lundi 30 novembre 2009

Interdire Noël par intolérance ?

Ils nous ont interdit Noël notamment au CHUV, dans les hôpitaux et dans les écoles du Canton de Vaud ( sic )...

Résistons...Après les minarets, la burqa.

?ui=2&view=att&th=12544d2ede427c88&attid=0.1&disp=attd&realattid=ii_12544d2ede427c88&zw

La coupole fédérale et sa Croix en or.
Les ornements de la coupole et la Croix du Christ dressée en son sommet brillent à nouveau de tout leur éclat suite à la récente rénovation.

Les adversaires des minarets ont largement gagné et les partis "chrétiens" sautent dans le train de l'UDC.

Ils envisagent de nouvelles mesures protectrices, comme le signale la Neue Luzerner Zeitung.

La Basler Zeitung fait sa une de Christophe Darbellay. Le président du PDC a déclaré qu'il allait proposer à ses collègues du parlement d'interdire la burqa. Ce voile total corporel, symbole du fondamentalisme, doit disparaître de nos rues.

Selon le Tages-Anzeiger , le Parti évangélique veut une initiative pour inscrire l'empreinte chrétienne dans la Constitution helvétique. «On ne peut pas interdire à une classe de chanter Noël parce qu'il y a un élève musulman», résume le président du parti.


Le canton de Vaud
par exemple avait en effet interdit aux enseignants vaudois de faire apprendre aux enfants des chants de Noël chrétiens,
sur demande de musulmans ...

Extrait de l'annexe officielle ci-dessous:
"Le fait par exemple pour un élève de devoir se rendre dans une classe
décorée avec des étoiles et un sapin ne constitue pas une atteinte disproportionnée à ses
convictions religieuses. II faut par ailleurs relever que la place que prend Noël à l' école est tout a
fait marginale et souvent superficielle."

Donc, il est fortement recommandé par instructions verbales de ne rien faire de chrétien, surtout à Noël...
 
En résumé réel sous le chef d'oeuvre de langue de bois ci-dessous, les crèches et les chants et symboles de Noël ne sont pas les bienvenus, ni dans les écoles, ni au CHUV ( la crèche de l'entrée principale y est bannie par exemple, on n'y voit plus de bébés vivants comme de par le passé ) ni dans les autres bâtiments publics.
 

Canton de Vaud ( texte scanné en OCR )

Service des communes et des 
relations institutionnelles

Département des institutions et des 
relations extérieures

Rue Cite- Derrière 17 
1014 LAUSANNE

Direction

Tel. 021 / 316 40 80 
Fax 021/316 40 70

N/ref: eg/ez

V/ref:

Version scannée

Monsieur Jean-Paul JUBIN 
Secrétaire général du DFJ 
Rue de la Barre 8 
1014 Lausanne

Octroi de dispenses de cours avant la fête de Noël - Recommandations du GT interservices 
religions

Monsieur le Secrétaire général,

Le Département de la formation et de la jeunesse a interpellé le GT interservices religions (GT) 
pour que celui-ci se prononce sur des demandes de dispenses de cours formulées par des parents 
d'élèves musulmans
. Ces demandes de dispenses portent sur la période de décembre, au motif 
qu'il faut éviter à ces enfants de se trouver exposés aux activités liées a l' Avent et aux préparatifs 
de la fête de Noël. Le GT a examine cette question et vous fait part des éléments qui suivent.

Cadre juridique

Sans prétendre formuler un avis de droit, le GT affirme la nécessité de se mouvoir dans le cadre 
juridique suisse, en prenant en compte les critères concernant la liberté religieuse tels qu'ils ont 
été posés par la jurisprudence du Tribunal fédéral.

a/ Sources 
Art. 15 Cst fédérale : Liberté de conscience et de croyance

La liberté de conscience et de croyance est garantie.

2 Toute personne a le droit de choisir librement sa religion ainsi que de se forger ses convictions 
philosophiques et de les professer individuellement ou en communauté.

3 Toute personne a le droit d'adhérer a une communauté religieuse ou d'y appartenir et de 
suivre un enseignement religieux.

4 Nul ne peut être contraint d'adhérer a une communauté religieuse ou d'y appartenir, 
d'accomplir un acte religieux ou de suivre un enseignement religieux.

Art. 16 Cst-VD Liberté de conscience et de croyance

1 La liberté de conscience et de croyance est garantie.

2 Toute personne a le droit de choisir librement sa religion, ainsi que de se forger ses 
convictions philosophiques et de les professer individuellement ou en communauté.

3 Toute personne a le droit de se joindre a la communauté de son choix ou de la quitter.

4 Toute contrainte, abus de pouvoir ou manipulation en matière de conscience et de croyance 
sont interdits.

On se référera également a l'article 9 de la Convention européenne des droits de 1'Homme et a 
1'article 18 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques. Une abondante jurisprudence a été développée par Ie Tribunal fédéral et la Cour européenne des droits de 
1'Homme.

Certaines lois spéciales contiennent également des éléments ayant trait aux convictions;

religieuses. On mentionnera en particulier 1'article 4 de la lot scolaire vaudoise :

1 L'école respecte les convictions religieuses, morales et politiques des enfants et de leurs. 
parents.

2 Toute forme de propagande y est notamment interdite.

b/ Principes

Destinataires

La liberté religieuse, droit fondamental, protège les personnes physiques (parfois aussi les 
personnes morales) dans ses relations avec 1'Etat (effet vertical). Elle ne protège pas directement 
les personnes privées dans leurs relations avec d'autres personnes privées (physiques ou 
morales). L'État doit s'abstenir de violer les libertés et doit protéger celles-ci contre les atteintes 
provenant de tiers.

Contenu

Tant la liberté de conviction que la liberté de professer sa religion (protection d'actes individuels 
et collectifs) sont protégés.

Restrictions 
Une restriction à la liberté religieuse est possible aux conditions suivantes (art. 36 Cst fédérale):

- nécessite d'une base légale : plus 1'atteinte est grave, plus la base légale doit être claire;

-sauvegarde d'un intérêt public : protection de la morale, de 1'ordre, de la sécurité et de la santé 
publics; protection des droits d'autrui;

-respect du principe de proportionnalité : correspondance entre Ie but et les moyens mis en 
oeuvre.

II existe un noyau intangible : 1'interdiction de contraindre quelqu'un a adopter une conviction.

Le droit d'exprimer ses convictions religieuses, de les professer ou de les mettre en pratique dans 
des actes cultuels n'est pas protégé de manière absolue.

Relations entre 1'Etat et la religion

La neutralité tend a ce que toutes les conceptions existant dans une société pluraliste soient prises 
en compte sans esprit partisan. La laïcité de 1'Etat se résume en une obligation de neutralité qui 
lui impose de s'abstenir, dans les actes publics, de toute considération confessionnelle ou 
religieuse susceptible de compromettre la liberté des citoyens dans une société pluraliste. Elle 
vise a préserver la liberté de religion des citoyens, mais aussi a maintenir, dans un esprit de 
tolérance, la paix confessionnelle. La neutralité imposée a 1'Etat n'est pas absolue. Un canton 
peut accorder sa préférence a une ou plusieurs confessions. Ainsi, la nouvelle Constitution 
vaudoise accorde le statut d'institutions de droit public a 1'Eglise évangélique reformée et a 
1'Eglise catholique romaine. La communauté Israélite est quant a elle reconnue comme institution 
d'interet public. D'autres communautés religieuses pourront demander a être reconnues a ce titre, 
aux conditions prévues par la loi sur la reconnaissance, actuellement en consultation.

 
Demande de dispense générale de cours pendant le mois de décembre

Un élève ou son représentant peut invoquer 1'article 4 de la loi scolaire et 1'article 15 de la 
Constitution fédérale pour obtenir une dispense pour motifs religieux. La dispense ne pourra être 
refusée qu'aux conditions énoncées ci-dessus concemant les restrictions aux droits 
fondamentaux.

Le Tribunal fédéral (TF) s'est prononcé a plusieurs reprises sur des demandes de dispenses

d'assister à des cours pour des motifs religieux.

Les cas traités concernent soit des 
dispenses pour permettre a des élèves d'assister à des fêtes religieuses hors du cadre scolaire, soit 
des dispenses pour des cours spécifiques dont la fréquentation peut heurter la sensibilité 
religieuses des enfants ou de leurs parents. Le TF a ainsi considéré qu'on devait, à certaines 
conditions, accorder a une fillette musulmane une dispense de suivre des cours de natation 
mixtes. Mais 1'octroi de dispenses ne doit pas perturber le bon fonctionnement de l 'établissement
scolaire, ni menacer le bien de 1'enfant, en ne permettant par exemple plus d'assurer 1'egalite des 
chances.

A la lumière ce qui précède, plusieurs remarques doivent être formulées, qui sortent du cadre

Strictement juridique esquissé ci-dessus :

- 1'ecole est neutre du point de vue confessionnel. Elle doit le rester y compris durant les périodes 
de fêtes religieuses, en tenant en particulier compte des sensibilités des enfants présents dans les 
classes. II ne serait par exemple pas acceptable d'obliger un élève non chrétien a participer a une 
célébration religieuse. La neutralité confessionnelle de 1'ecole n'implique toutefois pas qu'on y 
fasse abstraction des fêtes civiles et religieuses qui ponctuent 1'année scolaire;

-si la fête de Noël est indiscutablement une fête chrétienne, elle possède une dimension 
culturelle qui dépasse son fondement religieux. De nombreuses personnes non chrétiennes 
fêtent Noël en faisant totalement abstraction de sa dimension religieuse. La prédominance de 
symboles non religieux comme le Père Noël ou le sapin en atteste. Ces symboles emplissent 
1'espace public et prive durant les semaines qui précèdent Noël. La signification de cette fête ne 
peut ainsi être réduite a son aspect religieux. Elle fait partie intégrante de la culture majoritaire 
de notre canton;

-on peut attendre des personnes de toutes origines qui vivent dans le canton de Vaud qu'elles 
acceptent d'être confrontées aux expressions de la culture majoritaire. Les fondements chrétiens 
de celle-ci ne doivent pas être nies ou occultes. Le Tribunal fédéral a par exemple admis que 
1'enseignement peut être base sur de tels fondements, dans la mesure ou ils constituent une 
référence aux valeurs de la civilisation dans laquelle nous vivons. Cela ne signifie pas que les 
personnes issues d'autres cultures doivent nier leurs appartenances. Mais il est essentiel pour la 
cohésion d'une société multiculturelle que les citoyens se rencontrent dans un esprit de 
tolérance et d'ouverture, dans un processus qui implique toutes les parties. Le fait pour des 
parents de refuser que leurs enfants soient exposés aux expressions le plus souvent culturelles 
liées aux festivités de Noël apparaît comme un manque d'ouverture envers la culture 
majoritaire. Cette attitude n'est pas propre à favoriser la cohabitation harmonieuse entre 
personnes d'origines diverses;

- certaines traditions liées a la fête de Noël peuvent heurter la sensibilité religieuse de personnes 
de confession musulmane. Si 1'islam par exemple considère Jésus comme un prophète, il ne lui 
accorde pas la place prééminente qu'il a dans le christianisme. Un accent particulier mis durant 
la fête de Noël sur la filiation divine de Jésus, sur 1'histoire de sa vie, sur le fait qu'il a été 
crucifié peut sembler choquant aux yeux de certains musulmans.

Les réponses qui peuvent être apportées aux demandes de dispenses sont de trois types :

1. Octroi d'une dispense générale durant le mois de décembre

Cette mesure répondrait à la demande des parents en assurant que leur sensibilité et celle de leurs 
enfants soit pleinement respectée. Pour limiter le retard scolaire engendre par 1'absence des 
élèves, des programmes d'enseignement à domicile, assures par les parents, pourraient être mis 
sur pied.

2. Refus d'accorder une dispense

L'intérêt public fondant un tel refus parait avéré : il s'agit de préserver les intérêts des élèves a 
suivre la scolarité, d'assurer le bon fonctionnement de 1'ecole et de maintenir la paix 
confessionnelle dans un esprit de tolérance.

Une absence de plusieurs semaines a un impact non négligeable sur le niveau d'un élève. Si un 
enseignement à domicile devait être organisé pour y remédier, cela aurait des conséquences 
lourdes sur 1'organisation des établissements scolaires. Assurer un tel enseignement durant 
plusieurs semaines impliquerait en effet un travail important de la part de 1'ensemble des 
enseignants et un nombre important de dispenses serait susceptible de perturber gravement Ie 
fonctionnement scolaire.

II a déjà été exposé que le contenu de 1'enseignement doit rester neutre du point de vue 
confessionnel. Sauf exceptions, des cours a contenu confessionnel ne peuvent être donnes dans Ie 
cadre de 1'enseignement obligatoire. Cependant, 1'ecole a aussi pour mission de transmettre un 
patrimoine culturel. Celui-ci, dans notre pays, est en grande partie fonde sur 1'histoire et les 
traditions chrétiennes. La fête de Noël est une partie intégrante et importante de notre héritage et 
il est du rôle de 1'ecole de transmettre sa signification, tant religieuse que culturelle.
 

3. Dispenses particulières

Dans certains cours, 1'aspect religieux attache a la fête de Noël peut apparaître d'une manière 
propre a heurter la sensibilité religieuse d'élèves ou de parents non chrétiens. On peut par 
exemple penser aux cours de chants. Certains chants de Noël contiennent en effet des messages 
contraires aux convictions de certaines personnes. Les enseignants doivent rester attentifs a ces 
questions. Une dispense particulière peut parfois constituer la meilleure manière de préserver les 
intérêts de toutes les parties.

Le GT considère qu'il ne faut pas entrer en matière pour 1'octroi de dispenses générales durant Ie 
mois de décembre. Les inconvénients de cette mesure ont été exposes. II ne parait pas contraire 
au principe de la proportionnalité d'obliger tous les élèves a suivre les cours durant la période qui 
précède Noël. Le principe de neutralité garantit un enseignement neutre du fait religieux, y 
compris dans le cadre de la fête de Noël. II faut toutefois rappeler aux enseignants ce principe et 
les encourager a être attentifs a prendre en compte les sensibilités des élèves qui ne sont pas de 
culture chrétienne. II apparaît également que le fait même de vivre dans le canton de Vaud 
amène ses habitants a être confrontes aux principaux événements culturels et religieux qui y ont 
lieu.

II n'est pas souhaitable que 1'ecole se coupe de se coupe de cette tradition en ne 1'incluant pas dans le contenu de ses cours, avec toute la prudence nécessaire pour satisfaire aux exigences de la 
neutralité confessionnelle. Le fait par exemple pour un élève de devoir se rendre dans une classe 
décorée avec des étoiles et un sapin ne constitue pas une atteinte disproportionnée a ses 
convictions religieuses. II faut par ailleurs relever que la place que prend Noël à 1'école est tout a 
fait marginale et souvent superficielle. On ne saurait parler d'un "esprit" religieux de Noël qui 
concernerait 1'ensemble des cours.

Sur la base de ce qui précède, le GT interservices religions émet les recommandations suivantes :

-refuser d'accorder des dispenses générales pour la période précédant la fête de Noël;

-chercher le dialogue avec les parents;

-examiner au cas par cas des demandes de dispenses pour des cours ou un accent 
particulier est mis sur la fête de Noël, d'une manière susceptible de heurter la sensibilité 
religieuse d'enfants non chrétiens et de leurs parents. L'octroi de dispenses doit toutefois 
demeurer L'exception;

-rappeler aux enseignants les conséquences du principe de neutralité confessionnelle;

-conseiller aux enseignants d'être attentifs aux sensibilités religieuses d'élèves non 
chrétiens.

Veuillez agréer, Monsieur le Secrétaire général, l'expression de mes sentiments très distingués.

                     
                     
                     
                     
                    Eric Golaz

                President du GT interservices religions




Commentaires:

L'extrait ci-dessous recommande en fait de supprimer tout symbole vraiment chrétien...

"Le fait par exemple pour un élève de devoir se rendre dans une classe 
décorée avec des étoiles et un sapin ne constitue pas une atteinte disproportionnée a ses 
convictions religieuses.
"

Signalons que "certains fanatiques" sont même choqués par des sapins...

Tout ceci au pays du "Liberté et Patrie", devise du Canton.

Si on choisit la Liberté, on n'a plus de Patrie et si on choisit la Patrie, on n'a plus de Liberté.

Voici l'inversion absolue des valeurs encore majoritaires dans la population.

Et les électeurs vont-ils continuer longtemps de choisir ceux qui les ridiculisent avec de creuses promesses ?

Voir aussi le gouvernement socialiste neuchâtelois qui coupait juste avant Noël les subventions familiales...

Coupole

À l'origine, un éclairage intérieur la transformait en une immense lanterne censée diffuser sa lumière aux quatre coins du pays. ...

Les ornements de la coupole et la Croix du Christ dressée en son sommet brillent à nouveau de tout leur éclat suite à la récente rénovation.

«Le Palais fédéral à Berne, c'est l'Elysée, Matignon, le palais Bourbon et le palais du Luxembourg réunis en un seul lieu. Une concentration unique au monde.»


Unus pro omnibus, omnes pro uno
locution latine qui signifie
« Un pour tous, tous pour un »
Elle est connue pour être la devise traditionnelle de la Suisse.

Pourquoi lever trois doigts ?

Il est traditionnel en Suisse de prêter serment en levant trois doigts de la main droite (pouce, index, majeur), et en pliant les deux autres, ceci depuis le serment des premiers confédérés à l'origine de la création de la Suisse, et en signe de la Trinité, car le serment  fut fait au nom de Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit, les trois personnes de la Trinité chrétienne.

Les deux doigts pliés en l'honneur de la nature divine et humaine du Christ.

Les conseillers fédéraux, aux Etats et nationaux élus à Berne prêtent aussi serment à Dieu de cette façon, sauf exceptions "socialistes".


Fichier:Kopp Vereidigung.JPG

http://www.youtube.com/watch?v=t6sBJ_NAw1I&feature=related

http://www.youtube.com/watch?v=vhIvzZcBz7Y&feature=related



http://nwerren.romandie.com/resserver.php?blogId=11609&resource=assermentationcf.jpg&mode=medium

La socialiste refuse de le faire...

http://www.youtube.com/watch?v=sNSJ9yFX6-w

http://www.youtube.com/watch?v=lQ1eFUnPwe8

http://www.youtube.com/watch?v=dj_t5t8zsXQ&feature=related

http://www.youtube.com/watch?v=t6sBJ_NAw1I&feature=related


http://www.youtube.com/watch?v=wloVl1udnfQ&feature=fvw


vendredi 27 novembre 2009

Alerte: 640 000 faux lingots d'or fourrés au tungstène.


Posted image

Bonjour,

je vous mets ci-dessous copie d'un extrait de la Chronique Agora qui
résume assez bien et en français une affaire que je suis depuis pas mal de
temps sur un forum auquel je contribue depuis 4 ans, affaire qui a été
très débattue sur des sites anglophones mais encore assez peu sur des
sites francophones avec une certaine audience. La c'est Philippe Béchade
(qui intervient régulièrement sur des radios et sur Boursorama) qui
reprend la chose qui semble donc commencer à sortir des sites
"intimistes" spécialisés et à être reprise à un niveau supérieur
d'audience...

Cela a à voir avec les manipulations au plus haut niveau (donc avec
implication des banques centrales et des principales banques entre autres
Goldman Sachs et JPM) du cours de l'or maintenu artificiellement à la
baisse depuis des années afin de maintenir à tout prix a la crédibilité
des "fiat monnaies" (et notamment le dollar) malgré les excès phénoménaux
de création monétaire: l'or est normalement le baromètre mesurant la perte
de valeur d'une monnaie (en fait une mesure de l'inflation - au sens de la
masse monétaire).

Je ne sais pas si vous êtes familiers avec cette affaires sur cette liste,
dans le cas contraire ça devrait être une bonne entrée en matière, sur la
base en outre des derniers événements assez spectaculaires: la découverte
avérée de 5600 lingots asiatiques fourrés au tungstène, et l'hypothèse de
plus en plus avancée par certains qu'une partie de l'or de fort Knox (on
parlerait de 640 000 barres) se serait transmutée en ce même métal...
mais n'y voyez aucune magie si ce n'est peut-être une certaine "alchimie
monétaire"!

Pour information, le GATA est l'organisme qui aux Etats Unis mène la lutte
depuis des années (y compris en justice) pour tenter de faire connaître la
manip, son site ici en anglais:

http://www.gata.org/

Long résumé très complet de leurs enquêtes et actions ici:
http://www.gata.org/node/8052

----------------------------------
http://www.la-chronique-agora.com/articles/20091125-2306.html

La Banque centrale britannique, sous l'impulsion d'un certain Gordon
Brown, vendit de juillet 1999 à mars 2002 pas moins de 395 tonnes d'or, et
ce au cours le plus bas depuis 25 ans, à livre sterling constante. Ces
tonnes ont été vendues par l'intermédiaire de ventes aux enchères
programmées tous les deux mois, réduisant ainsi les réserves de
l'Angleterre à un plancher historique de 314 tonnes -- contre 2 500 tonnes
au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, au début des années 50.

Apparemment sûr de vendre dans les pires conditions, le Trésor britannique
crut bon d'annoncer à l'avance les dates et les quantités d'or qu'il
offrirait sur le marché, dans un souci de "flexibilité et de transparence".

Mais il y a peut-être pire. Certaines Banques centrales, dont la Fed,
auraient discrètement prêté sous forme de SWAP (prêts entre banques) 
— et afin de rentabiliser un actif dormant — des quantités d'or bien
supérieures aux stocks officiels. A charge pour les emprunteurs — la plupart
s'empressant de vendre à leur tour cet or à découvert pour surfer sur la
tendance — de se débrouiller pour rembourser la Fed au cas où les cours se
mettraient à remonter, une hypothèse jugée alors très improbable.

De nombreux bons connaisseurs des turpitudes du marché aurifère sont plus
que jamais convaincus qu'il faudrait, pour solder toutes les positions
short et déboucler tous les SWAPS accumulés ces 15 dernières années,
beaucoup plus d'or que n'en détiennent les institutions précitées. Et
beaucoup plus d'or que ne pourraient en extraire du sol l'an prochain les
plus grandes sociétés minières — sur la base des quantités produites
annuellement, et qui sont connues avec un assez bon degré d'exactitude.

▪ Alors que l'once d'or battait son record absolu en dollars à 1 180 $ et
rééditait son zénith de mars 2008 en euros à 778 euros, me sont revenus en
mémoire divers articles bien documentés et concordants qui circulent sur
Internet et qui dépeignent une gigantesque arnaque aux faux lingots, dont
plusieurs mètres cubes — oui, cela représente des milliers de tonnes ! —
auraient atterri, et pas par hasard, dans les coffres fédéraux de Fort
Knox.

Il s'agirait de 640 000 barres de tungstène — même masse que l'or, mais
c'est un métal beaucoup plus dur et qui fond à des températures bien plus
élevées — de 400 onces plaquées à l'or fin. Elles ont été fabriquées par
une fonderie américaine ultrasophistiquée et ont reçu une immatriculation
tout à fait officielle. Cela se serait déroulé sous l'administration
Clinton et ces faux lingots, indétectables en cas d'immersion dans un
gabarit permettant d'identifier des faux lingots au plomb par exemple,
n'étaient probablement pas destinés à l'exportation.

Connaissez-vous Rob Kirby ? C'est un spécialiste reconnu de tout ce qui
touche au métal précieux. Il affirme connaître les gens qui ont les copies
des bons de transport des barres au tungstène, les adresses de livraison
et les dates. Ce qui n'aurait pas été stocké à Fort Knox aurait été vendu
sur le marché de l'or international. 5 600 à 5 700 fausses barres de 400
onces d'or viennent d'ailleurs d'être découvertes à Hong Kong.

Dans un premier temps, les spécialistes ont cru à une contrefaçon chinoise 
— on ne prête qu'aux riches — mais les numéros d'immatriculation
correspondent exactement à ceux provenant des lots fabriqués aux
Etats-Unis.

Les contrefacteurs — et rien ne prouve qu'il s'agit des Chinois, soyons
très clairs à ce sujet — ont peut-être poussé le souci de l'exactitude
jusqu'à graver les fausses barres avec des numéros qu'ils seraient
parvenus à se procurer de façon plus ou moins ingénieuse. Le NYMEX possède
en effet toutes les archives des cheminements des lingots.

Si Rob Kirby a réussi à récupérer de telles informations, d'autres que lui
peuvent également les détenir et en avoir fait un usage malhonnête, à
condition d'être bien organisé !

En effet, se procurer plusieurs dizaines de tonnes de métal industriel
raffiné, le fondre et le conditionner suppose une logistique de très haut
de gamme, le plaquage à l'or fin étant l'opération la plus simple de la
chaîne de fabrication.

D'après Rob Kirby, les lingots fourrés au tungstène ont essaimé de Londres
à Paris, en passant par Singapour, Francfort, Moscou, et peut-être aussi
dans les coffres des gens qui vendent de l'or papier.

Nous n'avons pas les moyens de pousser très loin nos propres
investigations mais les informations plus ou moins vérifiables qui
circulent ces dernières semaines suffisent à engendrer des comportements
de précaution — que nous décrivions en début de chronique — de la part
d'investisseurs qui n'auraient pas acheté une once d'or physique en temps
normal.
(fin du message)

USA, martial law , why ?


mercredi 25 novembre 2009

Les vaccins H1N1 à base de cellules souches sont illicites.

Les vaccins H1N1 à base de cellules souches sont illicites

Pour un catholique, cette position est confirmée par le Magistère explicite de l'Église qui, dans l'encyclique Evangelium vitæ - en se référant aussi à l'Instruction Donum vitæ de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi – affirme :

"L'Église a toujours enseigné, et enseigne encore, qu'au fruit de la génération humaine, depuis le premier moment de son existence, doit être garanti le respect inconditionnel qui est moralement dû à l'être humain dans sa totalité et dans son unité corporelle et spirituelle : l'être humain doit être respecté et traité comme une personne dès sa conception, et donc dès ce moment on doit lui reconnaître les droits de la personne, parmi lesquels en premier lieu le droit inviolable de tout être innocent à la vie".

Lignées cellulaires pour vaccins.

Les lignées cellulaires sont souvent obtenues à partir de cellules souches embryonnaires, puisque qu'elles peuvent se multiplier à l'infini.


Ces cellules souches embryonnaires sont des personnes humaines.

Académie pontificale pour la vie

Déclaration sur la production et l'usage scientifique et thérapeutique des cellules souches embryonnaires humaines

dimanche 10 février 2008, par Blaise

La finalité du présent document est d'apporter une contribution au débat qui se développe et ne cesse de s'amplifier dans la littérature scientifique et éthique, comme dans l'opinion publique, sur la production et l'utilisation des cellules souches embryonnaires. Par conséquent, en raison de l'importance croissante que prend le débat sur leurs limites et leur licéité, une réflexion s'impose pour mettre en évidence leurs implications éthiques.

Dans une première partie, on exposera très brièvement les données les plus récentes de la science sur les cellules souches, et les données de la biotechnologie sur leur production et leur utilisation. Dans une seconde partie, on attirera l'attention sur les problèmes éthiques les plus importants que soulèvent ces nouvelles découvertes et leurs applications.

Aspects scientifiques

L'expression "cellule souche" a pour définition communément acceptée - même si quelques aspects demandent encore un plus grand approfondissement - d'être une cellule qui a deux caractéristiques :

1) la capacité d'auto-renouvellement illimité, c'est-à-dire de se reproduire longtemps sans se différencier ;

2) la capacité de donner naissance à des cellules progénitrices de transition, avec une capacité limitée de prolifération, cellules dont proviennent des populations de cellules hautement différenciées (nerveuses, musculaires, hématiques, etc.). Depuis trente ans environ, ces cellules ont constitué un vaste domaine de recherches, soit dans des tissus adultes, soit dans des tissus embryonnaires et dans des cultures in vitro de cellules souches embryonnaires d'animaux d'expérimentation. Mais l'attention publique pour ces cellules a été récemment attirée par le franchissement d'un nouveau pas : la production de cellules souches embryonnaires humaines.

Les cellules souches embryonnaires humaines

La préparation de cellules souches embryonnaires humaines (ES, ESc, Embryo Stem cells) implique aujourd'hui :

1) la production d'embryons humains et/ou l'utilisation des embryons surnuméraires provenant de la fécondation in vitro ou de la cryoconservation ;

2) leur développement jusqu'au stade de blastocyste initial ;

3) le prélèvement des cellules de l'embryoblaste ou masse cellulaire interne (ICM) - opération qui nécessite la destruction de l'embryon ;

4) la mise en culture de ces cellules sur une couche nourricière de fibroblastes embryonnaires irradiés de rats en terrain adapté, où elles se multiplient et s'associent jusqu'à former des colonies ;

5) mises en culture répétées des cellules des colonies obtenues, qui conduisent à la formation de lignées de cellules capables de se multiplier indéfiniment, tout en conservant les caractéristiques de cellules souches (ES) pendant des mois et des années.

Cependant, elles ne constituent que le point de départ pour la préparation des lignées de cellules différenciées, à savoir des cellules qui possèdent les caractéristiques propres aux différents tissus (musculaires, nerveux, épithéliales, hématiques, germinaux, etc.). Les méthodes pour les obtenir sont encore à l'étude ; mais l'inoculation d'ES humaines chez les animaux d'expérimentation (rat), ou leur culture in vitro en terrain conditionné jusqu'à leur association, ont démontré qu'elles sont capables de donner naissance à des cellules différenciées qui dériveraient, dans le développement normal, de trois petits follicules embryonnaires différents : endoderme (épithélium intestinal), mésoderme (cartilage, os, muscle lisse et strié) et exoderme (épithélium neural, épithélium squameux).

Ces résultats ont ébranlé le monde scientifique autant que biotechnologique - en particulier médical et pharmacologique - de même que le monde commercial et médiatique : grandes apparaissaient les espérances laissant envisager que les applications qui pourraient en résulter ouvriraient des chemins nouveaux et plus sûrs pour la thérapie de maladies graves, chemins que l'on est en train de rechercher déjà depuis des années. Mais, c'est surtout le monde politique qui fut ébranlé. Aux États-Unis en particulier, face au Congrès, qui depuis des années déjà refusait de soutenir avec des fonds fédéraux des recherches dans lesquelles seraient détruits des embryons humains, les réponses furent entre autres : les fortes pressions du NIH (National Institutes of Health) afin d'obtenir des fonds au moins en vue de l'utilisation des cellules souches produites par des groupes privés ; et les recommandations de la part du NBAC (National Bioethics Advisory Committee), institué par le Gouvernement fédéral pour l'étude du problème, afin que soient octroyés des fonds publics non seulement pour la recherche sur les cellules souches embryonnaires, mais aussi pour leur production ; plus encore on insiste pour que soit définitivement annulé l'avis en vigueur qui fait office de loi sur l'usage des fonds fédéraux pour la recherche sur les embryons humains.

Vont également dans le même sens la Grande-Bretagne, le Japon et l'Australie.

Le clonage thérapeutique

Il était apparu évident que l'usage thérapeutique des ES, comme telles, comportait des risques notables, puisqu'elles étaient cancérigènes, comme on l'avait constaté dans l'expérimentation sur le rat. Il aurait donc été nécessaire de préparer des lignées spéciales de cellules différenciées en fonction des besoins ; et il ne semblait pas possible de les obtenir dans un court laps de temps. En réalité, même si on avait réussi, il aurait été bien difficile d'être certain de l'absence totale de cellules souches dans ce qui est inoculé ou dans l'implant thérapeutique, avec les risques qui s'y rattachent ; et, de plus, on aurait dû recourir à des traitements ultérieurs pour surmonter l'incompatibilité immunologique. Pour ces raisons, on proposa trois chemins de "clonage thérapeutique", qui puissent préparer des cellules souches embryonnaires humaines pluripotentes avec un patrimoine génétique bien défini, cellules auxquelles on ferait emprunter ensuite la différenciation désirée.

1. Transfert du noyau d'une cellule d'un sujet donné dans un oocyte humain énucléé, suivi d'un développement embryonnaire jusqu'au stade de blastocyste et de l'utilisation des cellules de la masse cellulaire interne (ICM), en vue d'obtenir les ES et, à partir d'elles, les cellules différenciées souhaitées.

2. Transfert du noyau d'une cellule d'un sujet donné vers un oocyte d'un autre animal. Un éventuel succès devrait conduire - comme on le suppose - au développement d'un embryon humain, qu'on pourrait utiliser comme dans le cas précédent.

3. Reprogrammation du noyau d'une cellule d'un sujet donné en fusionnant le cytoplasme des ES avec le karyoplaste d'une cellule somatique, obtenant ainsi un "cybride" : une telle possibilité est encore à l'étude. De toute façon, même cette voie semblerait exiger une préparation préalable des ES d'embryons humains.

Au stade actuel, la recherche scientifique s'oriente de préférence vers la première voie, mais il est clair que, du point de vue moral, comme nous le verrons, les trois solutions envisagées sont inacceptables.

Les cellules souches adultes

À partir des études sur les cellules souches de l'adulte (ASC - Adult Stem Cells), réalisées durant une trentaine d'années, il était apparu clairement que, dans de nombreux tissus adultes, sont présentes des cellules souches, capables de ne donner naissance qu'à des cellules propres à un tissu donné. On ne pensait donc pas à la possibilité de leur reprogrammation. En revanche, au cours de ces dernières années, on découvrit aussi dans différents tissus humains des cellules souches pluripotentes - dans la moelle osseuse (HSCs), dans le cerveau (NSCs), dans le mésenchyme (MSCs) de divers organes et dans le sang du cordon ombilical (P/CB, placental/Cord blood) - capables alors de donner naissance à plusieurs types de cellules, en majorité hématiques, musculaires et nerveuses. On a vu comment les reconnaître, comment les sélectionner, comment les stimuler dans leur développement et comment les conduire à former différents types de cellules matures au moyen de facteurs de croissance et de protéines régulatrices. Un chemin notable a même déjà été parcouru dans le domaine expérimental, mettant également en application les méthodes les plus avancées d'ingénierie génétique et de biologie moléculaire par l'analyse du programme génétique qui agit dans les cellules souches, et par la transduction de gènes désirés dans des cellules souches ou progénitrices qui, implantées, sont capables de restituer leurs fonctions spécifiques à des tissus endommagés. Il suffit de souligner, sur la base de quelques travaux cités en note, que, chez l'homme, les cellules souches de la moelle osseuse, à partir desquelles se forment toutes les lignées de cellules hématiques, ont comme marqueur de reconnaissance la molécule CD34 et que, purifiées, elles sont capables de reconstituer l'intégralité de la population de cellules hématiques chez les patients qui reçoivent des doses ablatives de radiations et de chimiothérapie, et cela à une vitesse proportionnelle à la quantité utilisée de cellules. Plus encore, on a déjà des indices sur la manière d'orienter le développement des cellules souches nerveuses (NSCs) en utilisant différentes protéines - parmi lesquelles la neuroréguline et la protéine 2 osteomorphogène (BMP2, Bone Morphogenetic Protein 2) -, qui sont capables de conduire les NSCs à devenir des neurones ou des cellules gliales (cellules neuronales de soutien, productrices de myéline) ou encore du muscle lisse.

La satisfaction, malgré tout prudente, avec laquelle se concluent beaucoup des travaux cités est un indice des grandes promesses que les "cellules souches adultes" permettent d'entrevoir pour une thérapie efficace de nombreuses pathologies. Ainsi, D. J. Watt et G. E. Jones affirment : "Les cellules souches musculaires, de la lignée myoblastique embryonnaire ou adulte, peuvent devenir des cellules de plus grand intérêt pour des tissus différents du tissu d'origine, et être la clé de thérapies futures, même pour des maladies autres que des maladies d'origine myogène" (p. 93) ; J. A. Nolta et D. B. Kohn soulignent : "Les progrès dans l'utilisation de la transduction génique dans les cellules souches hématopoïétiques ont conduit à lancer des expérimentations cliniques. Les informations que l'on en obtiendra guideront les développements futurs. En définitive, la thérapie génique pourra permettre de traiter des maladies génétiques et acquises sans rencontrer les complications dues aux transplantations de cellules allogènes" (p. 460) ; et D. L. Clarke et J. Frisén confirmaient : "Ces études suggèrent que les cellules souches dans les différents tissus adultes peuvent être beaucoup plus proches, malgré ce que l'on pensait jusque-là, des cellules embryonnaires humaines, jusqu'à avoir dans certains cas un répertoire très semblable" et " elles démontrent que des cellules nerveuses adultes ont une large capacité de développement et sont potentiellement aptes à être utilisées pour produire une variété de sortes de cellules pour des transplantations en cas de maladies diverses".

Tous ces progrès et les résultats déjà obtenus en ce qui concerne les cellules souches de l'adulte (ASC) laissent donc entrevoir non seulement leur grande plasticité, mais aussi leur grande capacité d'utilisations, vraisemblablement pas différente de celle des cellules souches embryonnaires (ES), étant donné que la plasticité dépend en grande partie d'un contrôle génétique, qui pourrait être reprogrammé.

Évidemment, il n'est pas encore possible de comparer les résultats thérapeutiques obtenus ou ceux qui peuvent l'être en utilisant les cellules souches embryonnaires et les cellules souches adultes. En ce qui concerne ces dernières, des expérimentations cliniques sont déjà en cours dans différents laboratoires pharmaceutiques ; elles laissent entrevoir de bons succès et offrent des espoirs sérieux dans un avenir relativement proche. En ce qui concerne les premières, même si différentes approches expérimentales donnent des éléments positifs, leur application dans le domaine clinique - en raison des graves problèmes éthiques et légaux qui y sont liés - demande une nouvelle et sérieuse prise en considération et un grand sens de la responsabilité face à la dignité de tout être humain.

Problèmes éthiques

Étant donné la nature du document, on formulera brièvement les problèmes éthiques essentiels posés par ces nouvelles technologies, indiquant la réponse qui se dégage d'une prise en considération attentive du sujet humain depuis le moment de sa conception ; cette prise en considération est à la base de la position affirmée et proposée par le Magistère de l'Église.

Le premier problème éthique, fondamental, peut être ainsi formulé : "Est-il moralement licite de produire et/ou d'utiliser des embryons humains vivants pour la préparation d'ES ?"

La réponse est négative, pour les raisons suivantes :

1. Sur la base d'une analyse biologique complète, l'embryon humain vivant est - à partir de la fusion des gamètes - un sujet humain avec une identité bien définie, qui, dès ce moment-là, commence son propre développement de façon coordonnée, continue et graduelle, de sorte qu'il ne pourra être considéré, à aucun stade ultérieur, comme un simple amas de cellules.

2. Il s'ensuit que, comme "individu humain", il a droit à sa vie propre ; c'est pourquoi toute intervention qui n'est pas en faveur de l'embryon lui-même constitue un acte qui lèse ce droit. La théologie morale a depuis toujours enseigné que, dans le cas du "ius certum tertii", le système du probabilisme n'est pas applicable.

3. Par conséquent, l'ablation de la masse cellulaire interne (ICM) du blastocyste, qui altère de façon grave et irréparable l'embryon humain, en arrêtant son développement, est un acte gravement immoral et donc gravement illicite.

4. Aucune fin considérée comme bonne, telle l'utilisation de cellules souches qui pourraient en être obtenues pour la préparation d'autres cellules différenciées en vue de traitements thérapeutiques dont on pourrait beaucoup attendre, ne peut justifier une telle intervention. Une fin bonne ne rend pas bonne une action en soi mauvaise.

5. Pour un catholique, cette position est confirmée par le Magistère explicite de l'Église qui, dans l'encyclique Evangelium vitæ - en se référant aussi à l'Instruction Donum vitæ de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi – affirme : "L'Église a toujours enseigné, et enseigne encore, qu'au fruit de la génération humaine, depuis le premier moment de son existence, doit être garanti le respect inconditionnel qui est moralement dû à l'être humain dans sa totalité et dans son unité corporelle et spirituelle : l'être humain doit être respecté et traité comme une personne dès sa conception, et donc dès ce moment on doit lui reconnaître les droits de la personne, parmi lesquels en premier lieu le droit inviolable de tout être innocent à la vie".

Le deuxième problème éthique peut être formulé ainsi : est-il moralement licite de réaliser le "clonage thérapeutique" à travers la production d'embryons humains et la destruction qui en résulte pour la production d'ES ?

La réponse est négative, pour la raison suivante :

Tout type de clonage thérapeutique qui implique la production d'embryons humains puis leur destruction, en vue d'en obtenir des cellules souches, est illicite, car on revient à la question éthique précédemment exposée, qui ne peut recevoir qu'une réponse négative.

Le troisième problème éthique peut être formulé ainsi : Est-il moralement licite d'utiliser les ES et les cellules différenciées qui en proviennent, éventuellement fournies par d'autres chercheurs ou que l'on peut trouver dans le commerce ?

La réponse est négative, car au-delà du partage, formel ou non, de l'intention moralement illicite de l'agent principal, dans le cas présent, il y a une coopération matérielle très proche dans la production et la manipulation d'embryons humains de la part des producteurs ou des fournisseurs.

En conclusion, le sérieux et la gravité du problème éthique posé par la volonté d'étendre au domaine de la recherche humaine la production et/ou l'utilisation d'embryons humains, même dans une perspective humanitaire, apparaissent comme évidents.

Le fait, désormais vérifié, qu'il est possible d'utiliser des cellules souches adultes pour atteindre les finalités auxquelles on souhaiterait parvenir avec les cellules souches embryonnaires - même s'il faut encore beaucoup de développements ultérieurs dans l'un et l'autre domaines avant d'avoir des résultats clairs et définitifs - indique la première position comme la voie la plus raisonnable et la plus humaine en vue d'un progrès convenable et valable dans ce domaine nouveau qui s'ouvre à la recherche et qui permet d'envisager des applications thérapeutiques prometteuses. Cela représente sans aucun doute une grande espérance pour un bon nombre de personnes qui souffrent.

Le 25 août 2000

Le Président, Prof. Juan de Dios Vial Correa

Le Vice-Président, S.E. Mgr Elio Sgreccia

Accueil du site > Point de Vue Catholique > Bioéthique > Déclaration sur la production et l'usage scientifique et (...)

"Un officier catholique de la Garde côtière étatsunienne, Joseph Healy, avait refusé la vaccination obligatoire contre l'hépatite A parce que le vaccin proposé était fabriqué à partir d'un enfant avorté à 14 semaines.

La Garde côtière permet des exemptions religieuses pour ceux dont les croyances s'opposent à l'immunisation, mais ses supérieurs ont refusé l'exemption au lieutenant-commandant Healy sous prétexte que la foi catholique ne s'oppose pas à la vaccination (ce qui est certes vrai). L'officier ayant été en justice la Garde côtière vient - ce 9 mai - de dire qu'elle accordait l'exemption demandée. Ceci attire l'attention sur une horrible réalité : aujourd'hui de nombreux vaccins ... sont fabriqués à partir d'enfants avortés !!! L'association Children of God lutte contre cette pratique et demande au moins l'obligation de renseignement sur les sources des vaccins. ...

L'Académie pontificale pour la vie a rédigé un excellent document sur la question, très précis, en anglais, intitulé : Moral Reflections on vaccines prepared from Stem Cells derived from aborted Human Foetuses. Le document fait une liste provisoire de vaccins provenant de cadavres d'embryons (e.g. Poliovax contre la polio, Imovax contre la rage…), puis étudie la gravité morale des différentes coopérations avec cette horreur : la préparation, la distribution et la publicité, pour de tels vaccins, sont illicites car constituent une coopération formelle passive à l'avortement; les producteurs de tels vaccins se rendent coupables d'une coopération matérielle passive s'ils ne recherchent pas d'autre source de vaccin pour la même maladie; les utilisateurs, simples citoyens, commettent une coopération matérielle passive et éloignée au mal, d'autant que cela renforce le consensus social d'acceptation de la pratique."

Ces entreprises fabriquent leurs vaccins avec des embryons tirés d'avortements

Merck, GSK Merck, GSK Sanofi, Berna GSK Sanofi Merck, GSK Merck GSK. Merck Merck. Merck. Sanofi Pasteur Sanofi Pasteur, GSK Sanofi Pasteur Amgen Eli Lilly Merck. Acambis Crucell/NIH MedImmune Vaxin, Sanofi Merck, Novartis

S. Ertelt: USA: Vaccins H1N1 moralement OK

En lisant l'article de la Tribune de Genève de ce samedi-dimanche sur le vaccin H1N1, j''ai particulièrement apprécié le fait que personne, y compris au niveau du personnel de la santé, ne sera obligé d'être vacciné. Cependant si l'article mentionne  le scalène dans la composition du vaccin H1N1 (un risque ? http://fr.answers.yahoo.com/question/index?qid=2009... http://desiebenthal.blogspot.com/2009/09/questions-sur-un...  ) il ne répond pas à la question fondamentalement éthique : ce vaccin (ainsi que les vaccins saisonniers…)  utilise t'il des cellules d'origine humaine ?  Les citoyens américains ont réussi, dans ce cas précis, à faire prévaloir leur droit fondamental à l'objection de conscience ;  ils seront donc vaccinés éthiquement.  Et nous ?

Un groupe pro-vie qui surveille les vaccinations a le plaisir de signaler que les nouveaux vaccins H1N1 de la grippe porcine que le gouvernement fédéral distribuera le mois prochain n'utilisent pas de cellules de bébés tués par les avortements. D'autres vaccinations ont été condamnées pour s'appuyer sur de telles cellules dans leur formulation de vaccins.

Children of God for Life affirme à LifeNews.com que les 4 nouveaux vaccins H1N1 (grippe porcine) approuvés à la fin de la semaine passée par le FDA n'utilisent pas des lignées de cellules fœtales avortées.

Les 4 vaccins sont faits par Sanofi Pasteur, Novartis, CSL and Medimmune et tous utilisent les oeufs de poussin au lieu des cellules des humains.

Debi Vinnedge, directrice du groupe explique à LifeNews.com. : "Nous sommes satisfaits de constater que les compagnies pharmaceutiques ont choisi ces lignées cellulaires ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Lign%C3%A9e_cellulaire ) pour les vaccins H1N1 de cette année. Il y a suffisamment de préoccupations au sujet de la santé et de la sécurité publiques sans que l'on complique les problèmes avec des questions morales."

Vinnedge fit remarquer qu'il y a deux méthodes pour produire des vaccins contre la grippe et le H1N1: Des embryons de poussins ou des cultures cellulaires. ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Culture_cellulaire ).

L'embryon de poussin est la méthode standard qui a été utilisée pour produire tous les vaccins contre la grippe depuis des années, dit-elle. Le problème avec cette méthode, c'est que chaque fois que l'on a besoin d'un nouveau lot de vaccins, on doit utiliser des oeufs frais ce qui rend plus difficile de mettre les vaccins à la disposition du marché en temps voulu pour correspondre à la saison grippale annuelle.

De ce fait, l'industrie pharmaceutique a travaillé sur une méthode qui accélérerait le développement et le temps du processus en utilisant une culture cellulaire établie. A la différence de l'embryon de poussin, on a développé des lignées cellulaires approuvées par le FDA et on les a congelé pour un usage futur de façon à ce que le temps de production soit considérablement réduit.

Plusieurs compagnies pharmaceutiques telles que Medimmune, Protein Science and Novavax sont en train de développer ces futurs vaccins contre la grippe en utilisant une culture cellulaire morale du type MDCK ou du type cellules d'insectes. Mais certains fabricants comme Sanofi Pasteur et Vaxin sont en train de développer les cultures cellulaires de leurs vaccins en utilisant des lignées de cellules fœtales avortées, PER C6.

Pour Vinnedge, "Il n'est absolument pas nécessaire d'utiliser des lignées de cellules foetales avortées."

Elle poursuit: "Si ces compagnies avaient vraiment à cœur la santé du public, elles prendraient en considération les préoccupations morales de millions de familles qui vont refuser leurs produits."

Vinnedge a suivi de près les processus de culture cellulaire et les premiers essais cliniques montrent que les vaccins élaborés moralement seront les premiers à toucher le marché --- un soulagement bienvenu à la fois pour les parents et les professionnels de la santé qui ont pressé l'industrie d'utiliser des lignées cellulaires produites éthiquement.  

Un peu plus tôt cette année, le FDA a également approuvé les vaccins habituels contre la grippe pour la saison 2009-2010 qui  sont aussi produits moralement à base d'œufs de poussin.

L'avocate pro-vie remarque que si les Centers for Disease Control et le FDA veulent s'assurer que le plus de gens possibles reçoivent ces futurs vaccins, il serait sage d'encourager les compagnies pharmaceutiques à utiliser des lignées cellulaires morales.

"Il n' y a pas de raison pourquoi quelqu'un devrait compromettre la santé et la sécurité de sa famille à cause de leurs profondes convictions morales et religieuses,"  conclut Vinnedge. "Il est grand temps que notre gouvernement et l'industrie pharmaceutique commencent à écouter le public."

STEVEN ERTELT,  New H1N1 Swine Flu Vaccines Don't Rely on Cells From Babies Killed in Abortion, 21 septembre 2009 http://www.lifenews.com/nat5490.html  With permission and many thanks!

Children of God for Life - http://www.cogforlife.org

http://www.cogforlife.org/SCPIJune2009news.pdf Possible corrélation entre autisme et vaccination cannibale

http://www.soundchoice.org/

 

Et pis…

Ps 1. http://www.lifenews.com/int1328.html Le vote de l'Irlande – sous hautes surveillance et  pression européennes - approchant, se on rappellera que la Pologne a été condamnée par la Cour Européenne pour être une nation pro vie (en pseudo violation de l'article 8) et qu'un journal polonais vient d'être condamné à payer une amende astronomique pour avoir critiqué la décision d'une femme à avorter.

Ps.2 http://www.lepost.fr/article/2009/08/26/1670339_elle-recl... http://www.pi-news.net/2009/08/die-linke-embryos-sind-zel...  http://wikileaks.org/leak/die-linke-spaetabtreibung.pdf  Frau Huberty réclame le droit de tuer un enfant jusqu'à l'âge de 3 ans.

Ps 3 http://www.libertepolitique.com/respect-de-la-vie/5552-eu...  Tout est lié ? Euthanazie : les Pays-Bas montrés du doigt par les Nations Unies ! Les papis et mamies néerlandais se réfugient en Allemagne pour éviter le zèle exterminateur de leurs toubibs tout puissants et de leurs proches empressés.

Ps.4 http://www.libertepolitique.com/actualite/54-internationa...  Le Lancet, la production de 10 milliards de préservatifs et le réchauffement climatique…

ps.5 http://www.zigonet.com/mariage/des-indiens-ont-pour-sloga... Inde: Des épouses pour nos votes!

Ps.6: www.uklifeleague.com... Au 21.9.2009: http://www.medicalnewstoday.com/articles/164479.php Presque 400 avortements médicaux ont été pratiqués dans 2 cliniques de généralistes au cours de cette année (d'août 2008 à juillet 2009) depuis l'autorisation donnée au premier cabinet de GP. The LifeLeague  says:  We will continue to campaign against this truly disgusting development, please click here to urge your MP to do all in their power to oppose abortions being carried out in GP surgeries .http://www.guardian.co.uk/science/2009/sep/16/abort... Les femmes qui ont eu un avortement peuvent encourir un risque accru de donner subséquemment naissance à des bébés prématurés ou de faible poids, selon une étude qui va alimenter encore plus le débat sur l'avortement. The LifeLeague says: Nous accueillons cette révélation comme une autre preuve fondant la confirmation de la cause pro vie. http://www.guardian.co.uk/lifeandstyle/2009/sep/13/mother... Les femmes peuvent risquer leur vie et leur compte en banque avec les traitements in vitro

 

http://www.youtube.com/watch?v=8Me2oOA_Ntg&NR=1

14:19 Publié dans Résistance | Lien permanent | Commentaires (0) | Trackbacks (0) | Envoyer cette note



mardi 24 novembre 2009

Argent provincial en Argentine

                                             Conférence du Docteur Osvaldo CIRNIGLIARDO,
                                                       de Tucumán, Argentine
 

Votre Éminence Cardinal Bernard Agré,

 
Messeigneurs les Évêques, les Directeurs des Pèlerins de Saint Michel et les autres participants.
 
J'ai le grand honneur d'être présent en cette semaine d''Études, en en premier lieu, je désir être le transmetteur du salut des habitants de la Province de Tucumán, Argentine, qui m'ont élu comme législateur du Parti Travailliste (Partido Laborista).
 
Ainsi, je crois que je suis l'unique homme politique à participer à cet événement ici avec l'espoir d'apprendre des méthodes alternatives qui puissent soulager les maux des peuples. Vous me voyez ravi par tout ce que j'entends ici, et de constater que lorsque nous pratiquons les mêmes thèmes et avons des conceptions identiques, nous agissons de la même manière en n'importe quel endroit du monde, même sans nous connaître.
 
Ces jours-ci, nous avons appris ce singulier mécanisme du Crédit-Spécial qui confirme ce que nous pensons avec d'autres que le développement intégral de l'homme doit être anthropocentrique, donc le centre de nos savoirs. En ce sens, aucune doctrine politique, religieuse, économique ou sociale ne peut avoir d'autre objectif.
 
Les réalités du manque de ressource et de la pauvreté que j'ai écouté ici me touchent particulièrement. Mais je dois vous avouer que quoique je vienne d'un pays riche de toutes sortes de ressources naturelles, la pauvreté le touche de la même façon. L'Argentine, qui a la capacité d'alimenter 380 millions d'habitants en est habitée par 40 millions, dont 25 millions vivent sous le seuil de la pauvreté. Parmi ceux-ci, 10 millions sont indigents.
 
Alors je me demande pourquoi donc tous les pays ont tant de pauvres et d'indigents, indépendamment de leurs dotations en ressources naturelles?
 
Quelle en est la raison? Y-a-t-il inefficience dans l'application et l'usage de toutes ces ressources? Existe-il des problèmes techniques que l'homme ne sache résoudre? Ou peut-être un système politique, économique ou social injuste qui fait que plus de la moitié des habitants de la planète sont dans l'impossibilité de satisfaire leurs besoins minimum de survie?
 
En tant que professionnel d l'économie, je propose de retourner aux sources où j'ai étudié, et je me rappelle d'un livre classique, que tous les étudiants américains en économie ont du étudier. Paul Samuelson fut un professeur qui laissa gravé dans nos esprits le fruit de ses meilleurs efforts à nous enseigner que l'économie est une science qui étudie le comportement humain par la transformation des ressources rares en biens et services qui seront distribués entre les membres d'une communauté
 
Et en outre, il précisa que les problèmes de base que doit résoudre une société sont: QUE PRODUIRE? COMMENT PRODUIRE? POURQUOI PRODUIRE? Les réponses à ces interrogations servent pout évaluer si la société a été capable de résoudre les problèmes centraux que propose n'importe quelle économie.
 
Nous savons que se sont développées des techniques tel que produire tout ce qu'on propose, la seconde question y répond par elle-même. La réponse à la première question: QUE produire? est plus complexe, car elle dépend des décisions politiques des peuples; tandis que la troisième question: POUR QUI PRODUIRE a une réponse qui se base sur l'injustice plus absolue DU SYSTÈME ÉCONOMIQUE en vigueur. Cette société est capable de dépenser des quantités colossales d'argent pour la recherche spatiale et de doter quelques nations d'armements capable de détruire la planète en une minute. Mais elle exhibe alors le stigmate déshonorant de laisser mourir de faim des peuples entiers. Cette conclusion catégorique nous dit que le système a échoué.
 
Les deux mécanismes qui servent à lier l'existence de ressources rares face aux besoins des peuples: le libéralisme et le socialisme ont échoué. Ils ont échoué parce que dans ces deux propositions existe un effort de domination et d'exploitation de l'homme. Jamais l'on propose de résoudre les problèmes. Au contraire, le libéralisme et le socialisme ont démontré un mépris pour la condition humaine, à tel point que beaucoup de peuples ont succombé par la faim, la guerre, les déprédations, les tortures et les génocides de masse.
 
Cela se doit au fait que ces deux doctrines ont une base crûment matérialiste et régressent par le pouvoir de ce pouvoir lui-même et non dans la recherche d'une solution. Pour ce type de pouvoir, tout se concentre dans la force et non dans la raison. Une société humaine qui nie la Justice, entame un processus inexorable qui la conduit à sa propre destruction.
 
À l'intérieur des mécanismes développés, surtout par le capitalisme, celui du système financier a produit un résultat pervers. L'usure a servi comme moyen habituel de domination en faisant de l'argent un instrument satanique de perdition.
 
L'argent survient pour faciliter le troc des marchandises, il sert pour exprimer, par des unités déterminées, les valeurs que les choses ont déjà. L'argent devrait aussi avoir une fonction de réserve de valeur, c'est à dire que la personne qui a obtenu cet argent possède un pouvoir d'achat qu'elle pourra matérialiser au moment qu'elle estime opportun. Et enfin, l'argent sert également comme moyen de paiement des charges pécuniaires et de transfert de pouvoir d'achat. 
 
Maintenant, nous allons mettre à découvert là où se trouve le piège des usuriers. L'argent étant un bien intermédiaire, il ne devrait pas avoir de valeur en lui-même. C'est une condition essentielle que le pain qui coûte 5 dollars et le lait 2 dollars conservent cette valeur. Je répète, c'est une condition essentielle que l'argent n'ait pas de prix. Quant à l'argent qui a un prix, pour beaucoup, c'est le taux d'intérêt. Nous subissons donc directement de la part de ceux qui manipulent les fluctuations du prix de l'argent, la manipulation directe de la valeur de tous les biens produits au monde.
 
Je ne vais pas m'arrêter sur l'endettement de tous les pays par l'usure internationale alors que j'ai le droit de le faire, parce que quand j'exerçais la fonction de ministre de l'économie de Tucumán, je pus diminuer la dette publique externe de cet État-là de 35% en seulement dix huit mois de fonction. Si, en tant que ministre de l'économie, j'aurais cédé aux pressions usuraires et que j'aurais pratiqué l'endettement de l'État comme action permanente de gouvernement ainsi que le firent tous mes autres collègues, je dis bien TOUS, je ne serais pas ici en face de vous en train de vous en parler.
 
Cela est la raison par laquelle, dans mon pays, pour le développement et la mise en pratique de ces idées, je fus un politique poursuivi par la dernière dictature militaire et par l'actuelle narcodémocratie en vigueur.
 
Je vous raconte que j'assumai le Ministère dans des moments où l'on s'endettait jusqu'à cinq moid de salaire personnel de l'État, où les besoins de financement exédaient les possibilités et il pleuvait alors des offres des banques du pays et de l'extérieur avec des taux d'intérêts exagérés, mais avec de bonnes commissions... Alors j'ai procédé à la création d'argent, ce qui était impensable dans un État provincial. Et si en plus cet État-là était libéral, créer de l'argent sans la permission des maîtres, des patrons de l'économie, c'était une cause d'excommunication. Bon, depuis lors, je suis excommunié de l'église de Lucifer.
 
Je m'en tiens à expliquer son fonctionnement de cet argent. J'émis dix millions de pesos. Je payais les salaires le 30 du mois et ces bons-là pouvaient être présentés à la banque qui était une banque d'État, à partir du 18, jusqu'au 28 du mois suivant.
 
La presse du système nous attaqua furieusement et le peuple acceptait, méfiant, ces papiers signés par le Gouverneur et par moi-même. Quand arriva le jour du 18, une multitude se rua sur la banque et le premier jour les gens changèrent 80% de ces bons pour de l'argent liquide, mais ils commencèrent à croire que ce mécanisme là fonctionnait. Les banques et le gouvernement national, qui restaient au service de l'usure et de l'endettement, me harcelaient. Le mois suivant, le premier jour donc d'échange, l'on changea seulement 40% du montant émis. Deux mois après, tout était déjà mélangé, l'argent national et les bons. Nous avions prouvé que le bon était un instrument de crédit populaire avec un taux d'intérêt égal à 0.
 
Durant le temps de ma fonction, le peuple de la Province de Tucumán épargna 1.750.000 dollars (un million sept cent cinquante mille) qui autrement auraient été dans les mains des usuriers. Quel a donc été la base de cette réussite? LA CONFIANCE, comme l'est la base de la réussite par le Crédit-Social que je suis venu apprendre.
 
Mais une hirondelle ne fait pas le printemps dit-on chez-moi.
 
L'Église Catholique a fait un formidable effort tout au long de deux millénaires pour racheter l'homme en cherchant à lui arracher son cœur de pierre pour y mettre un cœur de chair et d'Esprit saint. J'ai lu avec beaucoup d'attention le COMPENDIUM DE LA DOCTRINE SOCIALE DE L'ÉGLISE paru en avril 2004, qui, avec un esprit généreux, nous donne à nous les hommes et les femmes de notre temps une œuvre merveilleuse.
 
Je me sens fier d'appartenir à l'Église du Christ et de pouvoir développer ma mission politique dans le Mouvement National Justicialiste (Movimiento Nacional Justicialista) qui, en tant qu'impulseur d'une révolution de paix, trouve sa base en une doctrine qui considère l'homme comme cause et fin de la Vie communautaire, c'est une théorie politique qui a contribué à mettre cette doctrine en chemin vers des réalisations pratiques. Le Justicialisme fut le promoteur responsable de la transformation sociale la plus impoprtante de l'histoire de l'Argentine.
 
Son initiateur, le Général Juan Domingo Perón, concevait l'homme comme un être dans ses frontières, en relation vers plus haut que lui. Avec Dieu. Dans une action portant À SE RELIER à plus haut que soi. Ce qui signifie l'ouverture de l'homme à la Vie éternelle céleste dans le déploiement d'une œuvre auto-perfectionnante, qui atteint sa plénitude par le culte. Ici bas, l'homme se lie au monde des choses de son domaine avec la nature que Dieu le Créateur y a mis, et ceci dans une relation de RESPECT obligé.
 
Aussi l'homme se met en relation avec les autres hommes dans une action d'INTÉGRATION qui est le fondement et l'origine d'une Communauté Organisée.
 
La rupture des relations portant À SE RELIER à plus haut que soi, de RESPECT, d'ACCEPTATION et d'INTÉGRATION génère une crise sociale pour avoir détruit l'homme. En ce sens, le Justicialisme propose une SOLUTION COMPLÈTE qui, restaurant ces relations en relevant l'homme de ses ruines jusqu'à l'élever aux plus hauts niveaux de son éminente dignité humaine.
 
 
La COMMUNAUTÉ ORGANISÉE est la société intégrée de bas en haut, qui partage le nœud primaire qui est celui de la famille, harmonise en un critère de justice les relations individuelles et des groupes sociaux offrant les conditions nécessaires pour que son mode d'action soit équilibré et rende possible la concrétisation du BIEN COMMUN.
 
Nous devons transformer les habitants d'un territoire comme des personnes intégrantes d'un peuple transcendant.
 
Je suis conscient que la mission que Le Christ confia à son Église - ainsi que le confirme le Compendium de la Doctrine Sociale - n'est pas d'ordre politique, économique ou social. Le but que Le Christ assigna est d'ordre religieux. Mais précisément, de cette même mission religieuse découlent des fonctions, des lumières et des énergies qui peuvent servir pour établir et consolider la communauté humaine selon la loi divine. L'Église a la compétence qui lui vient de l'Évangile: du message de la libération de l'homme annonçant et témoignant par Le Fils de Dieu fait homme. Pour cela, il doit servir de guide à l'organisation sociale, économique et politique des peuples.
 
Cependant malgré tant d'efforts créatifs, développés et propulsés à travers l'histoire, l'homme et la société sont confrontés aujourd'hui à une crise des valeurs la plus profonde qu'enregistre son évolution. Victime d'un profond relativisme sur son échelle des valeurs, l'homme traverse plein d'angoisse et de désenchantement une vie qu'il se trouve  
obligé de vivre. En celle-ci, il ne vit pas, elle dure; en celle-ci, il ne trouve pas la paix, mais vit angoissé, il ne trouve pas de liberté car il vit en esclave; il ne reconnaît pas ses semblables et à cause de cela il vit isolé; ni la beauté, ni l'harmonie n'attirent son attention, alors il détruit; ses instincts se développent et s'exacerbent comme un centaure furieux; ses affects ne trouvent ni la paix, ni sa réalisation, ni dans son travail, ni dans sa famille, il en reçoit de la prise de drogue en petites doses létales qui l'endorment et le tranquillise par moment. Sentimental et désespéré, il cherche de vagues sensations, confondu qu'il est en un état de profonde dégradation. Ni le sexe débridé, ni la luxure toute puissante ne suffisent à le calmer. Ni même la douleur que provoque son attitude. Il transite désorienté, déambulant parmi les morts qu'il provoque, qui lui balisent le chemin de sa propre mort. Il a perdu irrémédiablement le sentiment de son immortalité. Déjà il ne veut pas vivre, en aucune manière.
 
L'homme actuel rendu esclave, désorienté et exclu d'un système économique cruellement compétitif a besoin de s'incorporer à la vie sociale, de s'intégrer dans sa communauté et de restaurer ses liens sociaux. Il lui faut une action décisive de l'État, mais pas de l'État prédateur actuel existant dans les pays Latino-Américains, ou bien l'État  confiscatoire du monde développé, mais de l'État organisateur et promoteur de la vie sociale, économique et politique d'un Peuple dans le besoin de restaurer son existence.
 
Cette action de l'État ne doit pas être isolée parce qu'il ne s'agit pas seulement d'améliorer les conditions économiques du Peuple, sinon de l'orienter inexorablement vers un chemin de progrès soutenu et durable.
 
Les usuriers firent perdre à l'homme son sens de l'immortalité, tous nous avons le devoir de lui rendre la foi en sa nature infinie.
 
Je voudrais terminer avec quelque paroles du Pape Jean-Paul II toujours présent dans nos mémoires:
 
"C' EST LA NUIT.  JE CONTEMPLE LE CHRIST MORT SUR LA CROIX, JE PENSE À TOUTES CES INJUSTICES ET CES SOUFFRANCES QUI PROLONGENT SA PASSION DANS TOUS LES COINS DE LA TERRE.  JE PENSE À TOUS LES ENDROITS OÙ L'ÊTRE HUMAIN EST OFFENSÉ ET HUMILIÉ, MALTRAITÉ ET EXPLOITÉ.  EN CHAQUE PERSONNE BLESSÉE PAR LA HAINE ET LA VIOLENCE , OU MARGINALISÉ PAR L'ÉGOÏSME ET L'INDIFFÉRENCE, LE CHRIST SOUFFRE ENCORE ET MEURE.  SUR LES VISAGES DES VAINCUS DE LA VIE SE DESSINE LES TRAITS DU VISAGE DU CHRIST QUI MEURE SUR LA CROIX.
AVE, CROIX, (SPES) ESPOIR UNIQUE. DE LA CROIX POUSSE AUSSI L'ESPÉRANCE POUR TOUS".
 
Merci beaucoup
 
Dr. Osvaldo CIRNIGLIARO
Argentine
 
 
 CONGRÈS International des Pèlerins de saint Michel qui a lieu chaque année de la fin août au début du mois de septembre
                              
    précédé de la Semaine d'Études du CRÉDIT-SOCIAL

                                               28 août au 7 septembre 2009
 
                                          Maison de l'immaculée des Pèlerins de Saint Michel
                                                   Rougemont, Québec-Canada

Oui à l'initiative des minarets


Minarets

 

L'être vivant  recherche  instinctivement la suprématie et la domination  et même l'exploitation.

(et nous l'avons fait par le passé ).

 

Maintenant de toute évidence  les musulmans sont en train de le faire  chez nous, bien que de manière sournoise mais  calculée, puisque ils  ne s'arrêtent pas dans l'escalade de leurs revendications  que nous sommes toujours prêts à concéder ! (nous sommes  très..... permissifs  et réceptifs à tout)

 

(et le même phénomène se vérifie en toute Europe,  contemporainement,  comme par hasard :

voir récemment la permission de construction du minaret de la MOSQUEE  à MARSEILLE,  un des PLUS GRANDS ÉDIFICES RELIGIEUX EN EUROPE,  UN MINARET QUI SERA LUMINEUX, -donc, selon la symbolique,  PHARE D'EUROPE {et du monde]- ). 

 

ALORS  : où veulent-ils en venir chez nous aussi  ?

puisque  étape par étape ils ne s'arrêtent  pas  de progresser  en expansion  et  pouvoir,  

pendant que nous dormons !

 

Bonne  partie  du monde est déjà musulmane  !

L'Europe, bastion du Christianisme, est en train de le devenir. A savoir que si nous acceptons  les musulmans eux n'accepterons  pas  les Chrétiens qu'ils appellent  les infidèles  (et ça il faut le savoir : voir dans le Coran   2 : 171    et   4 : 89)

 

Difficile d'anticiper le futur ?

Ce qui va suivre  en Suisse, en Europe et dans le monde c'est nous qui l'aurons voulu  et  choisi !!!

 

 

                                                    

 

                                                                                                                     isabelle Falcoz




Mouvement citoyen vaudois et suisse

www.m-c-s.ch

www.familiaplus.com


Coran   2 : 171


171. Les mécréants ressemblent à [du bétail] auquel on crie et qui entend seulement appel et voix confus. Sourds, muets, aveugles, ils ne raisonnent point.


Les Incrédules, hors du territoire de l'Islam! (dar el islam v. dar el h'arb)

Qui sont-ils? 

Coran 4/150-1

"Les "incrédules" sont ceux qui ne croient pas en Allah,

ceux qui disent "nous croyons en certains prophètes et pas en d'autres",

ceux qui veulent suivre une voie intermédiaire,

Nous avons préparé un châtiment ignominieux pour eux!"

 

Que faut-il faire?

Coran 2/191-193

"S'ils combattent tuez-les, telle est la rétribution des Incrédules!"

"Tuez-les partout où vous les rencontrerez, chassez-les des lieux d'où ils vous auront chassés"

"Leur sédition étant pire que le meurtre!" 

 

4/89

"S'ils se détournent du chemin de Allah, saisissez-les, tuez-les partout où vous les trouverez!"  

 

Leur châtiment 

Coran 5/33

"Ils seront tués ou crucifiés

Leur main droite et leur pied gauche seront coupés

Ils seront expulsés du pays".

8/12

"Frappez-les sur leur cou

Frappez-les tous aux jointures

Abattez leur tête et frappez les extrémités de leurs doigts".

 

Tuez les!

Coran 17/33-35

"Vengez un homme tué injustement.

Ne tuez point, Allah l'a défendu, sauf pour une juste cause!"    

 

Les Juifs

Coran 9/29

"Ceux qui parmi les gens du Livre ne pratiquent pas la vraie religion

Combattez les jusqu'à ce qu'ils payent directement le tribut après s'être humiliés".

4/46

"Certains Juifs altèrent le sens des paroles révélées, Allah les a maudit à cause de leur incrédulité …, et ceux qu'il maudit, il en fait des singes et des porcs".

5/85…

"Ceux qui nourrissent la haine la plus violente contre les Fidèles sont les Juifs et les idolâtres". 

 

Les Martyrs

Coran 4/74 – 2/154

"Que ceux qui troquent la vie présente pour la vie future, qu'ils combattent donc dans le chemin de Allah. Nous accorderons une récompense sans limites à celui qui combat dans le chemin de Allah, qu'il soit tué ou qu'il soit victorieux!"   

"Car celui-ci n'est pas mort, il est vivant, et vous n'en avez pas conscience".

 

Les femmes

Coran 4/34-38

"Les hommes ont prééminence sur les femmes…ils leur sont supérieurs".

"Les hommes ont autorité sur les femmes du fait qu'Allah a préféré certains d'entre vous plutôt que d'autres, et du fait que les hommes font dépense sur leurs biens en faveur de leurs femmes…. Celles dont vous craignez l'indocilité admonestez-les! Reléguez-les dans les lieux où elles couchent! Frappez-les! Si elles vous obéissent, ne cherchez plus contre elles de voie de contrainte!"

 

source: le Coran, par J Grosjean, traduction et notes de D. Masson, éd NRF, collection la Pléiade

 

© www.nuitdorient.com par le groupe boaz,copyright autorisé sous réserve de mention du site

Oui à l'initiative sur les minarets

Point de vue des initiateurs et des opposants

Une initiative populaire a été déposée le 8 juillet 2008, pourvue de 113 540 signatures valables, visant à introduire dans l'article 72 de la Constitution un troisième alinéa qui interdit la construction de minarets en Suisse. Les trois passages suivants pris du site des initiateurs résument leurs motivations:


- Le minaret en tant que bâtiment n'a pas de caractère religieux, mais il est le symbole d'une revendication de pouvoir politico-religieuse qui, au nom d'une dite liberté religieuse, conteste des droits fondamentaux, par exemple l'égalité de tous, aussi des deux sexes, devant la loi. Il symbolise donc une conception contraire à la Constitution et au régime légal suisse.

- L'initiative vise à garantir durablement en Suisse la validité illimitée du régime légal et social défini par la Constitution. Les tentatives de milieux islamistes d'imposer en Suisse aussi un système légal fondé sur la sharia sont ainsi stoppées.

- Cette initiative ne restreint en revanche pas la liberté de croyance qui est garantie dans la Constitution comme un droit fondamental.

Le Parlement et le Conseil fédéral recommandent au peuple de rejeter cette initiative. Leurs motivations peuvent être résumées comme suit:

- Elle viole la liberté religieuse.

- Elle n'empêchera pas la construction de mosquées, pas plus qu'elle n'empêchera certains milieux musulmans intégristes de prêcher des thèses peu compatibles avec les valeurs de notre ordre juridique.

- Elle menace la paix religieuse et risque de radicaliser une partie de la population musulmane.

- Elle risque de susciter des réactions d'incompréhension à l'étranger et la menace d'attentats terroristes visant la Suisse pourrait également s'intensifier.

- Elle peut avoir des répercussions négatives sur notre économie.

Le message fédéral précise que l'autorisation de construction de minaret "peut être assortie de conditions et de charges, interdisant par exemple que le minaret soit utilisé pour des appels à la prière".

Le 9 septembre 2009, les Évêques suisses ont pris position contre cette initiative. Il en est de même du Conseil suisse des religions et de la Commission fédérale contre le racisme. Mais le dernier mot appartient au peuple qui est appelé à se prononcer le 29 novembre 2009 pour ou contre la construction des minarets en Suisse.

 

Je voterai oui pour l'initiative

Personnellement je voterai pour l'initiative contre les minarets, pour les raisons suivantes:

 

1) L'interdiction des minarets ne viole pas la liberté religieuse

Ceux qui sont contre cette initiative estiment qu'elle viole l'article 15 chiffre 1 de la Constitution suisse qui dispose:

La liberté de conscience et de croyance est garantie.

Mais en réalité l'interdiction des minarets en Suisse ne viole pas cette liberté. Les minarets ne sont nullement nécessaires pour la prière. Le musulman peut prier en tout lieu, à condition qu'il soit propre. Et cette initiative n'interdit ni la prière, ni la construction des mosquées. Personnellement j'ai autorisé à des musulmans à prier dans ma propre maison.

 

2) Les minarets risquent de mettre en danger la paix confessionnelle

Les minarets ont servi de tout temps à appeler à la prière. Il ne s'agit donc pas d'une simple construction de décoration. Il suffit d'aller au Caire pour comprendre que les minarets sont une source de nuisance publique qui révolte même des musulmans, certains demandant à couper les fils d'électricité afin de mettre fin à la cacophonie qu'ils génèrent.

Certes, le Conseil fédéral peut exiger que les minarets ne soient pas utilisés pour appeler à la prière. Mais une fois les minarets construits, les musulmans ne vont pas s'arrêter là, et demanderont qu'ils puissent les utiliser à appeler à la prière comme font les chrétiens avec leurs cloches, invoquant le principe de la réciprocité. Ceci ne va pas tarder à provoquer des tensions mettant en danger la paix confessionnelle. Or, la paix confessionnelle est autant un principe constitutionnel que la liberté religieuse. Il est prévu par l'article 72 al. 2 de la Constitution suisse qui dispose:

Dans les limites de leurs compétences respectives, la Confédération et les cantons peuvent prendre des mesures propres à maintenir la paix entre les membres des diverses communautés religieuses.

Si les musulmans estiment que l'appel à la prière est une manifestation publique faisant partie de la liberté religieuse, il est possible de le faire aujourd'hui sans recourir à des minarets, en réglant leurs téléphones portables, leurs télévisions, leurs radios et leurs ordinateurs personnels comme on le fait pour le réveil.

Certains diront que si l'on interdit aux musulmans d'avoir des minarets, il faut aussi interdire aux chrétiens d'avoir leurs cloches. Mais personne n'empêche ceux qui sont dérangés par les cloches de faire une autre initiative visant à les interdire. Et le peuple sera alors appelé à se prononcer sur une telle initiative comme on le fait contre les minarets.

 

3) Ouvrir le débat sur toutes les questions

Les musulmans en Suisse sont passés de 16'353 en 1970 à 310'807 en 2000, selon les chiffres officiels de la Confédération. Forts de leur nombre, ils ne cessent d'afficher publiquement leurs revendications qui ressemblent à des poupées russes (matriochkas). Le nombre de ces revendications ne cesse de croître: le port du voile et de la burqa, la non participation aux cours de natation, l'abattage rituel des animaux, les cimetières séparés, la non mixité dans les soins hospitaliers, la création de tribunaux religieux musulmans, etc. La construction des minarets ne fait que s'ajouter à ces revendications.

L'initiative contre les minarets devrait être une occasion pour ouvrir le débat sur l'ensemble des revendications des musulmans pour voir dans quelle mesure ces revendications peuvent être satisfaites ou rejetées. Et il est essentiel de faire comprendre aux musulmans que la Constitution suisse leur reconnaît des droits, mais leur impose aussi des devoirs.

Ceux qui soutiennent la construction des minarets en Suisse invoquant le chiffre 1 de l'article 15 de la Constitution, oublient les autres chiffres qui disposent:

2) Toute personne a le droit de choisir librement sa religion ainsi que de se forger ses convictions philosophiques et de les professer individuellement ou en communauté.

3) Toute personne a le droit d'adhérer à une communauté religieuse ou d'y appartenir et de suivre un enseignement religieux.

4) Nul ne peut être contraint d'adhérer à une communauté religieuse ou d'y appartenir, d'accomplir un acte religieux ou de suivre un enseignement religieux.

Or, les musulmans sont loin de respecter ces trois chiffres. Alors qu'ils pratiquent le prosélytisme en Suisse, ils interdisent à tout musulman de quitter sa religion. Je connais des musulmans convertis au christianisme qui cachent soigneusement leur nouvelle religion pour ne pas se faire agresser par les musulmans. Dans les mariages mixtes, le droit suisse laisse aux deux conjoints le droit de décider de la religion de leurs enfants, alors qu'en réalité le conjoint musulman impose sa propre religion à ses enfants. L'article 14 de la Constitution dispose que "le droit au mariage et à la famille est garanti". Or, les musulmans permettent le mariage d'un musulman avec une non-musulmane monothéiste, mais exigent de celui qui veut épouser une fille musulmane de se convertir à l'Islam, violant aussi bien la liberté religieuse que le droit au mariage.

Signalons aussi qu'un bon nombre de pays musulmans dont proviennent les musulmans ne respecte pas la liberté religieuse des non-musulmans. C'est notamment le cas de l'Arabie saoudite qui construit les mosquées en Suisse et ailleurs, mais qui interdit toute présence d'églises sur son territoire, et emprisonne et expulse toute personne qui accomplit un culte religieux non-musulman avec d'autres, même dans sa propre maison. Dans d'autres pays (pas tous), les églises sont soumises à des attaques de la part de la foule musulmane, et les autorités publiques soumettent à des conditions impossibles la construction, voire la reparation des églises sur leurs territories. Ces pays ne manquent pas à critiquer la Suisse à cause de l'initiative contre les minarets, mais ils oublient le non-respect de la liberté religieuse des non-musulmans sur leurs territories. Il faut donc le leur rappeler et leur expliquer que l'interdiction des minarets en Suisse n'empêche pas les musulmans de pratiquer leur religion ouvertement et d'avoir leurs lieux de culte.

 

4) Naïveté des Églises et de la Commission fédérale contre le racisme

La position des Églises et de la Commission fédérale contre le racisme en faveur de la construction de minarets en Suisse n'est pas sans rappeler que ces autorités "morales" ont pris position aussi en faveur de l'abattage rituel et en faveur de cimetières religieux séparés. Ce faisant, ces autorités font preuve d'une naïveté magistrale. Rappelons aussi que la Commission fédérale contre le racisme critique, à juste titre, toute discrimination dont sont victimes les musulmans, mais jamais elle n'a pris position contre les discriminations générées par les normes musulmanes ou les musulmans. Ce faisant, cette Commission, au lieu de combattre la xénophobie et le racisme, ne fait que les encourager.

 

Pour les raisons susmentionnées, je voterai pour l'initiative contre les minarets et j'invite tous les Suisses à faire de même, dans l'intérêt de la paix confessionnelle en Suisse…. et dans l'intérêt des musulmans.

 

 

Sami Aldeeb

www.sami-aldeeb.com


Si l'initiative contre les minarets est rejetée, les musulmans vont faire des demandes de construction de minarets dans chacune des 2636 communes où se trouvent des musulmans, aidés en cela par l'Arabie saoudite. Et il y aura des recours contre de telles constructions à ne plus finir, occupant les avocats et les tribunaux, et envenimant les relations entre les musulmans et les non-musulmans.
Il faut fermer préventivement cette porte de discorde, une fois pour toutes. Les musulmans ont le droit à des lieux de culte pour prier, mais pas de minarets pour crier. Sans la paix confessionnelle, tout le monde y perdra, et en premier lieu les musulmans.
Et qu'on ne se fasse pas d'illusion. Il ne faut pas prendre les minarets pour des sapins de Noël. Ils finiront par être utilisés, quelles que soient les promesses données par les musulmans, comme ce fut le cas ces derniers temps en Allemagne. Les promesses n'engagent que ceux qui y croient. C'est la politique du saucisonnage.
Alors, disons-le clairement: prier, oui; crier, non.
Et qu'on ne vienne pas me dire qu'interdire les minarets viole la liberté religieuse. Les musulmans en Suisse (majoritairement étrangers) bénéficient de toute la liberté de pratiquer leurs cultes en Suisse, et sont bien mieux lotis que les chrétiens d'Egpyte dans leur propre pays où les lieux de culte chrétiens font l'objet d'attaques pratiquement chaque semaine. Les minarets ne sont nullement nécessaires pour pratiquer le culte musulman. Et en tout cas, les musulmans sont mille fois mieux lotis en Suisse que les centaines de milliers de chrétiens en Arabie saoudite qui leur interdit tout culte chrétien sur son sol, même si le culte a lieu dans des maisons privées.

Ecrit par : Sami Aldeeb | 17.10.2009


Initiative populaire "contre la construction de minarets"

La récolte des signatures pour l'initiative populaire «contre la construction de minarets» a été lancée le 1er mai 2007. Cette initiative contient une exigence précise: «La construction de minarets est interdite». Cette disposition est ajoutée à l'article 72 existant de la Constitution fédérale. L'art. 72 cst. charge la Confédération et les cantons de la responsabilité de préserver la paix religieuse en Suisse.

Le minaret en tant que bâtiment n'a pas de caractère religieux. Il n'est même pas mentionné dans le coran et dans les autres écritures saintes de l'islam. En fait, le minaret est le symbole d'une revendication de pouvoir politico-religieuse qui, au nom d'une dite liberté religieuse, conteste des droits fondamentaux, par exemple l'égalité de tous, aussi des deux sexes, devant la loi. Il symbolise donc une conception contraire à la Constitution et au régime légal suisse.

Celui qui, comme c'est le cas dans l'islam, place la religion au-dessus de l'Etat, donc qui donne aux instructions religieuses une importance plus grande qu'au régime légal institué par l'Etat de droit, se place forcément en contradiction avec la Constitution fédérale. Cette contradiction est impossible à éviter. Le minaret est précisément le symbole extérieur de cette revendication de pouvoir politico-religieuse qui remet en question certains droits fondamentaux garantis par la Constitution. L'interdiction des minarets demandée par cette initiative vise à garantir durablement en Suisse la validité illimitée du régime légal et social défini par la Constitution. Les tentatives de milieux islamistes d'imposer en Suisse aussi un système légal fondé sur la sharia sont ainsi stoppées.

Cette initiative ne restreint en revanche pas la liberté de croyance qui est garantie dans la Constitution comme un droit fondamental.

L'initiative «contre la construction de minarets» lancée le 1er mai est supportée par un comité qui réunit les parlementaires fédéraux suivants: Ulrich Schlüer (UDC ZH), Christian Waber (UDF BE) et Walter Wobmann (UDC SO) en tant que co-présidents ainsi qu'Oskar Freysinger (UDC VS) et Jasmin Hutter (UDC SG). Le comité d'initiative compte 16 personnes dont 14 représentants de l'UDC et 2 de l'UDF. Cinq membres sont des femmes.

Archives du blog