marche par un trop long séjour dans les étables, et reviennent des "foires" sans avoir pu réaliser la moindre affaire.

La mine de Schwanenkirchen est abandonnée. Elle avait été exploitée par une société anonyme avec administrateurs, directeur, contremaîtres et tout un appareil bureaucratique complexe. Celle mine qui produisait un charbon de qualité moyenne, avait fait vivre les ouvriers des environs ainsi que les commerçants et était un des facteurs économiques principaux de l'endroit... Or, la société fit faillite et l'exploitation fut abandonnée.

C'est alors que l'ingénieur Hebecker acquit la mine aux enchères dans le secret espoir de l'exploiter à son compte. Hélas ! il ne trouva personne pour financer l'entreprise. Qui aurait voulu investir des capitaux dans une contrée aussi inaccessible.

Ainsi faute d'argent, plus âme qui vive ne descend dans les galeries, les eaux dépassent le fond de 50 mètres, les mineurs vont par de tristes sentiers au bureau du chômage et l'ingénieur habite seul à côté de son puits noyé... Une misère inhumaine règne dans tout le pays.
 
En 1919, se forma en Allemagne une association "franchiste" qui avait pour but l'instauration générale d'une "économie franche"... Finalement, un ami du défunt Silvio Gesell, Hans Timm, émit un "billet d'échange" qu'il appela "Wara", mot symbolique composé avec Ware : marchandise et Warung: valeur monétaire. Son organisation s'appela: "Société d'Echanges Commerciaux Wara"

Cette monnaie libre fut émise en valeur nominale de 0.5, 1, 2 et 5 wara et pouvait être acquise par les membres de l'association pour un nombre de marks correspondant. C'est seulement dans des cas d'extrême urgence que la wara devait être reconvertie en marks. Tout adepte de cette doctrine se devait de faire passer l'intérêt de la collectivité avant le sien propre mais avec l'espoir de profiter par la suite des avantages acquis au nom de la collectivité...

L'avantage de l'argent sur la marchandise réside dans le fait que toute marchandise perd de sa valeur avec le temps tandis que l'argent conserve la sienne. D'autre part, les franchistes veulent que l'argent ne soit autre qu'un moyen d'échange qui a pour seule couverture la confiance dans le travail et l'activité du peuple qui s'en sert. En outre, les franchistes sont d'avis qu'une monnaie qui diminue progressivement de valeur circulera beaucoup plus vite et sera ainsi plus productive qu'une monnaie qui soi-disant ne perd pas de sa valeur... mais qui peut être thésaurisée et servir aux spéculations de toutes sortes...

Pour débuter, les franchistes créèrent dans un cercle restreint de leur organisation cette monnaie d'échange... Unité de la wara = un mark. Perte de valeur: 1 % par mois, compensable par le collage d'un timbre. Jusqu'en 1931, la Wara ne retint pas l'attention du grand public...

Schwanenkirchen : 1930-1931

La mine a brusquement repris son activité... Des pompes puissantes aspirent l'épaisse couche de liquide, des scaphandriers desoendent la tour d'extraction qui avait été incendiée est reconstruite; à un rythme régulier les ascenseurs montent et descendent et les wagonnets emportent le charbon a la gare à une cadenoe jamais connue. Le fonctionnaire du bureau de chômage ne voit plus ses soixante habitués... les restaurants sont remplis de consommateurs, les bouchers de Hengersberg vendent tous les samedis leur quintal de viande, les propriétaires des bureaux de tabac entendent avec plaisir la sonnette de leur magasin, les quincailliers font un chiffre d'affaires inaccoutumé, les costumes et les chaussures se vendent comme jamais auparavant... Toute la contrée a pris un aspect de gaîté et d'espoir... Et ceci au moment même où le monde entier subissait les jours sombres de la crise économique générale (la "crise de 29").

Que s'était-il passé? Un miracle? Un mécène? Un magnat américain ? Non ! Mais un magicien a remis en route les engrenages rouillés de l'economie régionale.

Voici en quelques mots la clé du mystère:

L'ingénieur Hebecker était franchiste. Voyant les portes de toutes les banques se fermer devant lui, il s'adressa à ses amis franchistes leur demandant la possibilité d'une avance de fonds en leur faisant remarquer que c'était une excellente occasion de propagande pour la société. Ceux-ci comprirent toute l'importance d'une expérience pratique et donnèrent 50000 wara à Hebecker.

Alors une chose stupéfiante commença. Pendant qu'à Berlin et dans toutes les capitales du monde, les ministres s'affairaient vainement sur les problèmes de crise, baisse des prix, économies, chômage, la petite agglomération de la foret bavaroise, Schwanenkimhen, en se rendant indépendante, se soustrayait à la misère mondiale.

Comment cet ingénieur réalisa ce prodige?

lI fit rassembler les mineurs réduits au repos forcé depuis des années et leur annonça que le travail dans la mine pouvait reprendre. Il leur déclara qu'il n'avait pas d'argent pour les payer mais quelque chose qui pouvait en tenir lieu pour peu qu'ils fassent confiance à cette "wara". Les mineurs examinèrent les "billets jaunes" et répliquèrent à l'ingénieur que leur propre confiance avait beaucoup moins d'importance que celle du boulanger, du cordonnier et des commerçants en général... qui devaient leur donner -en échange- des matières comestibles, des vêtements, etc.

Ne rencontrant pas assez de compréhension cher les producteurs et les commerçants de la région, Hebecker organisa alors une cantine alimentée par ses amis franchistes d'Allemagne centrale qui, eux, acceptèrent la "wara" en paiement. Quelques semaines plus tard, l'ingénieur eut la visite des commerçants fort mécontents de ce système qui, d'après leurs doléances, leur enlevait définitivement- toute possibilité de vivre. Ils voulurent avoir de plus amples détails sur ces "billets" et l'assurance de gagner de l'argent en les utilisant. Le patron de la mine leur expliqua que la plus grande partie du salaire de ses ouvriers allait au boulanger, puis de celui-ci au boucher qui les donne à son tour au tailleur, au cordonnier, au forgeron et ainsi de suite... c'est-à-dire que ces billets peuvent -mieux encore que l'argent de l'Etat - rester constamment en circulation. Mieux encore que les billets officiels qui sont thésaurisables. Il leur déclara en outre qu'au cas où d'importantes sommes de wara devraient s'accumuler, les franchistes s'engageraient "exceptionnellement" à les rembourser contre des marks.

A partir de ce moment-là, le "nouveau système monétaire" fonctionna comme une machine bien réglée. Hebecker a remis an route la mine, occupé quarante ouvriers et "revitalisé" l'économie dans trois villages.

Quand après deux ans de chômage consécutifs, les ouvriers touchèrent leur première paie, aucun d'eux n'avait intérêt à garder un seul centime. La totalité de leurs appointements alla aux commerçants pour couvrir les dettes et pour acquérir les denrées de première nécessité. Les commerçants, réticents et sceptiques d'abord, durent se rendre à l'évidence qu'aucune autre monnaie n'étant aux mains des consommateurs, il valait mieux l'accepter que manquer la vente. Ils ne tardèrent pas à remettre leurs "wara" aux grossistes et producteurs ; ces derniers cherchaient à placer le plus rapidement possible leurs billets et s'approvisionnèrent en charbon à la mine Hebecker. Ainsi fut établi le circuit de la "wara" dont une grande partie retournait à la mine pour se transformer en salaire tout en contribuant à améliorer le bien-être général. Quelques mois après, cette petite localité était méconnaissable. Tout le monde avait payé ses dettes et un air de franc optimisme soufflait à travers le pays...

Le succès de cette expérience -au milieu de la crise économique mondiale- se répandit dans toute l'Allemagne. Des reporters venus de tous les horizons pour être témoins oculaires du "miracle de Schwanenkirchen" affluèrent dans le pays. Même les U.S.A. en parlaient dans leurs journaux financiers. Sans toutefois donner la vraie raison du miracle, ils mentionnèrent simplement l'essai d'une monnaie dynamique, inthésaurisable. Il n'est pas douteux que si Hebecker avait tenté de remettre la mine en route avec 40000 D.M., il aurait abouti à un échec certain. L'argent serait passé en une ou deux mains seulement et chacun l'aurait gardé -en réserve- en raison des mauvaises conjonctures économiques...

Pour terminer l'histoire de la "wara" , il faut ajouter que dans toute l'Allemagne, des milliers de commerçants l'acceptèrent et que d'autres communautés comptaient appliquer ce système monétaire. Disons encore que ce mouvement eut une certaine influence en Allemagne :il combattit la politique déflationniste du gouvernement Broning et beaucoup de gens trouvèrent du travail.

Mais le gouvernement se mit à s'occuper de l'affaire sous prétexte que la "wara" était une monnaie et son émission en contravention avec un droit que seul l'Etat possède. Au tribunal, la "wara" gagna le procès. Mais le gouvernement continua son opposition en prétendant qu'elle pouvait conduire à une dangereuse inflation... hélas! le gouvernement ne sut pas faire la distinction entre inflation qui part à zéro pour atteindre des chiffres astronomiques et la modeste "wara" qui part au bord du précipice pour ramener l'économie sur la terre ferme sans pour cela demander une aide extérieure... Finalement, l'arbitraire peut arrêter le bon sens: la wara fut interdite. Le résultat ne se fit point attendre: Schwanenkirchen et les autres villages pour lesquels la wara était "le fluide vital" de la machine économique furent de nouveau réduits au marasme complet...

Un décret du Chancelier Brûning en date du 30 octobre1931, interdit forrnellement en Allemagne l'usage de la wara, de la monnaie timbrée et des bons d'échanges en général... La France ne s'est pas montrée plus libérale que l'Allemagne puisqu'elle interdit le fonctionnement des "Mutuelles d'échanges" que quelques pionniers franchistes avaient instituées dans notre pays...

Pour conclure ce bref exposé, voici le point de vue des intéressés:

Les commerçants : "Nous sommes heureux de perdre 1% par mois du moment que nous pouvons compter régulièrement sur le salaire de quarante ouvriers. Sans la "wara", la mine serait morte, les ouvriers au chômage et notre recette nulle. Une monnaie "timbrée' est préférable à une monnaie fantôme".
Les ouvriers : "Nous ne perdons pas les 1% mensuels, notre salaire va immédiatement dans les magasins d'alimentation où nous n'avons plus aucune difficulté à les placer Nous serions heureux d'avoir beaucoup de "wara", car sans leur institution, nous serions encore dans la misère".
Les franchistes: "La wara cette petite coupure jaune signée par des inconnus- ne contrevient à aucune loi car ce n'est pas une monnaie! La wara n'est qu'un "instrument d'échange" émis par la " S.E.C. Wara". Ce n'est pas de l'argent : la wara n'a pas de couverture et n'est pas remboursable. D'autre part, la wara ne rapporte pas d'intérêt et ne se prête pas à la spéculation...".

 
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4 – Le « miracle monétaire » de Wörgl :

Voici une analyse détaillée du « miracle monétaire » de Wörgl
Dans L'Illustration du 9 septembre 1933, Claude Bourdet terminait en ces termes un article sur la métamorphose de Wôrgl : Wôrgl est devenu aujourd'hui un lieu de pèlerinage pour tous les « économistes libres » du monde entier...
Le 17 février 1934, dans une conférence radiodiffusée par plusieurs radios américaines, le professeur Fisher recommandait Wôrgl comme le meilleur exemple de cette « monnaie datée » qu'il souhaiterait voir introduire partout. Il la déclarait seule capable de combattre la pauvreté et le chômage.

Que s'était-il passé ?

Auparavant, la ville de Schwanenkirchen, dans une situation dramatique due à la crise (1931), avait retrouvé la prospérité en quinze mois. Grâce à la « monnaie franche » de S. Gesell. Celle-ci perdait sa valeur si on n'y apposait pas un timbre de 1 % au 30 de chaque mois. Elle tournait plus vite et permettait plus d'échanges ; car les possesseurs de billets cherchaient à éviter de payer cette « taxe à l'inertie ».
La commune autrichienne de Wôrgl était une petite ville industrielle. En 1932, elle comptait 4300 habitants, dont 1500 étaient chômeurs (60 %).
Les impôts ne rentraient pas et la situation financière de la ville était désastreuse.
Voulant mettre fin à ce marasme, le bourgmestre avait suivi avec intérêt l'expérience de Schwanenkirchen. Pour vaincre les difficultés de trésorerie de son administration, il décida de se servir de la « monnaie franche ».
« L'incitateur » serait la municipalité après accord avec une majorité de citoyens, ouvriers, commerçants, ainsi que la Caisse municipale d'épargne.
L'application pratique fut la suivante : tous les employés municipaux (y compris le maire) toucheraient 50 % de leurs appointements en « monnaie franche » et les nouveaux seraient totalement rétribués avec cette monnaie.
Conformément à ce plan, il fut émis 32.000 schillings le 1er août 1932 en billets de 1, 5 et 10...

Les résultats tangibles

Certains commerçants de Wôrgl, tout comme à Schwanenkirchen, refusèrent au début d'accepter cette monnaie qui avait une trop grande ressemblance avec la monnaie légale ; mais quand ils se rendirent compte de l'intensité de la circulation et constatèrent que les employés et ouvriers municipaux achetaient dans les boutiques qui acceptaient cette monnaie auxiliaire, l'esprit de concurrence reprit bien vite le dessus et ils suivirent l'exemple des autres...
Or, après l'introduction de la « monnaie franche », non seulement les impôts courants furent payés, mais la ville réussit à solder tous ses arriérés, elle put faire exécuter, dans le deuxième semestre 1932, 100.000 schillings de travaux : sept routes neuves, sept km d'asphaltage ; douze nouvelles rues furent projetées... On étendit le système de canalisations. On planta des arbres, on reboisa la forêt... La vie économique prit une intensité incroyable... Et il y eut du travail pour tous !
Les banques profitaient également de cette activité retrouvée.
Au 1er janvier 1933, Wôrgl avait une nouvelle piste de ski (tremplin) et une piscine... Un nouveau pont en ciment armé portait l'inscription : « Construit en 1933 avec de l'argent libre ».
Déjà plusieurs communes voisines allaient être admises par Wôrgl dans le système. C'est alors qu'une plainte contre le maire de Wôrgl fut déposée à la Cour suprême de Vienne... Le Conseil municipal contre-attaqua... en prouvant :
- que la commune avait pu payer tous ses arrérages sur les impôts (120.000 schillings),
- qu'elle avait réussi à exécuter bon nombre de travaux publics de première nécessité,
- que le chômage avait été complètement résorbé,
- que l'économiste américain, le professeur Irving Fisher, de l'Université de Yale, avait envoyé en décembre 1932 une commission pour étudier cette expérience,
- qu'il ne s'agissait que d'une « monnaie auxiliaire » et non d'une monnaie véritable.

Rien n'y fit ! De procès en procès, la Banque d'Autriche plaida l'atteinte à son privilège d'émission par cette monnaie « hérétique » (sic). La commune fut obligée de retirer ces « bons »...
La manière dont le tribunal a débouté Wôrgl de son recours montre qu'elle reconnaissait les effets très positifs de cette expérience, qui avait conduit à une reprise économique rapide, mais qu'elle refusait de la laisser poursuivre, renvoyant de ce fait les citoyens à la misère.

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5 – Ithaca : Article du NOUVEL OBSERVATEUR - Jean - Paul Dubois


Cette ville de l'État de New York a sa propre monnaie et se passe très bien d'un billet vert qui, selon ses habitants, ne sert qu'à enrichir les multinationales.
Vous savez la meilleure ? Ça marche !

Ce que l'on fait? On est au chaud, dans une voiture, et l'on suit un homme qui pédale sur son vélo par une température proche de zéro. Ce que l'on voit? Un casque blanc en polystyrène, le bout d'une barbe rousse et le dos voûté de ce cycliste qui peine sous un voile de pluie et les bouffées du vent. Sa roue arrière remonte une gerbe d'eau qui ruisselle en cascade sur son anorak. On a eu beau insister, tout à l'heure, pour l'emmener dans la berline, il n'a rien voulu entendre : « Je ne conduis pas les automobiles. Et je ne m'assieds pas davantage dedans. C'est ma philosophie. » La scène se passe à Ithaca, État de New York. Dans cette ville, la firme Borg Wagner fabrique, pour le monde entier, les boîtes automatiques des voitures les plus réputées. Mais pour changer de vitesse, Paul Glover vous dira que l'on n'a jamais rien inventé de mieux qu'un bon dérailleur à câble. C'est comme ça. Et il n'y a pas à discuter : "Je n'aime pas ce qui pollue. Je refuse aussi de prendre l'avion. À la rigueur, parfois, quand je n'ai pas le choix, j'emprunte le train. Lorsque, de surcroît, vous apprenez qu'il y a quelques années cet homme a mis six mois pour effectuer à pied la diagonale Boston-San ? Diego "afin de découvrir à quoi ressemblaient vraiment les tempêtes, les orages, les hommes et les animaux de ce pays", vous pensez avoir affaire à un flâneur fêlé,

Et vous ne pouvez pas vous tromper plus allègrement. Car L'homme qui là, devant nous, trempé jusqu'aux os, mouline dans la tourmente est l'économiste le plus astucieux de l'État, le "banquier alternatif" le plus populaire, le plus zazou, et le plus à gauche que la finance ait jamais connu. Le "New York Times", le "Wall Street Journal", "Associated Press" et même le magazine ultracapitaliste "Across the Board" lui ont consacré de longs articles dithyrambiques.

Cela est d'autant plus surprenant qu'il n'y a sans doute pas au monde quelqu'un qui méprise plus l'argent en général dollar en particulier que Paul Glover. Au point d'inventer et de lancer en 1991, dans sa ville, une nouvelle unité monétaire. Dont il imprime lui-même les billets. Et que la plupart des commerçants, des administrations et même une banque acceptant. A Ithaca, on estime que 2 millions de dollars de cette « monnaie de singe » sont aujourd'hui en circulation. Cette devise locale s'appelle l' "Ithaca hour". Et, consécration suprême, George Dentes, le procureur du comté, a récemment annoncé « qu'il en cuirait aux aigrefins tentés de contrefaire les talbins bigarrés bricolés par Glover puisqu'ils seraient désormais punis aussi sévèrement que s 'ils fabriquaient des faux dollars ». Je dirais que cela devrait être même plus durement sanctionné, ajoute Paul. Car l'Ithaca hour est une monnaie réelle dont la contrepartie représente le travail palpable de gens qui existent, tandis que le dollar est une monnaie de Monopoly des espèces dépecées de toute matérialité, qui n'ont plus d'équivalent or ni même argent, mais seulement celui d'une dette nationale de 5 200 milliards de dollars. En Amérique, le plus grand fabricant de fausse monnaie, c'est l'État .
Ne vous y trompez pas. Ce discours n'est pas celui d'un quelconque milicien antifédéraliste fascisant comme on en rencontre un peu partout dans ce pays. Paul Glover serait plutôt tenant d'un nouvel ordre économique bienveillant, reposant essentiellement sur des marches de proximité, des marques de civilité et des échanges de bons procédés. Évidemment, une telle théorie mérite d'être explicitée. Ancien publicitaire et journaliste, diplômé de gestion municipale, Glover se met en 1991 à observer les mouvements de l'argent dans sa ville. Ce qu'il voit. Les banalités de base du capitalisme : de puissantes compagnies, de grandes chaînes nationales de magasins qui s'installent à Ithaca pour aspirer l'argent local avant de le réinvestir ailleurs.

Glover n'a plus alors qu'une idée en tête. Désamorcer cette pompe à finance, diminuer le débit de ce vorace pipe-line, afin de le remplacer par on système d'irrigation en circuit fermé. Que l'argent tourne, circule, soit, mais sur place, entre soi. C'est alors que lui vient l'idée de l'Ithaca hour, cette unité monétaire que l'on ne pourrait gagner et dépenser que dans la Communauté. En vendant ou en achetant des services et des biens produits localement. Et voilà comment, pour lutter contre le capital, Glover se mit à battre monnaie. Le plus difficile, dans cette histoire, fut bien sûr de convaincre les 30 000 habitants de la ville et les 40 000 étudiants de la toute proche université Cornell que ce papier singulier, qui sur ses deux faces proclamait narquoisement "In Ithaca we trust ", était autre chose qu'une facétie antitrust. Le temps et la nature même de ce séduisant nouveau système d'échange se chargèrent d'instaurer la confiance.

Comment ça marche? Le billet de base, l'Ithaca hour, vaut 10 dollars, ce qui représente en gros le salaire moyen horaire payé dans cette ville, explique Paul Glover. Prenons maintenant un fermier qui vend pour 20 dollars de fromage. À la place de la monnaie nationale, il reçoit donc deux heures de travail gratuit. Avec ce petit capital, il achète par exemple les services d'un menuisier, qui lui-même fait appel au savoir-faire d'un mécanicien, lequel utilise ces heures pour payer son chiropracteur, qui lui se sert de ces billets pour s'offrir quatre places de cinéma, et ainsi de suite. C'est un système sans fin qui grandit de lui-même, une économie écologique, en vase clos, qui s'écarte du dollar et où le temps de travail réel remplaces les liquidités abstraites."

Au début, l'affaire ne tournait que sur une centaine de commerces. Aujourd'hui, ce sent 1 450 boutiques et entreprises qui acceptant cette devise locale, et une revue publiée tous les deux mois remet à jour la liste des participants. À Ithaca, on peut pratiquement tout acheter avec ces coupures. Des dîners en ville, des réparations de toiture, des légumes, du mobilier et même des voitures d'occasion. La mairie et la chambre de commerce ont avalisé la devise, et l'Alternatives Federal Credit Union, une banque des plus officielles, facture certaines de ses charges et quelques frais de crédit en Ithaca hour, « Je ne suis pour rien dans le succès de cette méthode » insiste Glover. « Ce sont les gens de la ville qui ont permis que cela réussisse. Parce qu'ils ont cru en ce système ».

Le plus étonnant, c'est que ce système de troc moderne fait des émules. Vingt-cinq villes, dont Hardwick (Vermont), Waldo (Maine), Santa Fe (Nouveau Mexique) et Kingston (Canada), ont édité, le plus légalement du monde, leur propre monnaie. Et cela grâce aux conseils que Glover dispense sur Internet, mais aussi avec l'aide de son kit de lancement, qu'il vend avec une vidéo pour 40 dollars.
Une banlieue de Mexico tente, elle aussi, l'aventure, et le jour de notre arrivée, sur son vélo, notre hôte filait à un rendez-vous que lui avaient fixé des émissaires zapatistes désireux de s'informer sur cette nouvelle forme d'économie. "Ils cherchent un moyen de rendre financièrement viable leur révolution, de sortir des circuits classiques de L'argent, dit Glover. Vous savez, cette forme de troc est très intéressante pour des pays pauvres, et j'ai eu plusieurs contacts avec des États africains."

En attendant, à Ithaca, on peaufine le système.
La librairie Autumn Leaves est un peu la banque centrale du système. (C'est ici que l'on vient changer ses dollars en Ithaca hours, jamais l'inverse).
"Pas de spéculation, pas d'inflation, observant Stephany Marx, le gérant. Nous émettons de nouveaux billets quand cela est nécessaire, a mesure que l'organisation grandit. Et, comme routes les banques, nous remplaçons les coupures endommagées. Pour faire basculer les derniers sceptiques, voici un florilège des appréciations que les habitants de la ville portent sur leur monnaie. Michael, graphiste : "Les Ithaca hours sont la meilleure chose qui soit arrivée dans notre cité depuis l'invention du pain en tranche." Joe, marchand de disques: "Cela reflète notre philosophie, stimule notre agriculture, notre artisanat, et responsabilise nos vies." Danny, électricien : "Notre argent reste ici et nous nous entraidons, plutôt que d'enrichir des multinationales." Dave, professeur d'économie : Cette organisation parallèle crée un lien de solidarité et donne notamment la possibilité à des chômeurs de trouver un emploi." Eli, rabbin : 'Les "heures" sont une manière de rendre l'économie humaine, d'y ajouter une note chaleureuse et fraternelle." Charlie, fabricant de tambours: "Cette forme de troc nous permet, à ma femme et à moi, de manger plus souvent au restaurant." Bill et Cris, marchands de légumes: "Grâce à cet argent local, davantage de gens achètent des produits du terroir. Cela a fait augmenter nos ventes, et nous nous offrons désormais des petits luxes que nous n'aurions jamais pu nous payer en dollars. " Voilà succinctement résumée l'œuvre magique de Paul Glover, ce cycliste activiste aimé des zapatistes et célébré par la presse capitaliste.

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6 – En pleine guerre …


Les gouvernements autour de la planète consacrent 1.000 milliards de dollars américains à la défense, tandis qu'ils dépensent seulement 50 milliards de dollars pour le développement.

En pleine guerre du vietnam, les américains ont dépensé jusqu'à 8 milliards de dollars par jour pour maintenir leur armée dans cette région. Ce fut d'ailleurs une période d'abondance matérielle et financière sans précédent pour les américains

Compteur du cout de la guerre en Irak : http://costofwar.com/external link
Le 23 juillet 2004, c'était environ 124 milliards de dollars.

Quelle différence cela ferait-il pour l'économie américaine si au lieu de bombes ils avaient "parachuté" (c'est une image, évidemment) de l'outillage agricole, des réfrigérateurs, des écoles et du matériel hospitalier?
S'ils avaient proposé ce plan, ne croyez-vous pas que la coalition aurait été beaucoup plus étoffée?

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7 – Qu'est ce qui empêche un « plan Marschall Européen ? »


Voir un article …: Éradiquer la pauvreté en Europe et dans les PVD. La nécessité d'un "plan Marshall" européen en support sur le fichier joint à cette page (130 ko en "pdf") *,
(Proposition retenue au "Congrès Européen Citoyen" - Liège 22 et 23 septembre 2001 - )

Document dont la conclusion est la suivante:

Si un gouvernement peut émettre des « bons du Trésor » ou des obligations d'Etat, il peut émettre des crédits sans intérêt. Les deux sont des promesses de payer, mais l'un plombe les prix, et l'autre aiderait les populations. C'est une situation terrible lorsque le gouvernement, pour augmenter la richesse nationale, doit s'endetter et se soumettre à payer des intérêts ruineux à des structures privées qui contrôlent la valeur fictive de la monnaie. Dans un système où la monnaie est crée par le système bancaire privé, avec intérêt, chaque fois que nous voulons augmenter la richesse nationale d'un pays, nous sommes forcés d'accepter une augmentation de sa dette.

Un Plan Marshall Européen à destination des PVD et de l'Europe elle-même "est possible" et cela ne nous appauvrirait en rien, au contraire puisqu'il permettrait de développer une production écologiquement orientée en créant des emplois. C'est maintenant aux techniciens de la monnaie et aux économistes de proposer un "schéma pratique". Mais il est évident qu'il ne sert à rien d'un coté d'aider ces pays pauvres par une action telle que celle ci tout en les étranglant d'un autre en leur réclamant une dette et les intérêts qu'ils ne peuvent payer sans des sacrifices que nous n'oserions surement pas demander à nos propres populations.


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8 - Les mythes du déficit public …


Extrait du blog " econoclaste" http://econoclaste.fr.st.free.fr/blog/html/modules.php?op=modload&name=News&file=article&sid=104external link
07/03/05

A peine installé dans ses nouveaux meubles, T. Breton s'est empressé de se lancer dans le mélange de mantra et de démagogie qui caractérise tout ministre des finances qui se respecte : il va relancer la croissance, chercher à réduire le chômage, préserver le pouvoir d'achat, baisser l'impôt sur le revenu, et bien entendu, réduire les déficits et l'endettement public. Dans l'essentiel de ces domaines, le gouvernement n'a en pratique aucun pouvoir, il s'agit donc là encore de pur brassage de vent. En matière d'impôt sur le revenu, même si celui-ci est baissé, cela n'aura aucun effet en pratique : d'autres impôts, ou l'endettement public, augmenteront en compensation. Il s'agit donc de transferts de charges, pas de baisses d'impôts.
Et en matière de déficit? le contrôle du déficit, bien que critiqué, reste considéré comme indispensable, même en faisant abstraction des contraintes du pacte de stabilité. La majorité des critiques ne veulent qu'un adoucissement du pacte. Mais rares sont ceux qui considèrent le déficit public, son niveau, et la nécessité de sa réduction, comme totalement vide de sens. Il est plus que nécessaire de démonter les mythes attachés au niveau du déficit public.

Premier mythe : l'endettement public est une mauvaise chose, un danger pour la "soutenabilité" des finances publiques.

En réalité, la dette n'est qu'un moyen de financer la dépense publique, qui ne présente aucune différence avec un autre mode de financement (et même plutôt des avantages). Pour le comprendre, considérons l'exemple suivant (extrait de ce livre).
Considérons un individu qui charge un agent de se charger de ses achats de vêtements. Pour cela, il confère le droit à cet agent à la fois de décider du montant de ses achats, et du moyen de financer cet achat. Supposons que l'agent décide d'acheter pour 100 euros de vetements à l'individu. Le taux d'intérêt des prêts et emprunts est de 10%. L'individu dispose d'un patrimoine de 1000 euros. Trois moyens de paiement s'offrent : l'achat au comptant, l'achat à crédit remboursé au bout d'un an, et l'achat à crédit dans lequel le crédit n'est jamais remboursé : il faut simplement payer indéfiniment les intérêts.
- première solution, l'achat au comptant. Il reste alors 900 à l'individu, qui pourra les placer et en retirer un intérêt : au bout d'un an, sa fortune est de 990 euros + des vêtements.
- seconde solution, l'achat à crédit d'un an : pendant un an, l'individu a détenu 1000 euros, qui lui ont rapporté des intérêts : il se retrouve donc avec 1100 euros à la fin de l'année. Il doit payer sa dette et les intérêts de celle-ci, soit 100(1 + 10%) = 110; il lui reste donc 1100 - 110 = 990 + des vêtements.
- troisième solution, l'emprunt perpétuel : l'individu détient toujours 1100 euros au bout d'un an, d'où il déduit 10 euros d'intérêts. Mais il s'est désormais engagé à payer chaque année 10 euros : pour cela, il doit geler 100 euros, ne pas les consommer, pour pouvoir indéfiniment payer les intérêts de sa dette. Lui reste donc 1100 - 10 - 100 = 990 euros + des vêtements.

L'individu peux trouver que la quantité de vêtements achetés par son agent est trop élevée, ou trop faible : en tout cas, cet exemple montre qu'il pas de raison de me préoccuper de la façon dont il finance cette dépense. En remplaçant l'individu par l'ensemble des contribuables, et l'agent acheteur de vêtements par l'Etat, ce modèle devient encore plus réaliste : car si un individu mourra un jour, la population et l'Etat durent éternellement. D'autre part, si pour un particulier il y a une différence entre taux de prêt et taux d'emprunt (le second étant plus élevé que le premier), dans le cas de l'Etat et des contribuables, ce problème tombe : le coût de la dette publique est exactement égal à ce qu'elle peut rapporter à un individu qui achète des obligations d'Etat.

Second Mythe : le chiffre du déficit public a une signification.

En réalité, il s'agit pour une économie dans son ensemble de l'une des données les moins significatives. Le déficit, rappelons-le, est la somme de consommation de ressources par le gouvernement, de transferts (prélever sur Paul pour donner à Pierre), et d'intérêts de la dette, d'où l'on déduit les recettes publiques (dont les prélèvements obligatoires). Pour l'économie d'un pays, cette addition n'a aucun sens. En effet :
- les intérêts de la dette ne constituent pas, pour l'essentiel, une charge pour la population. Pour la population, la dette n'en est pas une puisque si elle n'existait pas, il faudrait leur prélever des revenus sous forme d'impôts. Cette économie réalisée par les contribuables constitue une forme d'épargne, car c'est comme si nous n'avions pas eu à réaliser un montant de dépense égal à l'endettement public. Les intérêts de la dette sont donc compensés par les intérêts que rapporte ces revenus que les contribuables n'ont pas eu à débourser. De la même façon, lorsqu'on affirme que chaque français doit supporter une dette publique de 15 000 euros, on oublie premièrement que cette dette est d'ores et déjà compensée : on oublie aussi qu'une bonne partie de cette dette est détenue par les ménages français, il s'agit donc d'un simple transfert.
- les produits s'échangent contre des produits, la dépense publique n'est qu'un voile : une dépense publique consistant à consommer des ressources réelles constitue une charge pour la population : ce sont autant de facteurs de production qui auraient pu être utilisés autrement (ajoutons que la valeur réelle de la production publique issue de cette consommation de ressource n'est pas non plus prise en compte); par contre, un prélèvement (comme par exemple le versement d'une pension de retraite à un fonctionnaire) ne réduit pas la quantité de produits disponibles pour la population dans son ensemble.
- les dettes sous-jacentes ne sont pas comptées. Lorsque l'Etat émet des titres, il reçoit une certaine somme d'argent contre la promesse de la rembourser plus des intérêts dans l'avenir : on appelle cela un endettement public. Lorsque l'Etat s'engage à payer les retraites des salariés d'EDF et reçoit pour cela le versement d'une soulte, l'opération est exactement la même : une perception immédiate contre un engagement futur. Pourtant, dans le premier cas, l'émission de titres est comptée comme déficit, dans le second cas, comme recette. De la même façon, l'essentiel des engagements publics n'est pas pris en compte dans la dette : les retraites futures des fonctionnaires, par exemple, ne sont pas comptabilisées comme engagement. Faut-il croire que cette dette n'existe pas?
- L'inflation réduit la dette publique (comme celle de toutes les personnes endettées). La charge de la dette, de ce fait, est beaucoup plus faible qu'elle n'appararaît.
- La main droite du gouvernement n'ignore pas ce que fait sa main gauche : on peut toujours nous effrayer avec une composante du déficit (les retraites sont en déficit, ou autres "trous de la sécurité sociale"); en réalité, il s'agit de pures fictions comptables. Par exemple, lorsque la Sécurité sociale est en "déficit", celui-ci est financé par émission de titres, réductions d'autres dépenses, ou prélèvements fiscaux. Au bout du compte l'opération est un ensemble de dépenses et de recettes publiques, que l'on lie pour des raisons obscures. C'est comme si on affirmait que les recettes de TVA servent uniquement à financer l'éducation nationale, que l'on fasse la différence entre recettes de TVA et budget de l'EN, et qu'on s'inquiète gravement du terrible problème du "déficit croissant de l'éducation nationale".

Troisième Mythe : le déficit public est un fardeau.

Ce mythe présente diverses formes : parfois, on fera pleurer dans les chaumières en annonçant que les générations futures seront criblées de dettes; ou alors, que l'Etat exerce une "éviction" sur l'épargne nationale en élevant par sa dette les taux d'intérêt.
- les générations futures hériteront peut-être de notre endettement; mais elles hériteront aussi de notre épargne accumulée, et de l'ensemble du patrimoine constitué avec celle-ci et avec les dépenses publiques. On peut toujours dire qu'une partie de la dépense publique actuelle ne "sert pas" aux générations futures : mais bien malin qui pourra dire laquelle. D'autre part, les générations futures seront plus riches que nous : les contribuables de dans 25 ans seront environ deux fois plus riches que les contribuables actuels. Le déficit constitue un moyen de redistribution des riches (les français de demain) vers les pauvres (les français d'aujourd'hui). C'est une forme particulièrement juste de redistribution.
- l'endettement public est aussi supposé faire monter les taux d'intérêt. Les études empiriques ne montrent que rarement un effet conséquent de forts déficits publics sur les taux d'intérêt dans un pays. La raison en est simple : l'endettement public est en même temps un prêt aux contribuables, qui bénéficient de la dépense publique sans avoir à la payer sous forme d'impôts immédiatement. En s'endettant, le gouvernement emprunte à Paul, et lui accorde un prêt du même montant. Cette opération peut être menée indéfiniment sans effet sur les taux d'intérêt. On l'a bien vu lors du passage à l'euro : de nombreux pays (à commencer par la France) ont atteint leur objectif à l'aide d'artifices comptables, voire de dissimulation de dépenses (si tant est que cela ai un sens). En pratique, cela n'a eu aucun effet sur les taux d'intérêt en Europe qui sont déterminés par d'autres variables.

Pourquoi ces élements ne sont-ils que rarement pris en compte, et pourquoi la mythologie du déficit survit-elle? Pour plusieurs raisons. La première d'entre elles est une faute de logique, la fausse analogie : un gouvernement, un pays, ne fonctionnent pas comme un ménage ou une entreprise. Une entreprise, un ménage, qui s'endette, le fait auprès d'un tiers; mais le gouvernement n'est pas séparé de la population de cette façon. Il y a beaucoup d'irrationnel dans la perspective sur le déficit : La légende dit même (d'après F. Lordon) que le chiffre des "3% du PIB" a été choisi par P. Beregovoy en référence au "pire" atteint par les socialistes durant leurs errements de 1981-1983. Ce chiffre avait une dimension cathartique, symbolique : sa portée économique est beaucoup, beaucoup plus discutable.
Mais la seconde raison est le caractère commode de la discussion sur les déficits qui permet, en s'attachant à un débat totalement dépourvu d'intérêt, de négliger les vrais problèmes posés par les finances publiques. La dépense publique est-elle utile, efficace, juste, correspond-elle à des besoins réels? L'impôt est-il simple, peu distorsif? Le système fiscal est-il juste? la redistribution fonctionne-t-elle de façon satisfaisante? N'y-at-il pas des gaspillages publics? Tous ces aspects, qui permettent de juger l'action concrète du gouvernement (car il peut agir sur ces variables-là, bien plus que sur le chômage ou sur la croissance), sont gommés par la mythologie du déficit. Et pour les gouvernements français, tout ce qui permet de dissimuler la réalité de l'action publique est bon à prendre. Sinon, les citoyens pourraient demander des comptes, ça ferait des histoires.




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mercredi 25 juin 2008

Rapport des services du renseignement US, rien sur les risques financiers provoqués par le système de l`argent-dette

Le changement climatique affectera la sécurité nationale, selon le renseignement américain

Le changement climatique aura probablement un impact étendu sur la sécurité nationale des Etats-Unis d'ici 2030 en aggravant la pauvreté dans le monde et en déstabilisant nombre de pays déjà fragiles, selon un rapport des services du renseignement dévoilé mercredi.

"Nous estimons que le changement du climat terrestre aura des implications très étendues pour les intérêts de la sécurité nationale des Etats-Unis au cours des vingt prochaines années", a déclaré Thomas Fingar, directeur adjoint du service d'analyse du renseignement national à la Chambre des représentants.

Il a également souligné que "l'impact le plus significatif pour les Etats-Unis sera indirect et résulterait des effets du changement climatique sur de nombreux autre pays", a-t-il ajouté en présentant le rapport devant les commissions réunies du renseignement et de l'indépendance énergétique et du réchauffement du climat.

Cette évaluation demandée par le Congrès, résume le consensus des meilleurs analystes des 16 agences américaines de renseignement sur ce sujet. Ces agences sont sous la direction du directeur pour le renseignement national.

Le renseignement américain, qui base ces projections sur le changement climatique tel que décrit dans le rapport des experts intergouvernementaux de l'ONU, prévoit surtout une aggravation des problèmes existants comme la pauvreté, les tensions sociales, la dégradation de l'environnement, la faiblesse des institutions politiques et une augmentation de l'émigration économique.

Dans certains pays, ces effets pourraient menacer leur stabilité avec la possibilité de conflits régionaux provoqués notamment par l'accès à l'eau qui risque de devenir rare dans certaines zones.

L'Afrique est l'une des régions les plus vulnérables alors que certaines des récoltes pourraient être réduites de moitié d'ici 2020 en raison d'une diminution des précipitations résultant du changement climatique.

Dans certaines régions d'Asie dont les cultures sont sensibles à la sécheresse et aux inondations, les récoltes de riz et de céréales pourraient diminuer de 10%, prévoit le rapport.

Au total, jusqu'à 50 millions de personnes de plus pourraient être menacées de famine dans les douze prochaines années.

Les pluies plus abondantes dans certaines parties de l'Asie et la fonte des glaciers en montagne dues à la montée des températures pourraient fournir davantage d'eau mais l'augmentation de la consommation et la croissance de la population pourrait aussi continuer à créer des pénuries affectant jusqu'à 1,2 milliard de personnes.

L'Amérique Latine pourrait connaître davantage de précipitations d'ici 2030 mais de 7 à 77 millions de personnes pourraient encore manquer d'eau, selon le rapport.

Quant au Proche-Orient, les projections climatiques sont difficiles à anticiper en raison de l'insuffisance des recherches effectuées, note le document qui indique aussi que l'Europe devrait être plus chaude.

En revanche, l'Amérique du Nord sera probablement moins affectée par le changement du climat aux latitudes moyennes et devrait connaître un accroissement de 5 à 20% des récoltes de céréales.

Le rapport du renseignement américain ne mentionne jamais le risque terroriste accru comme conséquence possible des bouleversements provoqués par le changement climatique.

Un autre rapport secret confirme leur volonté de réduire drastiquement la population mondiale.

Le système bancaire actuel cause la pauvreté en face de l'abondance en endettant tous les pays et personnes. Les prêts à intérêts ne sont pour la plupart que de simples écritures tirées du néant, c'est à dire de la fausse monnaie, selon M. Maurice Allais, Prix Nobel d'économie en 1988
dans « La crise mondiale aujourd'hui ».

La solution, le crédit social.


Avec mes meilleures salutations.

François de Siebenthal
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jeudi 12 juin 2008

La liste des participants de la réunion annuelle des Bilderberg de 2008


 

LA RÉUNION DES BILDERBERG
« Ville de Chantilly, État de la Virginie, États-Unis »
Du 5 au 8 juin 2008
Liste des participants

Par Prison Planet
Vendredi le 6 juin 2008



La liste des participants de la réunion annuelle des Bilderberg de 2008
Président d'Honneur
BELGIQUE "Davignon, Etienne" "Vice-président, Suez-Tractebel"

ALLEMAGNE "Ackermann, Josef" "Président du conseil d'administration et du Comité exécutif de la Deutsche Bank AG"

CANADA "Adams, John" sous-ministre adjoint de la Défense nationale et chef de la sécurité des communications du Canada

ÉTATS-UNIS "Ajami, Fouad" "Directeur du programme d'études sur le Moyen-Orient pour le "Paul H. Nitze School of Advanced International Studies, » à l'université Johns Hopkins

ÉTATS-UNIS "Alexander, Keith B." "Directeur de l'Agence de sécurité nationale"

INTERNATIONAL "Almunia, Joaquín" "Commissaire de la Commission européenne"

GRÈCE "Alogoskoufis, George" Ministre de l'Économie et des Finances

ÉTATS-UNIS "Altman, Roger C." "Président de Evercore Partners Inc"

TURQUIE "Babacan, Ali" Ministre des Affaires étrangères

PAYS-BAS "Balkenende, Jan Peter" Premier ministre

PORTUGAL "Balsemão, Francisco Pinto" "Président et chef de la direction chez IMPRESA et SGPS, et ancien Premier ministre"

FRANCE "Baverez, Nicolas" "Associé chez Gibson, Dunn & Crutcher LLP"

ITALIE "Bernabè, Franco" "Directeur général de Telecom Italia SpA"

ÉTATS-UNIS "Bernanke, Ben S." "Président du Conseil des gouverneurs, Federal Reserve System"

SUÈDE "Bildt, Carl" Ministre des Affaires étrangères

FINLANDE "Blåfield, Antti" "Éditorialiste, Helsingin Sanomat"

DANEMARK "Bosse, Stine" "Directeur général chez TrygVesta"

CANADA "Brodie, Ian" "Chef de cabinet du premier ministre canadien Stephen Harper"

AUTRICHE "Bronner, Oscar" "Éditeur et rédacteur, Der Standard"

FRANCE "Castries, Henri de" Président du conseil d'administration et chef de la direction, AXA "

ESPAGNE "Cebrián, Juan Luis" "Directeur général, PRISA"

CANADA "Clark, Edmund" "Président directeur général, Groupe Financier Banque TD"

GRANDE-BRETAGNE "Clarke, Kenneth" Membre de Parlement

NORVÈGE "Clemet, Kristin" "Directeur général, Civita"

ÉTATS-UNIS "Collins, Timothy C." "Directeur général, Ripplewood Holdings, LLC"

FRANE "Collomb, Bertrand" "Président d'Honneur, Lafarge"

PORTUGAL "Costa, António" Maire de Lisbonne

ÉTATS-UNIS "Crocker, Chester A." James R. Schlesinger, professeur d'études stratégiques

ÉTATS-UNIS "Daschle, Thomas A." Ancien sénateur des États-Unis et chef de la majorité du Sénat

CANADA "Desmarais, Jr., Paul" "Président et co-directeur général, Power Corporation

GRÈCE "Diamantopoulou, Anna" Membre de Parlement

ÉTATS-UNIS "Donilon, Thomas E." "Associé chez O'Melveny & Myers"

ITALIE "Draghi, Mario" "Gouverneur, la Banca d'Italia"

AUTRICHE "Ederer, Brigitte" "Directeur général, Siemens AG Österreich"

CANADA "Edwards, N. Murray" "Vice-Président, Candian Natural Resources Limited"

DANEMARK "Eldrup, Anders" "Président, DONG A/S"

ITALIE "Elkann, John" "Vice-président, Fiat S.p.A."

ÉTATS-UNIS "Farah, Martha J." "Directeur du Centre de neurosciences cognitives; Walter H. Annenberg, professeur dans les sciences naturelles, Université de Pennsylvanie"

ÉTATS-UNIS "Feldstein, Martin S." "Président directeur général, National Bureau of Economic Research"

ALLEMAGNE "Fischer, Joschka" Ancien ministre des Affaires étrangères

ÉTATS-UNIS "Ford, Jr., Harold E." Vice-président, Merill Lynch & Co., Inc"

SUISSE "Forstmoser, Peter " Professeur de Droit civil, corporatif et des marchés de capitaux à l'université de Zurich "

IRLANDE "Gallagher, Paul" Procureur général

ÉTATS-UNIS "Geithner, Timothy F." "Président directeur général, Federal Reserve Bank of New York"

ÉTATS-UNIS "Gigot, Paul" "Éditeur de la page éditoriale, The Wall Street Journal"

IRLANDE "Gleeson, Dermot" Président, AIB Group"

PAYS-BAS "Goddijn, Harold" "Chef de la direction, TomTom"

TURQUIE "Gögüs, Zeynep" "Journaliste, fondateur, EurActiv.com.tr"

ÉTATS-UNIS "Graham, Donald E." "Président et directeur général, The Washington Post Company"

PAYS-BAS "Halberstadt, Victor" "Professeur d'économie, Université de Leiden; Ancien Secrétaire général honoraire aux Bilderberg Meetings»

ÉTATS-UNIS "Holbrooke, Richard C." "Vice-président, Perseus, LLC"

FINLANDE "Honkapohja, Seppo" Membres du conseil d'administration de la Banque de Finlande"

INTERNATIONAL "Hoop Scheffer, Jaap G. de" Secrétaire général de l'OTAN "

ÉTATS-UNIS "Hubbard, Allan B." "Président, E & A Industries, Inc"

BELGIQUE "Huyghebaert, Jan" "Président du conseil d'administration, KBC Group"

ALLEMAGNE "Ischinger, Wolfgang" Ancien ambassadeur au Royaume-Uni et aux États-Unis

ÉTATS-UNIS Jacobs, Kenneth "" Vice-Président, Chef de Lazard U.S., Lazard Frères & Co. LLC "

ÉTATS-UNIS "Johnson, James A." Vice-président, Perseus, LLC" (L'homme chargé de sélectionner le colistier de Barak Obama)

SUÈDE "Johnstone, Tom" Président directeur général, AB SKF"

ÉTATS-UNIS " Jordan, Jr., Vernon E." "Directeur général, Lazard Frères & Co. LLC"

FRANCE "Jouyet, Jean-Pierre" Ministre des affaires européennes

GRANDE-BRETAGNE "Kerr, John" "Membre de la Chambre des Lords; Vice-président, Royal Dutch Shell plc."

ÉTATS-UNIS "Kissinger, Henry A." "Président, Kissinger Associates, Inc"

ALLEMAGNE "Klaeden, Eckart von" Porte-parole de la politique étrangère, CDU/CSU"

ÉTATS-UNIS "Kleinfeld, Klaus" "Le président et chef de l'exploitation, Alcoa"

TURQUIE "Koç, Mustafa" "Président, Koç Holding A.S."

FRANCE "Kodmani, Bassma" "Directeur, Initiative de réforme arabe"

ÉTATS-UNIS "Kravis, Henry R." Associé fondateur de Kohlberg Kravis Roberts & Co."

ÉTATS-UNIS "Kravis, Marie-Josée" Chargée de recherche, Hudson Institute, Inc"

INTERNATIONAL "Kroes, Neelie" Commissaire, Commission européenne"

POLOGNE "Kwasniewski, Aleksander" Ancien président

AUTRICHE "Leitner, Wolfgang" "Directeur général, Andritz AG»

ESPAGNE "León Gross, Bernardino" "Secrétaire général, Bureau du Premier ministre"

INTERNATIONAL "Mandelson, Peter" "Commissaire, Commission européenne"

FRANCE "Margerie, Christophe de" Directeur général, Total "

CANADA "Martin, Roger" "Doyen à la "Joseph L. Rotman School of Management," de l'université de Toronto"

HONGRIE "Martonyi, János" "professeur de droit commercial international; Partner, Baker & McKenzie; Ancien ministre des Affaires étrangères"

ÉTATS-UNIS "Mathews, Jessica T." "Président, Carnegie Endowment for International Peace"

INTERNATIONAL "McCreevy, Charlie" "Commissaire, Commission européenne"

ÉTATS-UNIS "McDonough, William J." »Vice-président et conseiller spécial auprès du Président, Merrill Lynch & Co., Inc"

CANADA "McKenna, Frank" "vice-président, Groupe Financier Banque TD"

GRANDE-BRETAGNE "McKillop, Tom" "Président, The Royal Bank of Scotland Group"

FRANCE "Montbrial, Thierry de" "Président, Institut français des relations internationales"

ITALIE "Monti, Mario" "Président, Universita Commerciale Luigi Bocconi"

ÉTATS-UNIS "Mundie, Craig J." "Chef de la recherche et de la stratégie, Microsoft Corporation"

NORVÈGE "Myklebust, Egil" "Ancien président du conseil d'administration SAS, Norsk Hydro ASA"

ALLEMAGNE "Nass, Matthias" "Rédacteur en chef adjoint, Die Zeit"

PAYS-BAS "Sa Majesté la Reine des Pays-Bas"

FRANCE "Ockrent, Christine" "Directrice générale des services de télévision et de la radio française internationale"

FINLANDE "Ollila, Jorma" "Président, Royal Dutch Shell plc"

SUÈDE "Olofsson, Maud" Ministre de l'Entreprise et de l'énergie; Vice-premier Ministre

PAYS-BAS "Le Prince d'Orange des Pays-Bas"

GRANDE-GRETAGNE "Osborne, George" Shadow chancellor of the Exchequer

TURQUIE "Öztrak, Faik" Membre de Parlement

ITALIE "Padoa-Schioppa, Tommaso" Ancien ministre des Finances, président de Notre Europe

GRÈCE "Papahelas, Alexis" "Journaliste, Kathimerini"

GRÈCE "Papalexopoulos, Dimitris" "Directeur général, Titan Cement Co. S.A."

ÉTATS-UNIS "Paulson, Jr., Henry M." Secrétaire du Trésor

ÉTATS-UNIS "Pearl, Frank H." "Président directeur général, Perseus, LLC"

ÉTATS-UNIS "Perle, Richard N." "Resident chercheur, American Enterprise Institute for Public Policy Research"

FRANCE "Pérol, François" Secrétaire général adjoint chargé des Affaires économiques

ALLEMAGNE "Perthes, Volker" "Directeur, Stiftung Wissenschaft und Politik"

BELGIQUE "Le Prince Philippe"

CANADA "Prichard, J. Robert S." "Président directeur général, Torstar Corporation"

CANADA "Reisman, Heather M." "Président directeur général, Indigo Books & Music Inc"

ÉTATS-UNIS "Rice, Condoleezza" Secrétaire d'État

PORTO RICO "de Rio, Rui" Maire de Porto

ÉTATS-UNIS "Rockefeller, David" "Ancien président, Chase Manhattan Bank"

ESPAGNE "Rodriguez Inciarte, Matias" "Vice-président exécutif, Grupo Santander"

ÉTATS-UNIS "Rose, Charlie" "Producteur, Rose Communications"

DANEMARK "Rose, Flemming" "Éditeur, Jyllands Posten"

ÉTATS-UNIS "Ross, Dennis B." "Conseiller et chercheur distingué, The Washington Institute for Near East Policy"

ÉTATS-UNIS "Rubin, Barnett R." "Directeur des études et chercheur, Center for International Cooperation, Université de New York"

TURQUIE "Sahenk, Ferit" "Président, Dogus Holding A.S."

ÉTATS-UNIS "Sanford, Mark" Gouverneur de la Caroline du Sud

ÉTATS-UNIS "Schmidt, Eric" "Président du Comité exécutif et directeur général de Google"

AUTRICHE "Scholten, Rudolf" "Membre du conseil d'administration et directeur exécutif, Oesterreichische Kontrollbank AG"

DANEMARK "Schur, H. Fritz" Fritz Schur Gruppen

RÉPUBLIQUE TCHÈQUE "Schwarzenberg, Karel" Ministre des Affaires étrangères

ÉTATS-UNIS "Sebelius, Kathleen" Gouverneur du Kansas

ÉTATS-UNIS "Shultz, George P." "Thomas W. et Susan B. Ford Distinguished Fellow, Hoover Institution, Stanford University"

ESPAGNE "Sa Majesté la Reine d'Espagne"

SUISSE Spillmann, Markus "" Rédacteur en chef et chef du conseil de direction, Neue Zürcher Zeitung AG "

ÉTATS-UNIS "Summers, Lawrence H." "Charles W. Eliot, Professeur à l'université Harvard"

GRANDE-BRETAGNE "Taylor, J. Martin" "Président, Syngenta International AG"

ÉTATS-UNIS "Thiel, Peter A." "Président, Clarium Capital Management, LLC"

PAYS-BAS "Timmermans, Frans" Ministre des Affaires européennes

RUSSIE "Trenin, Dmitri V." Vice-directeur et associé principal, Centre Carnegie de Moscou"

INTERNATIONAL "Trichet, Jean-Claude" "Président, Banque centrale européenne"

ÉTATS-UNIS "Vakil, Sanam" "Professeur adjoint de la Middle East Studies, à la « The Paul H. Nitze School of Advanced International Studies, » à l'université Johns Hopkins"

FRANCE "Valls, Manuel" Membre de Parlement

GRÈCE "Varvitsiotis, Thomas" "Co-fondateur et président, V + O Communication"

SUISSE Vasella, Daniel L. " "Président directeur général, Novartis AG"

FINLANDE "Väyrynen, Raimo" "Directeur, Institut finlandais des affaires internationales"

FRANCE "Védrine, Hubert" Hubert Védrine Conseil

NORVÈGE "Vollebaek, Knut" "Haut Commissaire pour les minorités nationales, l'OSCE"

SUÈDE "Wallenberg, Jacob" "Président, Investor AB"

ÉTATS-UNIS "Weber, J. Vin" "Directeur général, Clark & Weinstock"

ÉTATS-UNIS "Wolfensohn, James D." "Président, Wolfensohn & Company, LLC"

ÉTATS-UNIS "Wolfowitz, Paul" "Visiting Scholar, American Enterprise Institute for Public Policy Research"

INTERNATIONAL "Zoellick, Robert B." "Président, The World Bank Group "

Secrétaires de la rencontre :
GRANDE-BRETAGNE "Bredow, Vendeline von" "Correspondant d'affaires, The Economist"
GRANDE-BRETAGNE "Wooldridge, Adrian D." "Correspondant aux affaires étrangères, The Economist"


Traduit par Dany Quirion pour Alter Info

Source : http://prisonplanet.com/articles/june2008/060608_b_list.htm
 

Samedi 07 Juin 2008

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Commentaires articles

1. Posté par aka le 07/06/2008 14:59
 
COMMUNIQUE DE PRESSE

Bilderberg annonce la conférence de 2008

Jeudi 5,8 juin : 10 P.M. ET

CHANTILLY, Va. --(FIL D'AFFAIRES)--La cinquante-sixième réunion de Bilderberg se tiendra à Chantilly, en Virginie, Etats-Unis les 5-8 juin 2008. La conférence traitera principalement d'un monde sans nucléaire, du cyber-terrorisme, de l'Afrique, la Russie, des finances, du protectionnisme, des relations US-UE, de l'Afghanistan et du Pakistan, de l'Islam et de l'Iran. Environ 140 participants y seront présents, dont les deux-tiers venus de l'Europe et le reste d'Amérique du Nord. Un tiers des participants provient du milieu du gouvernement et de la politique, et les autres deux-tiers des finances, de l'industrie, du milieu ouvrier, de l'éducation et des médias. La réunion est privée afin d'encourager le coté franc et ouvert des discussions.

Bilderberg prend son nom de l'hôtel en Hollande, où la première rencontre a eu lieu en mai 1954. Cette réunion innovante a émanée du souci exprimé par des citoyens importants des deux côtés de l'Atlantique que l'Europe occidentale et l'Amérique du Nord ne fonctionnaient pas ensemble aussi étroitement qu'elles le devraient sur des problèmes communs d'importance critique. On a estimé que des discussions régulières et confidentielles aideraient à créer une meilleure compréhension des forces complexes et des tendances majeures affectant les nations occidentales pendant la période difficile de l'après-guerre. La guerre froide est maintenant finie. Mais à pratiquement tous les égards, il y a plus, et non moins de problèmes communs - du commerce au travail ouvrier, de la politique monétaire aux finances, des défis écologiques à la tâche de favoriser la sécurité internationale. Il est difficile de penser à n'importe quel thème principal en Europe ou en Amérique du Nord dont la solution unilatérale n'aurait pas des répercussions pour un autre. Ainsi le concept d'un forum Européen-Américain n'a pas été rattrapé par le temps. Le dialogue entre ces deux régions est toujours - même de plus en plus - critique.

Ce qui est unique au sujet de Bilderberg en tant que forum, est le large éventail de ces citoyens importants qui sont rassemblés pendant presque trois jours pour des discussions confidentielles et informelles sur les sujets actuels particulièrement dans les domaines des affaires étrangères et de l'économie internationale ; le sentiment fort parmi les participants qu'en raison des attitudes et des expériences divergentes des nations occidentales, il émane un fort besoin de développer des arrangements en vus desquels ces soucis peuvent être conciliés ; l'intimité des réunions, qui n'a d'autre but que de permettre àux participants de parler ouvertement et librement. En bref, Bilderberg est un petit forum, flexible, sans cérémonie et confidentiel forum international dans lequel différents points de vue peuvent être exprimés et la compréhension mutuelle être mise en avant.

La seule activité de Bilderberg est sa conférence annuelle. Lors des réunions, on ne propose aucune résolution, aucune vote ne prend place et aucun rapport politique n'y est publié. Depuis 1954, cinquante-cinq conférences ont été tenues (ndt: merci de nous le dire en 2008!). Les noms des participants sont rendus disponibles à la presse. Des participants sont choisis pour leur expérience, leur connaissance, et leur position ; la venue des participants à la conférence de Bilderberg est privée et non officielle.

Il n'y aura aucune conférence de presse. Une liste des participants est disponible par demande de téléphone à 703-818-3647 entre 9am-5pm EDT les 6-7 juin 2008.

Contact :

Amis américains de Bilderberg
Steven Lee, 703-818-3647

Source : Amis américains de Bilderberg

2. Posté par John Doe le 08/06/2008 20:30
 
"ÉTATS-UNIS "Farah, Martha J." "Directeur du Centre de neurosciences cognitives"

Cà, çà ne me rassure pas vraiment... La domination ne sera pas qu'économique et politique apparemment...

3. Posté par la roche de roche le 09/06/2008 02:52
 
Une société de gens, plus riches que les riches et donc plus puissants que les puissants..., qui dirigeraient le monde comme des marionnettistes manipuleraient leurs pantins sur la scène du monde... ne s'amuseraient pas à se mettre en une vitrine d'autant plus voyante qu'on l'aguiche par un prétendu Secret de Parade pour mieux rameuter toutes les fouines de la presse..., vitrine pour gogos... comme le sont les réunions du groupe de BilderBerg... quand Bien même Rockfeller et Rothshild en feraient partie. Cela c'est du TOC ! Tant pis pour ceux qui y croient... Et s'il y a un tic-tac quelque part pour toute la mécanique de vie de notre Bonne vieille humanité, je crois qu'il serait mort, celui ou celle qui en révélerait les remonteurs du ressort. Mais ce serait un idiot profond, or ces gens-là, ne s'entourent pas de ce genre d'attardé. Même Zélazny, avec son monde d'AmBre, n'a fait que mettre en scène des cartes à jouer en guise de Princes d'AmBre ! Et si vous regardez Bien la liste qu'on nous offre, c'est Bien pire que des cartes à jouer !!! Voyez vous-mêmes : "Ockrent, Christine" "Directrice générale des services de télévision et de la radio française internationale". Le Ridicule parfait ! Le vide le plus complet !
...
 

4. Posté par nada le 09/06/2008 10:23
 
Là, nous sommes bien servis....
Cette semaine, et dans les prochains jours, nous devrions être vigilants quant aux nouvelles intonations, que les médias et toutes les voies de la presse pro-pays industriels qu'à diacre et à sous diacre nous allons êtres servis, par ceux qui ont été éblouis, joues fardéés, où les pommettes bien liftées sous les lustres brillaient de la tête aux pieds, d'un engagement moral, où les nouvelles donnes bien établies:
Il faut pas oublier la porte de la Mongolie, vers la Russie, les Russes à prendre avec la plus haute considération.
Un 1 € pour 1.70 $ d'ici les prochaines élections américaines, (pour les américains un pétrole moins chers à l'achat, une économie du commerce extérieure bien plus florissante, pour les européens un euro fort devant le dollar, est un préstige même si le pouvoir d'achat d'un européen est en baisse, cependant il est tellement préoccupé à se remplir le ventre, pour se dévier sur les actions anti les pays de 'l'axe du mal', que nous ayons entrepris et fournis une liste et en privé des noms.
Message verbal aux dirigeants de la communication, de hausser le ton à l'égard de l'Iran et la guerre imminente pour équilibrer les forces dans la région.
Message verbal concernant les pays de l'Amérique latine, où leur union, là il nous reste que la colombie où est notre seule marge de manoeuvre pour changer des menaces réelles qu'elles puissent en découdre par des actions à l'égard de l'amérique du Nord, y compris le Canada ici présents.
L'Inde, est en train de nous filer entre les doigts,stratégiquement, ces pays ayants pris peur de nos actions dans les pays Afgans, et le désordre politique provoqué au Pakistan, les dirigeants de tous ces pays ne nous vouent plus aucune confiance.
La Chine et sa réconciliation avec le Japon, ce dernier qui nous ait jamais pardonné nos mains tachées du sang.
Israël où les vrais sémites se reveillent nos jours, pour denoncer cet état des sions, (un mot d'ordre: anti-sémite, ces musulmans même d'autres chrétiens sémites cette identité qu'est la leur, alors: l'anti-sémitisme nos jours est considéré anti toutes ces personnes issues de cette partie du monde de proche orient). Des personnes avisées commencent à avoir le pouvoir de faire cheminer aurpès des peuples pour informer leur population de piège qui leur avait été tendu depuis un siècle.

Pour terminer, vous auriez beaucoup du mal, à l'avenir de recruter les intelligeants, et depuis un moment tous ces imbéciles recrutés nous aient causés plus du tort quant à l'action économique, aussi la machine guerrière puissante que nous avions imposée pour notre "Nouvel ordre Mondial", soyez vigilants, toute la promotion mise en lumière concernant Mr. OBAMA, qui deviendrait président, ce que l'autre imbécile nous ait causé serait mieux réparé par un homme, intègre, noir, sans oublier ses origines "musulmanes", il doit être un exemple pour des prochains figures de recrutements.
Que le Seigneur vous bénissent.

 

5. Posté par Matrice le 11/06/2008 13:11
 

Pour des infos sur le groupe bilderberg :

lien

Ne les laissons pas jouer avec nous !
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Bilderberg: silence médias sur les réunions de "l'élite" mondiale





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L'ordre du jour secret des Bilderberg propose de micropucer les hommes

L'ordre du jour secret des Bilderberg propose de micropucer les hommes.
Tous les billets de banque en Euros sont en RFID

L'élite souhaite micropucer notamment les américains au nom de la lutte contre le terrorisme. Les Européens sont tous opposés à une attaque contre l'Iran. Les mondialistes craignent que la hausse des prix du pétrole soit trop rapide.



L'ordre du jour secret des Bilderberg propose de micropucer les Américains
Par Paul Joseph Watson
Prison Planet
 

Des sources présentes à la réunion des Bilderberg de 2008 ont révélé les détails des sujets discuté par l'élite à Chantilly en Virginie la semaine dernière et les sujets de discussion étaient de mauvais augure : un plan visant à micropucer les américains sous le prétexte de lutter contre les groupes terroristes qui seront identifiés comme des occidentaux aux cheveux blonds et aux yeux bleus.

L'enquêteur vétéran sur les Bilderberg, Jim Tucker, s'appuie sur des sources qui assistent régulièrement aux réunions des Bilderberg à titre d'aides et d'assistants, mais qui ne sont pas membres des Bilderberg. Les informations que les sources ont fournies cette année sont effrayantes pour ceux qui ont suivi l'élaboration du plan visant à préparer l'opinion publique afin que l'implantation des micropuces soit perçue comme une commodité aussi simple que les cartes de crédit.

« En matière de résistance au terrorisme, il a été question de la façon dont les organisations terroristes recrutent des personnes qui ne ressemblent pas à des terroristes – des garçons blonds aux yeux bleus – et qu'ils recherchent ce genre de personnes pour qu'elle deviennent les nouveaux poseurs de bombes, » a déclaré Tucker .

Tel que nous l'avons déjà documenté, les recrues blondes aux yeux bleus d'Al-Qaida sont un sujet courant de discussion publicisé sur Fox News et dans d'autres cercles Néo-Con afin que dans le cadre de la lutte contre le terrorisme il soit dorénavant possible de cibler les dissidents, les manifestants et le peuple américain en général.

De manière très Inquiétante, les sources de Tucker lui ont également dévoilé que les Bilderberg ont discuté du micropucage à grande échelle de l'homme, qui serait mis en place sous le prétexte de la lutte contre le terrorisme et qu'il serait le moyen par lequel le « bon gars » serait autorisé à circuler librement dans les aéroports et ce, aussi longtemps que la micropuce pourrait être lue et que les informations demeureraient stockées dans une base de données.

Tucker a déclaré que cette idée a également été vendue en misant sur le fait que la micropuce permettrait au personnel d'un hôpital de traiter un patient lors d'une situation d'urgence, puisque la lecture des informations contenues dans la puce donnerait un accès instantané aux détails de son état de santé.

Tucker a souligné que les Bilderberg ont parlé de l'implantation sous-cutanée des puces et pas seulement des puces RFID contenues dans les vêtements. La discussion s'est tenue dans une grande salle de conférence et ce sujet était à l'ordre du jour. Il ne s'agit pas d'une simple remarque à la légère au bar de l'hôtel.

Un tel concept bizarre peut sembler incroyable pour certains, mais au cours des dix dernières années, il y a eu des dizaines d'exemples de gens qui ont accepté de se faire implanter des puces pour différentes raisons.

En 2004, le Procureur général du Mexique ainsi que 160 membres de son personnel ont été implantés avec des puces de traçage afin de contrôler l'accès aux aires sécurisées de leur siège social.

Le Baja Beach Club de Barcelone et d'autres boîtes de nuit à travers le monde offrent déjà des puces implantables à des clients qui souhaitent payer leurs consommations par un simple mouvement de la main et également pour avoir accès aux zones VIP du club.
 

...

L'énergie et les prix du pétrole

« L'un des membres des Bilderberg a soulevé cette question : Doit-on mettre un couvercle sur la hausse des prix du pétrole, sommes-nous en train d'atteindre le point de rendements décroissants? » a déclaré Tucker en ajoutant que les Bilderberg ont remarqué jusqu'à quel point les Américains échangeaient un nombre record de VUS [Véhicules Utilitaires Sport] pour de petites voitures plus économes en carburant et en utilisant davantage les transports publics pour lutter contre les prix élevés de l'essence.

Les sources de Tucker ont dit que les Bilderberg prévoient que l'essence sera [aux États-Unis] à 5 dollars le gallon [1,33 $ le litre] d'ici la fin de cet été et que le pétrole sera à plus de 150 dollars le baril. Toutefois, ces prix représenteront un plafond et par la suite, les prix du pétrole commenceront probablement à redescendre, car ils croient que l'augmentation est survenue trop rapidement.

Tel que nous l'avions déjà rapporté, les Bilderberg avaient demandé en 2005 que les prix du pétrole soient augmentés alors que le pétrole était seulement à 40 dollars le baril.

Au cours de la conférence en Allemagne, Henry Kissinger avait dit à ses compagnons participants que l'élite avait décidé de faire en sorte de doubler les prix du pétrole au cours des prochains 12 à 24 mois, ce qui représente exactement ce qui s'est produit.

Au cours de leur réunion de 2006 à Ottawa au Canada, les Bilderberg ont convenu de faire grimper les prix à 105 dollars le baril avant la fin de 2008. Puisque cet objectif a été fracassé depuis des mois, l'accélération vers les 150 dollars dépasse largement l'objectif des Bilderberg et c'est pour cette raison que l'élite exprime le désir de refroidir les prix au moins à court terme.

Seulement deux jours après son départ des Bilderberg, le président de la Fed Ben Bernanke, George W. Bush et d'autres exprimaient leur soutien à un dollar fort et Bernanke a laissé entendre que les taux d'intérêt pourraient augmenter, ce qui a immédiatement provoqué une chute des prix du pétrole en accord avec le consensus des Bilderberg.

Traduit par Dany Quirion pour Alter Info

Source :[ http://prisonplanet.com/articles/june2008/061008_secret_agenda.htm]url: http://prisonplanet.com/articles/june2008/061008_secret_agenda.htm
 




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