dimanche 15 novembre 2009

Revenu de base ou assassins financiers ?


Bonjour très Chers Amis,
 
C'est une grande joie d'apprendre que notre très grand Ami M. Lefebvre reprendra bientôt la route de l'Afrique. Sitôt le message reçu, je l'ai répercuté aux adresses internet de nos grands Amis Africains dont j'ai une liste d'une quarantaine environ. Sans doute une proportion d'entre eux a dû être informée par le même message que celui que j'ai reçu. Voilà qui nous confirme d'œuvrer encore et toujours au cœur de la problématique suraiguë de la pauvreté insondable de l'Afrique et de tant d'autres endroits du monde.
 
John Perkins, l'auteur repenti (c'est quand même mieux que pas du tout, mais tellement tard!!) des deux ouvrages -Les Confessions d'un assassin Financier - et - l'histoire Secrète de l'Empire Américain- relate des témoignages irréfutables du fait d'avoir été au service de l'empire financier mondialiste dont le bras exécutif sont les États-Unis. Les ravages sont pires que ceux de l'histoire déjà connue. Il confirme ainsi tous les faisceaux d'indices et de présomptions qu'on avait sur ce sujet central depuis une trentaine d'années de pillages, de mises à sac, de meurtres, d'attentats effectués en col blanc à partir de bureaux, de palaces et d'hôtel luxueux au service d'un empire qui ne s'est jamais annoncé, mais omniprésent, qui, sous discours démocratique, pratique la trahison, le meurtre, l'exploitation inique sous tous les prétextes fallacieux et de fausses amitiés, attisant le communisme, l'islamisme et le terrorisme pour justifier à nouveau ses pratiques indicibles...  J. Perkins sait ce qu'il dit, en particulier quand il écrit page 280 de l'histoire Secrète (....) "C'est une question de vie ou de mort. Nous devons nous sauver nous-mêmes et trouver une issue pour que nos enfants survivent dans un monde viable et stable. Pour y parvenir nous devons écouter l'Afrique (....) Et toute la suite.
 
L'Afrique est un démenti cinglant et sans appel à la mondialisation. Le Crédit Social est une certitude concrète de rester dans la voie et la Parole de Dieu pour la Justice de Tous ici bas, Justice inscrite dans les Évangiles et enseignée par la doctrine sociale de l'Église, et pour ce faire, l'application d'une technique saine, conforme à la Création de Dieu. Les membres de l'Église de Rome, se mettant à l'école du Crédit Social pour tous les continents. Quoi de plus beau! L'écoute et la réception du Crédit Social par nos frères Africains est quelque chose de sacré et aider à l'implantation du Crédit Social et tout ce qui lui correspond auprès d'eux est une priorité entre toutes.
N'hésitez pas à me mettre à contribution pour le développement de l'enseignement du Crédit Social selon les réponses à donner aux programmes et aux circonstances diverses et variées en Afrique (comme ailleurs).
 
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Pour information, ci-dessous, des éléments intéressants d'une marche vers ce qui correspond au Crédit Social, en particulier au Brésil. Il y manque encore la technique essentielle de Douglas, mais la voie vers plus de Justice économique, donc monétaire, s'entrouvre ici. C'est encourageant.
 
C'est traduit du Portugais. Pouvant lire et comprendre le Portugais en très grande partie, j'ai rectifié et clarifié la traduction (faite par un automate) en Français qui laissait beaucoup à désirer.
 
PAR NOTRE DAME D'AFRIQUE ET PAR NUESTRA SEÑORA DE GUADALUPE
 
Renaud  L a i l l i e r
 
 
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Revenu de base des citoyens

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

 
Un Revenu de base des citoyens (au Portugal) Ou Revenu minimum (au Brésil) est un montant payé en argent, sans conditions, à tous les citoyens appartenant à une région particulière. La valeur est distribuée par les pouvoirs publics quel que soit le niveau social ou le travail de ceux qui le reçoivent. Ceci garantit le droit inaliénable de jouir de tout ou partie de la richesse produite dans la région.

Les ressources peuvent être obtenues de plusieurs façons: en augmentant les impôts, les exonérations fiscales pour l'extraction des ressources naturelles, l'élimination des autres formes de transfert de revenus, entre autres les loteries. Pour ce faire, la mise en oeuvre d'un revenu de base citoyen ne devrait pas prendre en considération le caractère économique et budgétaire de l'Union. La mise en oeuvre d'un revenu de base vise, dans la mesure du possible, fournir à tous l'assurance d'obtenir une réponse à leurs besoins fondamentaux.

Le droit à un revenu minimum peut être limité dans certains cas: par l'établissement d'un âge minimum, par la nationalité et la durée du séjour dans la région et en cas d'échec de l'année fiscale (comme dans le cas des détenus et des détenus dans des cliniques).

La seule expérience de revenu de base dans le monde était l'État de l'Alaska. Depuis 1982, tous les résidents de l'Alaska reçoivent une part de revenu gouvernementale sur l'exploration pétrolière dans l'État. Aujourd'hui, le revenu du citoyen de base est en cours de discussion dans plusieurs pays: États-Unis, Pays-Bas, Afrique du Sud, Canada, Portugal, Allemagne, Royaume-Uni, Argentine, Chine, Iraq, entre autres.

Au Brésil, la Loi n ° 10835/2004, rédigé par Le sénateur Eduardo Suplicy pour l'établissement d'un revenu de base des citoyens a été approuvée à l'unanimité par le Sénat le 8 Janvier 2004. Conformément à la loi, l'application doit se faire progressivement à partir des plus nécessiteux, avec le développement de programmes pour le transfert de revenu comme l'Allocation familiale.

Et en Novembre 2009, Santo Antonio do Pinhal-SP, est la première ville brésilienne de voter une loi instituant le revenu de base du citoyen. C'est une initiative du maire José Augusto Pereira Guarnieri, appuyé par le sénateur Eduardo Suplicy.

 

[modifier] RB en Alaska

L'expérience de «revenu de base du citoyen» en Alaska, a commencé au début des années 60 avec le maire de Bristol Bay, Jay Hammond, dans un petit village de pêcheurs. Hammond a noté que, même avec la richesse de l'industrie de la pêche locale, ses habitants sont encore pauvres. Il a alors proposé une taxe de 3% sur la valeur de la pêche pour un fond qui aurait appartenu à tous dans la communauté et sera distribué à tous également. Il y eut d'abord une grande résistance, mais une fois déployée, la mesure a été un tel succès qu'en 1974 il devient gouverneur de l'Alaska.
A cette époque, le gouvernement étatsunien a récemment découvert des réserves de pétrole dans l'État de l'Alaska. Considérant que le pétrole appartenait à tous les citoyens de l'État, le gouvernement de l'Alaska a déterminé et imposé une taxe sur le bénéfice réalisé sur l'exploitation du pétrole. Ainsi, Hammond a signé une loi qui, après quelques modifications signifie que 50% des redevances sur le pétrole ont été consacrées au Fonds permanent de l'Alaska, permettant ainsi chaque année la distribution d'un dividende égal à tous les résidents de l'État.

Les demandes sont faites dans des titres à revenu fixe, actions de sociétés en Alaska, États-Unis et internationaux, dont le Brésil, ainsi que les placements immobiliers. Les actifs de la Caisse sont passés de 1 milliard de dollars dans les années 80 à 32 milliards de dollars en 2005. Chaque résident en Alaska pendant un an ou plus a reçu un dividende annuel égal pour tous, allant d'environ 300,00 $ au début à un maximum de 1963,86 $ US en 2000 et de 845,76 $ en 2005.

Le fait que l'Alaska a distribué 6% de son PIB égalitairement à tous ses habitants qui étaient au nombre de 300 000 en 1976, et lorsque la population a adopté ce sytème par référendum populaire les habitants étaient au nombre de
700 000 mille en 2005, ceci fit devenir l'Alaska l'État le plus égalitaire des 50 États nord-américains. De 1989 à 1999, aux États-Unis, 20% des familles les plus riches obtinrent une augmentation de leur revenu moyen de 26% et seulement 20% des familles les plus pauvres n'obtinrent que 12% d'augmentation de leurs revenus. Mais déjà, dans la même décennie en Alaska, 20% des familles les plus riches eurent une augmentation moyenne de leurs revenus de 7%, tandis que 20% des familles les plus pauvres eurent une augmenation de 28%, donc quatre fois plus.

[modifier] Avantages

  • Moins de charges administratives
Pour réduire l'exclusion sociale, les gouvernements de divers pays mettent en œuvre des programmes d'aide. Beaucoup de ces programmes sont versés en prestations en espèces servant en général à un groupe perticulier, commes les étudiants, les femmes, les chômeurs, les personnes âgées et les handicapés, le manque de compétences professionnelles et la difficulté d'accès au marché du travail - la centralisation des marchés, conjugué aux progrès techniques considérables -
affectent la capacié à modifier les conditions de vie des segments pauvres qui dépendent d'un salaire en tant que seule forme possible de revenu. Au Brésil, la Bolsa Familia, joue un rôle de redistribition d'urgence sous réserve d'un pouvoir d'achat des familles bénéficiaires. Parce qu'il est inconditionnel et pour tous, le Revenu de Base limite les écarts et supplée aux manques des autres programmes de transfert de revenus. Avec le revenu inconditionnel, les coûts logistiques et administratifs sont réduits. Ce revenu inconditionnel en finit avec la bureaucratie de la nécessité d'une preuve de pauvreté, avec les dépenses de contrôle et d'enregistrement et de fraude possible, il contourne toutes les failles dans la répartition des personnes qui jouïssent de ces avantages, sans nuire à l'accès des gens qui en ont le plus besoin. 

  • Des distributions plus denses
Le revenu inconditionnel à tous, couvre un spectre beaucoup plus large de bénéficiaires. En éliminant les restrictions sur le droit au revenu, le Revenu Citoyen pourrait répondre à toutes les ressources dont ceux-ci ont besoin, sans avoir à être «découverts» par le gouvernement. Un autre avantage est que le revenu de base devrait atteindre les personnes qui ne sont généralement pas pris en compte dans les programmes d'aide sociale, comme les orphelins, les adultes sans enfants, ou toute personne qui, pour quelque raison, a déménagé ou ne fait pas partie d'une famille.

  • Fini le sentiment d'être rabaissé
Les programmes d'aide sociale sont généralement basés sur le niveau de revenu du bénéficiaire. Ainsi s'installe, dans les têtes de ceux qui reçoivent un comlément de revenu, l'idée fictive de la "marque" d'être "pauvre", d'être incapable de gagner sa vie et celle de sa famille, et qu'il s'agit là d'un "renflouement" du gouvernement. Ce stigmate de l' "incapable" cessera d'exister et détendra le contexte restreint et tendu du marché du travail, car il n'y aura plus de honte à avoir un usufruit de revenu donné à tous. Le revenu de citoyenneté n'est plus un avantage pour les dépossédés mais devient un droit du citoyen, indépendamment de leur condition sociale ou d'une condition dont celle du travail.

  • Une plus grande responsabilité dans l'utilisation des prestations 
Personne ne sait comment utiliser votre argent mieux que vous-même, tel est le jugement d'un certain libéralisme au sujet des États qui, souvent, dépensent l'argent public de façon peu judicieuse et insouciante, généralisant et augmentant en même temps les coûts et les besoins des citoyens. Souvent, l'argent dépensé par l'État serait mieux dépensé si le bénéficiaire direct avait la liberté de choisir ce qui est le plus important pour lui. Pour certains, au lieu d'un panier d'aliments de base, ou du gaz, pouvoir payer des cours professionnels serait plus important. Pour d'autres, l'achat de tissus pour coudre des vêtements sur mesure serait plus avantageux.

  • Le découragement de la demande de travail
Les programmes actuels génèrent des revenus en sursis et piègent les intéressés dans la pauvreté et le chômage. Ceux qui reçoivent du gouvernement des aides en justifiant qu'ils sont pauvres, peuvent être découragés de chercher un emploi et d'améliorer leur vie. En effet, une fois qu'ils auraient gagné davantage, ils courent le risque de perdre ces aides et de se mettre en danger, leur dossier d'aide étant rejeté. Dans ces conditions, cela ne stimule en rien la recherche d'un l'emploi formel, cette recherche peut même être abandonnée et cela peut stimuler alors le recherche d'autres formes de "ressources" comme participer au marché informel et aussi vers des activités illicites.
 
  • Encourage la recherche de meilleurs emplois
La relation entre employeur et employé, pour beaucoup de ceux qui dépendent du travail et d'une aide à sa famille, peut atteindre des niveaux élevés de soumission. Souvent, les travailleurs sont contraints d'accepter des conditions humiliantes du travail car ils dépendent de ce qu'ils reçoivent en tant que main-d'œuvre pour assurer leur intégrité physique les éloignant de la mendicité. Donner un revenu de base pour tous, est le meilleur moyen de libérer les citoyens des conditions de travail dégradantes et inhumaines.
 
  • Réduire l'informalité
Le secteur informel n'a cessé de croître à un rythme alarmant au Brésil. Selon l'IPEA, plus de la moitié (80%) des travailleurs vivent sans aucune protection du gouvernement. L'urgence de gagner sa subsistance, à pour cause la désaffection dans la recherche d'un emploi stable, attractif ou autonome. En sus de la question du travail informel, il y a le problème du faible niveau de scolarité et du faible niveau de qualification professionnel. Avec un revenu de base, l' "emploi-aussi-vite-que-possible" est moins attractif, car le travailleur peut mieux aspirer à de meilleures conditions de travail sans que ce soit une nécessité première.
 
  • Il complète les autres formes de travail
De nombreuses activités sont un grand bien social et ne sont pas reconnus par le marché ni par l'Etat. Les mères au foyer qui passent leurs journées à s'occuper de l'éducation de leurs enfants , par exemple, n'ont pas accès à un droit au revenu - mais éventuellement devenir économiquement dépendantes de leurs époux. Il faut porter notre attention à des gens qui ne peuvent tout simplement pas travailler pour une ou plusieurs journées passées à s'occuper de parents qui ont besoin d'une constante surveillance, comme la vieillesse ou des maladies chroniques. Le travail bénévole et les activités politiquement engagés, bien que n'étant pas traités par le secteur privé et le gouvernement, sont essentiels dans une démocratie.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Bibliographie

 
 
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Original en Portugais (Brésil) sur Wikipedia, encyclopédie libre
 
 

Renda básica de cidadania

Origem: Wikipédia, a enciclopédia livre.

Renda Básica de Cidadania (em Portugal) ou Renda mínima (no Brasil) é uma quantia paga em dinheiro incondicionalmente a cada cidadão pertencente a uma determinada região. O valor é distribuído pelo poder público de forma igualitária, não importando o nível social ou disposição para o trabalho de quem recebe. A retribuição garante o direito inalienável de todos usufruírem de uma parte das riquezas produzidas na região.
Os recursos podem ser captados de diversas formas: através da arrecadação de impostos, taxa sobre concessões de extração de recursos naturais, pela supressão de outros mecanismos de transferência de renda, loterias, entre outros.
Para isso, a aplicação de uma Renda Básica de Cidadania deve levar em conta a conjuntura econômica e orçamentária da união. A implantação de uma Renda Básica visa, na medida do possível, propiciar a todos a garantia de suas necessidades básicas.
O direito a Renda Básica pode se restringir em alguns casos: estabelecendo uma faixa etária mínima, por nacionalidade e tempo de permanêcia na região e em caso de incapacidade do exercício social (como no caso de internos em clínicas e detentos).
A única experiência de Renda Básica no mundo é a do estado americano do Alasca. Desde 1982, todos os residentes do Alasca recebem do governo uma parcela sobre a exploração do petróleo no estado. Hoje, a Renda Básica de Cidadania é discutida em vários países como Estados Unidos, Holanda, África do Sul, Canadá, Portugal, Alemanha, Reino Unido, Argentina, China, Iraque entre outros.
No Brasil, a lei n° 10.835/2004, de autoria do Senador Eduardo Suplicy, que institui a Renda Básica de Cidadania, foi sancionada por unanimidade no senado em 8 de janeiro de 2004. De acordo com a lei, a aplicação deve ser feita de forma gradual começando pelos mais necessitados, com a evolução de programas de transferência de renda como o Bolsa Família.
E novembro de 2009, Santo Antonio do Pinhal-SP é o primeiro município brasileiro a aprovar uma lei que institui a Renda Básica de Cidadania. É uma iniciativa do prefeito José Augusto de Guarnieri Pereira apoiada pelo senador Eduardo Suplicy.

Índice

[esconder]

[editar] RB no Alasca

A Experiência da "Renda Básica de Cidadania" no Alasca começou, no início dos anos 60 com então prefeito de Bristol Bay, Jay Hammond, em uma pequena vila de pescadores. Hammond observou que mesmo com a grande riqueza proveniente da pesca local, seus moradores continuavam pobres. Foi então que propôs um imposto de 3% sobre o valor da pesca para um fundo que pertenceria a todos da comunidade e que seria distribuído de forma igualitária a todos. Inicialmente sofreu grande resistência, mas depois de implantada, a medida foi tão bem-sucedida que em 1974 se tornou governador do Estado do Alasca.
Nessa época o governo americano havia recém descoberto reservas de petróleo no estado do Alasca. Entendendo que o petróleo pertencia ao cidadãos do estado, o governo do Alasca determinou que instituído uma taxa sobre o lucro sobre a exploração do petróleo. Assim, Hammond sancionou um projeto, que depois de algumas modificações fazia com que 50% dos royalties do petróleo fossem destinados ao "Fundo Permanente do Alasca", instituindo-se um pagamento igual, anualmente, a todos os habitantes do estado.
As aplicações são feitas em títulos de renda fixa, ações de empresas do Alasca, dos EUA e internacionais, inclusive brasileiras, além de investimentos imobiliários. O patrimônio do Fundo evoluiu de um bilhão de dólares, no início dos anos 80, para US$ 32 bilhões em 2005. Cada pessoa residente no Alasca há um ano ou mais vem recebendo um dividendo anual, igual para todos, que varia de cerca de US$ 300,00 no seu início, até US$ 1.963,86 em 2000, passando para US$ 845,76 em 2005.
O fato de o Alasca ter distribuído 6% do seu PIB igualmente a todos os seus habitantes, que eram 300 mil em 1976, quando a população aprovou aquele sistema por referendo popular, e 700 mil em 2005, fez com que ele se tornasse o mais igualitário dos 50 estados norte-americanos. De 1989 a 1999, nos EUA, as famílias 20% mais ricas tiveram um crescimento da sua renda média de 26%. As famílias 20% mais pobres, de 12%. Já no Alasca, na mesma década, as famílias 20% mais ricas tiveram um crescimento da sua renda média de 7%, enquanto que as famílias 20% mais pobres de 28%, portanto quatro vezes mais.

[editar] Vantagens

Para reduzir a exclusão social, governos de vários países vêm implantando programas assistenciais. Muitos destes programas são benefícios pagos em dinheiro geralemente atendem a um grupo determinado, como estudantes, gestantes, desempregados, idosos e deficientes físicos. A carência de qualificação profissional e dificuldade ao acesso ao mercado de trabalho - comum na centralização dos mercados, combinado aos grandes avanços tecnológicos - afetam a capacidade de subsistência das parcelas mais pobres, que dependem de um salário como única forma possível de renda. No Brasil, o Bolsa Família, cumpre um papel distributivo de caracter emergencial, condicional ao poder de compra do beneficiário que constitui família. Por ser incondicional e para todos, a Renda Básica supre limitações e desvios dos demais programas de transferência de renda.
  • Menos gastos administrativos
Por ser uma renda incondicional, o custo logístico e administrativo é reduzido. Acaba-se com a burocracia acerca da necessidade de comprovação de pobreza: gastos com fiscalização, cadastramento e possíveis fraudes. Contorna todas as falhas na distribuição de pessoas que usufruem do benefício sem precisar, prejudicando o acesso as pessoas que mais precisam.
  • Maior capilaridade nas distribuições
Uma renda incondicional à todos, abrangeria um espectro muito mais amplo de beneficiários. Por eliminar as restrições para o direito a renda, a Renda Básica de Cidadania conseguiria levar os recursos a todos que necessitam, sem precisar "ser achado" pelo governo. Outra vantagem é que a Renda Básica alcançaria pessoas que geralmente não são contempladas nos programas de assistência social, como jovens órfãos, adultos sem filhos, ou qualquer tipo de pessoa que por algum motivo distanciou-se ou não faz parte de uma família.
  • Acaba com a estigma de quem recebe
Os programas de assistência social geralmente se baseiam no nível de renda do beneficiário. No imaginário de um chefe de familia, que recebe uma renda complementar, permanece a idéia de que só dispõe de uma ajuda do governo por ser pobre, e que por isso, é incapaz de conquistar o sustento e de sua familia. Este sentimento de estigma, alancado pela conjuntura de mercado de trabalho restritivo, deixa de existir uma vez que não é vergonha nenhuma fazer usufruto de uma renda dada a por todos. A Renda de Cidadania, deixa de ser um benefício para os despossuídos e passa a ser um direito do cidadão, independente de sua condição social ou exercício do trabalho.
  • Maior responsabilidade no uso do benefício
"Ninguém sabe usar melhor o seu dinheiro do que você mesmo", a máxima do liberalismo certamente diz sobre um Estado que muitas vezes gasta o dinheiro público de forma equivocada e descuidada, generalizando o perfil e as necessidades do cidadão. Muitas vezes o dinheiro gasto pelo estado seria melhor gasto se o beneficiário direto tivesse a liberdade de escolher o que é mais importante para si. Em vez de cesta básica ou gás, para alguns, poder pagar um curso profissionalizante é mais importante. Para outros, comprar tecido para costurar roupas por encomenda pode ser mais vantajoso.
  • Não desestimula a procura por trabalho
Programas de renda condicional geram a "armadilha da pobreza e do desemprego". Quem recebe do governo com a justificativa de que é pobre, pode ser desestimulado a procurar um emprego e melhorar de vida, uma vez que ganhando mais, corre o risco de perder a garantia de suas necessidades básicas, caso venha a ser despedido. A busca do emprego formal é o mais afetado, podendo estimular outras formas de arrendamento, como a inserção no mercado informal e em atividades ilícitas.
  • Incentiva a busca pelo melhor emprego
A relação entre patrão e empregado, para tantos que dependem do trabalho para o sustento individual e de sua familia, pode atingir níveis altos níveis de submissão. Muitas vezes o trabalhador é levado a aceitar condições humilhantes de trabalho porque depende do que recebe pela mão de obra para garantir sua integridade física e afasta-lo da mendicância. Dar uma Renda Básica à todos, é a melhor forma de libertar o cidadão do emprego degradante e das condições desumanas de trabalho.
  • Reduz a informalidade
O setor informal vem crescendo de forma alarmante no Brasil. Segundo dados do IPEA, mais de metade (80%) dos trabalhadores, vivem sem nenhuma proteção do governo. A urgência para conquistar o sustento individual, faz com que muitos desistam de buscar empregos com carteira assinada, tornando maior facilidade do trabalho autônomo um atrativo. Associado a questão do mercado informal, está a baixa escolaridade e profissionalização. Com uma Renda Básica, o emprego "possível e rápido" deixa de ser atraente, uma vez o trabalhador pode aspirar por melhores condições de trabalho sem passar necessidade.
  • Complementa outras formas de trabalho
Muitas atividades fazem um grande bem social e não são reconhecidos pelo mercado e nem pelo estado. Mães que passam o dia cuidando da formação dos filhos atuando como donas-de-casa, por exemplo, não possuem acesso a qualquer direito a renda - acabam se tornado dependentes econômicos de seus respectivos esposos. Atenderia pessoas que simplesmente não podem trabalhar, por passarem o dia cuidando de parentes que necessitam de atenção permanente, como no caso de velhice ou doenças crônicas. O trabalho voluntário e as atividades politicamente engajadas, embora não sejam contempladas pela iniciativa privada e pelo poder público, têm importância vital em uma democracia.

[editar] Ver também

[editar] Bibliografia

 
plus, voir www.pavie.ch

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