samedi 11 juillet 2009

Caritas in veritate. Le pape contre les armes de dépopulation.


Une importante fraction de la classe dirigeante américaine considère que la population mondiale trop nombreuse est la cause des problèmes de l'humanité. La population est "la plus grande des menaces". Il conviendrait donc de la "réduire" par des moyens qui ne sont pas spécifiés. Lors d'une récente rencontre à New York entre les milliardaires les plus influents des Etats Unis, cette question a été évoquée. Ils se sont rencontrés chez Sir Paul Nurse, prix Nobel et bio chimiste, ce qui peut donner un aperçu des méthodes qu'ils comptent employer pour réduire la population mondiale...








Pour le Pape, c'est une erreur de « considérer l'augmentation de la population comme la cause première du sous-développement ». Le Pape affirme que la sexualité ne saurait se « réduire à un pur fait hédoniste et ludique ». L'on ne peut réguler la sexualité par des « politiques de planification forcée des naissances ». Et d'ajouter que « l'ouverture moralement responsable à la vie est une richesse sociale et économique ». « Les Etats sont appelés à mettre en œuvre des politiques qui promeuvent le caractère central et l'intégrité de la famille » ( Caritas in veritate § 44).

    « Pour fonctionner correctement, l'économie a besoin de l'éthique ; non pas d'une éthique quelconque, mais d'une éthique amie de la personne ». La même centralité de la personne humaine devrait être le principe moteur dans les « interventions en faveur du développement » de la coopération internationale, et dans lesquelles les bénéficiaires devraient toujours être impliqués. « Les Organismes internationaux devraient s'interroger sur l'efficacité réelle de leurs structures bureaucratiques », « souvent trop coûteuses ». Le Pape remarque que, trop souvent, « les pauvres servent de prétexte pour faire subsister des organisations bureaucratiques coûteuses ». D'où son appel à une « pleine transparence » concernant les fonds reçus (§ 45-47).

    Les derniers paragraphes de ce chapitre concernent l'environnement. Pour le croyant, la nature est un don de Dieu, à utiliser de manière responsable. C'est dans ce contexte qu'il faut penser le problème de l'énergie. « L'accaparement des ressources » par certains Etats et groupes de pouvoir constitue « un grave obstacle au développement des pays pauvres ». Il faut donc que la communauté internationale trouve « les voies institutionnelles pour réglementer l'exploitation des ressources non renouvelables ». « Les sociétés technologiquement avancées peuvent et doivent diminuer leur propre consommation énergétique », tout en cherchant à « faire progresser la recherche d'énergies alternatives ».

    Ce qui est requis est « un véritable changement de mentalité », nous amenant « à adopter de nouveaux styles de vie ». Un style qui, jusqu'à présent, dans le monde, « est porté à l'hédonisme et au consumérisme ». L'enjeu décisif est ainsi la « tenue morale de la société dans son ensemble ». Le Pape nous avertit : « Si le droit à la vie et à la mort naturelle n'est pas respecté », « la conscience commune finit par perdre le concept d'écologie humaine et, avec lui, celui d'écologie environnementale » ( Caritas in veritate § 48-52).

    
    La Collaboration de la famille humaine est au cœur du 5ème chapitre, dans lequel Benoît XVI montre que « le développement des peuples dépend surtout de la reconnaissance du fait que nous formons une seule famille ». D'autre part, on peut lire que la religion chrétienne peut contribuer au développement « seulement si Dieu a aussi sa place dans la sphère publique ». Par « la négation du droit de professer publiquement sa religion », la politique devient « opprimante et agressive ». Le Pape nous avertit : « Dans le laïcisme et dans le fondamentalisme, la possibilité d'un dialogue fécond » entre la raison et la foi religieuse s'évanouit. Une rupture qui a « un prix très lourd au regard du développement de l'humanité » ( Caritas in veritate § 53-56).

    Le Pape en vient alors au principe de subsidiarité, qui offre une aide à la personne humaine « à travers l'autonomie des corps intermédiaires ». La subsidiarité « est l'antidote le plus efficace contre toute forme d'assistance paternaliste », particulièrement apte à gouverner la mondialisation et à l'orienter vers un véritable développement humain. Les aides internationales « peuvent parfois maintenir un peuple dans un état de dépendance » ; il faut donc que tous les sujets de la société civile y soient impliqués, et pas seulement les gouvernants. « Trop souvent, les aides n'ont servi qu'à créer des marchés marginaux pour les produits de ces pays » (§ 57-58). Le Pape en appelle aux nations économiquement plus avancées de consacrer « un pourcentage plus important » de leur PIB, en respectant les engagements pris.


Nous pouvons déjà nourrir plusieurs fois la population mondiale. Nous jetons des milliers de tonnes de nourriture pour maintenir les prix hauts


[Europe-hiver.jpg]

Comme on peut le lire dès la toute première ligne du dernier livre de Steve Mosher, nous avons tous grandi "sous le régime empoisonné de la propagande sur la surpopulation".

Mosher's book, Population Control-Real Costs, Illusory Benefits, is, first and foremost, an answer to the allegation that the human race is inexorably multiplying, hell-bent toward a giant demographic cliff like so many lemmings. Le livre de Mosher, le Coût réel du contrôle de la population, bénéfices ilusoires, est, tout d'abord et principalement, une réponse à l'allégation selon laquelle la race humaine se multiplie inexorablement, acharnée à se précipiter vers une falaise démographique géante comme tant de lemmings.

The numbers show that the world is not, has never been, nor ever shall be, overpopulated. In fact, according to the world's experts -- even the ones advocating population control -- birthrates around the world are dropping at a precipitous rate. Les chiffres montrent que le monde n'est pas, n'a jamais été, ne sera jamais non plus, surpeuplé. En fait, d'après les experts mondiaux - y compris ceux prônant contrôle de la population - les naissances dans le monde entier chutent à un taux vertigineux.

The book thus torpedoes the lifeboat scenario, which argued that in order to survive, we had to throw some of the earth's passengers overboard. Le livre, par conséquent, torpille le scénario du bateau qui coule, qui argumentait que pour survivre, nous devions passer quelques-uns des passagers par-dessus bord.

But it is much more than this. The history of the population control movement is replete with human rights abuses. Those who were made to walk the plank of abortion, sterilization, and contraception -- all for the supposed good of humanity -- have some horrific tales to tell. Mais c'est plus que ça. L'histoire du mouvement pour le contrôle de la population est remplie de violations des droits de l'homme. Ceux qui étaient faits marcher dans le programme d'avortement, de stérilisation, et de contraception -tous pour le soi-disant bien de l'humanité- ont quelques histoires atroces à raconter.

The first chapters of Mosher's book describe the history of the population control movement, and how it is has never been the scientific, intelligent or cultural phenomenon it styles itself to be. Les premiers chaptres du livre de Mosher décrivent l'histoire du mouvement pour le contrôle de la population, et comment il n'a jamais été jamais été le phénomène scientifique, intelligent et culturel dont il se donne l'apparence.

Rather, this movement was started and sustained by figures like Thomas Malthus, Margaret Sanger, John D. Rockefeller, and Hugh Moore, who led a contentious movement dominated by cultural elitism, racial hysteria and ignorance. As Mosher pointedly argues, their legacy has cost millions their lives and tens of millions more their basic rights. Plus exactement, ce mouvement a été lancé et soutenu par des personnages comme Thomas Malthus, Margaret Sanger, John D. Rockefeller, et Hugh Moore, qui dirigeaient un mouvement contesté dominé par l'élitisme culturel, l'hystérie raciale et l'ignorance. Comme Mosher le démontre de manière significative, leur héritage a coûté leur vie à des millions de personnes, et à des dizaines de millions de plus leurs droits les plus fondamentaux.

"Human rights are nonnegotiable, or they are not rights at all," contends Mosher. "Abuses of basic rights, such as the right to bear children, cannot be expunged by reference to any calculus of costs versus benefits, any more than comparable violations of other basic human rights can be explained away, excused, or justified by reference to a supposedly larger social good. "Les Droits de l'Homme ne sont pas négociables, ou bien ce ne sont pas des droits du tout", soutient Mosher. "Les droits fondamentaux, comme le droit de porter des enfants, ne peuvent pas être supprimés en référence à un quelconque calcul de coûts contre bénéfices ; pas plus que des violations comparables d'autres droits de l'homme fondamentaux ne peuvent être expliquées, excusées ou justifiées en référence à soi-disant plus grand bien social.

The book explains exactly how the population control movement continues to violate these basic rights, in the pursuit for a false "good" -- fewer children. Le livre explique exactement comment le mouvement pour le contrôle de la population continue de violer ces droits fondamentaux, poursuivant un faux "bien" - moins d'enfants.

Population Control-Real Costs, Illusory Benefits is, first and foremost, an answer to the allegation that the human race is inexorably multiplying. "le Coût réel du contrôle de la population, bénéfices ilusoires" est, d'abord et avant tout, une réponse à l'allégation selon laquelle la race humaine est en train de se multilier inexorablement.

Mosher lays out the China Model, based on China's one-child policy, and how population programs everywhere draw on its tactics. Nigeria provides an apt case study of how Western population controllers continue to strong-arm national governments into implementing abusive policies, policies that undermine the basic rights and freedoms of their people. Mosher expose systématiquement le modèle de la Chine, basé sur la politique de l'enfant unique, et montre comment les programmes de population ont entraîné partout ses tactiques. Le Nigeria fournit un cas d'étude qui permet de voir comment les contrôleurs de population occidentaux continuent d'utiliser la manière forte avec les gouvernements nationaux pour les obliger à mettre en oeuvre des politiques abusives, des politiques qui sapent les droits fondamentaux et les libertés de leurs peuples.

But the population controllers not only run roughshod over human rights for the sake of the supposed "greater good" of population decline (the chapter "Human Rights and Reproductive Wrongs includes a detailed, annotated list of human rights abuses perpetuated in the name of population control), they also sap primary health care programs and marginalize real health needs. Mais les contrôleurs de population ne se contentent pas de piétiner les Droits de l'Homme par égard pour un soi-disant "plus grand bien" de déclin de la population (le chapitre "Droits de l'Homme et injustices reproductives" inclut une liste détaillée et annotée de violation des Droits de l'Homme perpétrés au nom du contrôle de la population), ils minent les programmes de santé prioritaires et ils marginalisent les besoins réels de santé.

For example, because of the time and money wasted on unwanted and unnecessary contraceptives and abortifacient devices, malaria runs rampant in Africa. Developing countries end up with thousands of health clinics that literally carry nothing but contraceptives while people die from treatable diseases. Par exemple, à cause du temps et de l'argent dépensés dans des moyens contraceptifs et abortifs non désirés et non nécéssaires, la malaria se déchaîne en Afrique. Des pays en voie de développement se retrouvent finalement avec des milliers de cliniques qui n'ont littéralement rien d'autre que des contraceptifs pendant que les gens meurent de maladies curables.  

Neither do population control programs provide any real benefits. Les programmes de contrôle de la population n'apportent pas de bénéfices réels non plus.

Its "benefits" are mere illusions designed to dupe developing nations into submitting to an elitist, western agenda. Population control, writes Mosher, is just that: control. Organizations like the UNFPA, far from being "here to help," have in fact been bearers of death to our less developed neighbors. Ses "bénéfices" sont de pures illusions mises au point pour duper les pays en voie de développement et les amener à se soumettre à un ordre du jour occidental et élitiste. Des organisations comme l'UNFPA, loin d'être "là pour aider", ont en fait été porteurs de mort pour nos voisins moins développés.

Population Control does not simply outline the problems; it proposes a solution as well. Mosher dedicates his final chapter to possible ways that developed nations can avoid the demographic disaster that now threatens. Small tax credits and paltry child subsidies are not nearly enough. Young couples, he argues, need to be sheltered from taxes altogether.And population control programs needed to be ended as soon as possible. Contrôle de la population... n'expose pas seulement les grandes lignes des problèmes ; il propose une solution aussi. Mosher dedie son dernier chapitre aux moyens possibles par lesquels les nations développées peuvent éviter le désatre démographique qui maintenant menace. Des crédits à faible taux et de misérables subventions pour les enfants ne sont pas encore assez. Les jeunes couples, argumente-t-il, ont besoin d'être protégés des taux et des taxes. Et on a besoin d'en finir avec les programmes de contrôle de la population aussi vite que possible.

Mosher ends by quoting the late Julian Simon: Human beings are the ultimate resource."  Mosher termine en citant le regretté Julian Simon : "Les êtres humains sont la ressource suprême".

http://www.pop.org/


Les experts américains en alimentation et en agriculture, écrivant dans l'édition de septembre 1976 de la revue Scientific American insistent encore et encore qu'il n'y a aucune raison technique qui puisse empêcher d'augmenter énormément la production alimentaire. Les facteurs qui empêchent ou retardent cette augmentation sont sociaux, politiques et économiques.

« II y a deux composantes dans la solution au problème alimentaire : une production alimentaire accrue principalement dans les pays en voie de développement, et des augmentations générales des revenus par famille, particulièrement parmi les pauvres (….) Les gens peuvent acheter des aliments s'ils ont de l'argent — que ce soit dans les pays en voie de développement, ou aux États-Unis ou partout où les gens ont faim. » (Sterling Wortman, page 35).

Écrivant sur l'agriculture américaine, qui, par d'importantes absorptions de capitaux, a énormément augmenté le potentiel de sa force de travail, Earl O. Heady déclare :

« Si les organisations internationales ou une organisation mondiale unique pouvaient établir des institutions qui pourraient mettre à la disposition des affamés du monde l'augmentation de la production de l'agriculture américaine, et si cet effort pourrait être rendu économique pour les fermiers américains, les États-Unis pourraient augmenter substantiellement leur production agricole et ses exportations (…) Les États-Unis ont une réserve considérable de terre qui pourrait être ensemencée s'il était rentable de le faire. Les dernières statistiques disponibles nous démontrent qu'en 1969 la nation avait 422 millions d'acres de terre arable, dont seulement 333 millions d'acres sont ensemencés ; le restant étant donné en pâturage ou laissé en friche (…) Si seulement la partie inutilisée était maintenant ensemencée, si l'eau était utilisée efficacement et si toutes les nouvelles technologies éprouvées étaient adoptées, d'ici 1985 la nation pourrait faire face a la totalité de la demande domestique et de plus augmenter ses exportations de grain de 183% sur la moyenne record de 1972 à 1974. Spécifiquement, les exportations de maïs pourraient être augmentées de 228%, les exportations de blé 57% et les exportations de soya de 363% » (pages 126-127).

La raison pour laquelle la production agricole n'est pas augmentée substantiellement en est une fondamentalement économique. Ceux qui ont faim n'ont pas d'argent pour acheter la nourriture aux prix existants, ils ne constituent donc pas un marché. Sous le capitalisme, la nourriture est une marchandise et les marchandises sont produites uniquement lorsqu'il y a une demande économique effective. Les gens ayant faim ne sont pas la même chose qu'« une demande économique de nourriture ».

Finalement, W. David Hopper conclut son évaluation en soutenant que :

« Le problème de l'alimentation du monde ne provient d'aucune limitation physique sur le potentiel de production, ni d'un danger de mettre en jeu l'équilibre de l'« environnement ». Les limites de l'abondance peuvent être trouvées dans les structures politiques et sociales des nations et dans les relations économiques entre elles. La globalité des ressources inexploitées est là, entre le Cancer et le Capricorne. Le succès agricole de ces ressources dépend du vouloir et des actions de l'homme. » (page 205)


Les raisons du pouvoir....


John Perkins's classic exposé, Confessions of an Economic Hit Man,

spent over 70 weeks on the New York Times bestseller list and is published in more than 30 languages. His follow-up, The Secret History of the American Empire, provides a plan for creating a sustainable, just, and peaceful world. He is the author of Shapeshifting, The World Is As You Dream It, and other books on indigenous cultures and personal transformation; is a founder and board member of Dream Change and The Pachamama Alliance, nonprofit organizations devoted to establishing a world our children will want to inherit; and has lectured at universities in many countries. Read more

http://matchafa.quebecblogue.com/2007/10/01/confessions-of-an-economic-hitman/
http://www.johnperkins.org/

Confessions d'un tueur à gage économique.

Entrevue fascinante avec un témoin de premier plan, John Perkins,
concernant les projets à l'international des compagnies américaines
et la politique étrangère du gouvernement américain.
John Perkins a travaillé en Indonésie, au Panama et en Arabie Saoudite.

A voir sur Matchafa.

http://www.interet-general.info/article.php3?id_article=7506

http://en.wikipedia.org/wiki/Confessions_of_an_Economic_Hit_Man

http://www.juliansimon.org/writings/

http://www.michaeljournal.org/images/026--Dribs-and-Drabs.gif


http://www.youtube.com/watch?v=hUF4Q2QjDNc

Tout est une question de manière de consommer et de produire.

merci de cliquer sur le lien ci-dessous...

Scandales bancaires, ordures, pollution, dioxines, un lien subtil à bien comprendre

Le paradoxe. Un manque de pouvoir d'achat provoque plus de pollutions, vu des produits de plus en plus camelotes.


Comment s'en sortir ?

Le meilleur moyen est celui d'implémenter le crédit social avec les solutions à la suisse.

http://www.michaeljournal.org/pauvrete.htm

http://desiebenthal.blogspot.com/2009/03/deja-2500-banques-locales-de-riz.html
http://desiebenthal.blogspot.com/2009/02/lutter-contre-la-faim-avec-de-nouvelles.html

Un autre exemple de multi-culture est celle de tomates + oignons + souci, le souci repoussera notamment certains parasites de la  tomate.

Dans l'Himalaya, à Garhwal en Inde, une pratique appelée baranaja va jusqu'à  l'ensemencement de plus de 12 récoltes sur la même parcelle, y compris divers types de haricots, en graminées, et de millet, et de les récolter à des moments différents.

Qui va bien et avec qui et dans quel ordre ?

 Aïl et fraises, fenouil et basilic. Ou encore maïs et haricots, manioc et café. Il faut tester chaque région et écouter les anciens...

Extraits de la campagne du carême 2009 en Suisse

Veiller sur la nature.
Travailler les champs dans le respect de l'avenir.
Cultures mixtes.
Les plantes, en bon voisinage, se donnent de l'énergie.
Elles se protègent mutuellement contre les nuisances – nul besoin
de poison!
Ce n'est pas si difficile lorsque l'on sait
qui va bien avec qui et dans quel ordre.
Aïl et fraises, fenouil et basilic.
Ou encore maïs et haricots, manioc et café.
Désordre? Penses-tu!
Une société bariolée!
Donner et recevoir – la logique de la nature.
Un bon plan, qui promet de riches cultures partout.
Même dans un petit champ.

Avec ce que j'ai appris, j'ai pu faire des essais et renoncer
aux pesticides. Nous n'étions pas sûrs, ma femme Maria
et moi, de la réaction des plantes. La première récolte a
été étonnamment bonne. Cela nous a soulagés et donné
du courage pour la suite.
Mais à quoi cela sert-il de travailler sans cesse s'il n'y a
pas de résultat à la fin? A l'institut, j'ai appris à noter mes
coûts et mes heures de travail. C'est important pour calculer
un prix de vente correct. J'ai compris ainsi à quel point
les intermédiaires nous grugent.
Cela ne doit plus m'arriver, ni aux autres. Lors de la prochaine
assemblée de la commune d'Omas, je vais proposer
de créer une banque de crédit. Ainsi, nous serons plus
indépendants. Et nous pourrons mieux décider de notre
nourriture et de l'usage de nos récoltes.»


«O humain, regarde-toi:
Tu as en toi le ciel et la terre.
Fais de ce monde un ciel sur la terre.»

Hildegarde de Bingen



Investir dans la formation à la gestion d'associations démocratiques.

Département de Ranérou au Sahel. Dakar et le gouvernement
sont très loin. Les familles d'éleveurs de bétail doivent
s'organiser elles-mêmes: comité de l'eau, comité des
femmes, comité de la santé. Rien de bien spectaculaire
pour les Suisses habitués aux associations. Mais pour les
habitants des régions rurales du Sénégal, la création de
structures de base est un progrès décisif. Comment gérer
l'eau qui se raréfie ? Où faire paître le bétail? Peut-on
construire un dispensaire? Quels sont les droits?
Les animateurs et animatrices du Centre d'études de recherche
et de formation en langues africaines (CERFLA)
apportent des conseils organisationnels et juridiques. Grâce
à leurs cours d'alphabétisation, tous les membres des
communautés de base savent lire et écrire. Les avis des
femmes ont plus de poids qu'auparavant.

Libération et diversité
Le caoutchouc est souvent synonyme d'exploitation, de
monoculture, de travailleurs sans droit et de dégradation
écologique. Il en va tout autrement à Tampilisan et Veruela,
deux villages sur l'île de Mindanao aux Philippines. Là, le
caoutchouc signifie «libération» et «diversité». Sa vente
allège le poids de la pauvreté et les hévéas complètent les
cultures vivrières des petits paysans.
Entre les plantations de maïs, de riz et de légumes, les hévéas
empêchent l'érosion du sol. Le caoutchouc fournit aux
petits producteurs un revenu complémentaire important.
Livrés à eux-mêmes, ces paysans et paysannes très pauvres
ne pourraient pas investir dans la culture des hévéas qui ne
rapportent qu'après sept ans.
La Kiblawan Rural Development Foundation (KRDFI),
une organisation pour le développement rural à Mindanao,
soutient les familles de petits paysans. Sa pépinière offre
des jeunes pousses à bon compte. Les futurs producteurs de
caoutchouc apprennent l'art des cultures mixtes dans des
fermes modèles. Ils sont soutenus dans la vente de leur ca -
outchouc. Une manière de faire rimer écologie et économie.
Il suffit parfois de peu pour obtenir un grand effet: des personnes
prêtes à sortir des sentiers battus,

Des déchets, où çà?
Une partie de son âme est restée dans son pays.
En vacances à Paris chez des proches,
elle voit un reportage sur Haïti à la télévision.
Pauvre Haïti, en proie à la soif de pouvoir,
aux erreurs économiques, à la destruction de la forêt tropicale.
Des fleuves inondent les plaines, emportent la terre.
Jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien pour vivre.
La femme du Togo sait bien de quoi il retourne.
Devant l'écran, à Paris, elle s'étonne d'une idée géniale:
les gens du lointain Haïti ont construit un nouveau monde
avec des vieux pneus!
Ils ont suspendu un pneu après l'autre entre des poteaux.
Le trou – l'espoir? – ils l'ont bouché avec du plastique,
puis rempli de pierres et de terre.
Des tomates, des courges, des haricots, des piments
et même du maïs poussent sur ce précieux reste de terre,
bien protégé du vent et de l'eau.
Des jardins fleuris. Les jardins suspendus d'Haïti.
La femme prend son téléphone avec enthousiasme.
Elle compose le numéro de son oncle en Afrique.
Avec ténacité, jusqu'à ce que la liaison soit établie.
« A Haïti, ils cultivent leurs légumes dans des pneus de voiture »,
hurle-t-elle dans le combiné.
L'oncle promet d'essayer à son tour.
Au Togo, au Sénégal et à Haïti,
il y a partout des vieux pneus remplis de terre.
Des pommes bio du désert
Dans les vallées péruviennes d'Omas et Mala, les paysannes
et paysans ont arraché au désert des terres pour des cultures
vivrières et des plantations de pommes. Ils ont combattu
longtemps les parasites avec des pesticides. Mais ce faisant,
ils se sont aussi empoisonnés. Beaucoup en sont morts.
Faire de grands discours contre l'agrochimie ne sert à rien.
L'équipe de l'institut agricole Huayuna préfère une appro
che pragmatique. D'abord, elle explique aux paysans
et paysannes l'utilisation correcte des produits toxiques.
Ensuite, elle pose des questions pour savoir quels pesticides
sont réellement nécessaires et s'il serait possible d'y
renoncer.

Aujourd'hui, 350 maraîchers travaillent selon les principes
de la production intégrée – comme la plupart des paysans
suisses d'ailleurs. Certains ont même une production entièrement
biologique. Ils luttent contre les parasites avec des
prédateurs naturels et plantent avocatiers, pêchers et vignes
pour rompre avec les monocultures. Les opportunités de
vente sont bonnes; les Péruviens aisés sont en effet de plus
en plus prêts à payer un peu plus pour des produits bio.
Agriculture proche de la nature et soutien à la commercialisation
constituent une approche pragmatique soutenue
par Action de Carême.

«O humain, regarde-toi:
Tu as en toi le ciel et la terre.
Fais de ce monde un ciel sur la terre.»

Hildegarde de Bingen


En voici l'un des chemins:
Aujourd'hui, Jésus entre à Jérusalem.
Non pas sur un cheval, comme un prince conquérant.
Mais sur un ânon, tel un roi humble, lucide et courageux.
Prêt à donner sa vie pour que justice et amour s'embrassent.
Sa royauté, Jésus la partage avec nous.
Elle est de porter – en nous – toute la Création
et l'humanité entière.
Avec leurs joies et leurs souffrances.
Ô Seigneur, donne-nous de t'accueillir
dans la cité sainte de notre coeur.
Accorde-nous l'énergie des vertus symbolisées par les rameaux
que la foule répand sous tes pas:
L'humilité pour reconnaître que «la terre et ses richesses»
t'appartiennent (Ps 24, 1).
La lucidité pour regarder en face les blessures
de la planète et leurs causes profondes.
Le courage pour affronter l'inhumain en nous,
les puissances du mal et de l'injustice dans le monde.
The Sunday Times,
John Harlow,
May 24, 2009,

Ce qui ne doit rien au hasard non plus, mais doit tout à l'avortement, y compris forcé, concernant ces deux pays, c'est le dramatique déséquilibre homme-femme dans la population. Rien qu'en Inde, il y a plus de 100 millions de petites filles et de jeunes femmes manquantes, par rapport au nombre de petits garçons et jeunes hommes. On rapporte en ce moment plus de 2000 bébés filles manquants par jour en Inde ! En Chine, c'est beaucoup plus. Il ne sert à rien d'interdire les avortements sélectifs, ils se produisent illégalement en masse, dès l'instant qu'on a perverti les mentalités en légalisant l'avortement et en en faisant la publicité.
Alors ce qui ne devra rien au hasard non plus, ça va être l'émigration massive des hommes de ces pays vers le reste de la planète ; car on ne peut pas compter sur le fait que des dizaines de millions d'hommes vont accpepter de devenir moines simplement parce que les femmes de leur pays, inférieures en nombre et qui auront l'embarras du choix, épouseront en priorité ceux qui leur assureront, à elles et à leurs enfants, la sécurité matérielle. Il y aura donc une émigration massive de ceux qui n'auront plus qu'à aller voir ailleurs pour trouver une femme ! C'est toute la planète qui supportera les conséquences de ce désastre sans précédent dans l'histoire de l'humanité : des centaines de millions de femmes manquantes par rapport au nombre d'hommes !
 
Alors bientôt, ce sera : bon courage aux vieillissants qui se chercheront une femme, qu'elle soit plus jeune ou de leur âge, et ce, quelque soit le pays où ils vivent (sans parler des polygames qui s'en prennent plusieurs pour eux tout seuls, y compris en Inde, ce qui augmente le problème) !
 
On voit ce qui pourrait se pointer à l'horizon : la polyandrie, plusieurs hommes pour une seule femme, autorisée légalement dans certains pays !



Billionaire club in bid to curb overpopulation
America's richest people meet to discuss ways of tackling a 'disastrous' environmental, social and industrial threat


SOME of America's leading billionaires have met secretly to consider how their wealth could be used to slow the growth of the world's population and speed up improvements in health and education.

The philanthropists who attended a summit convened on the initiative of Bill Gates, the Microsoft co-founder, discussed joining forces to overcome political and religious obstacles to change.

Described as the Good Club by one insider it included David Rockefeller Jr, the patriarch of America's wealthiest dynasty, Warren Buffett and George Soros, the financiers, Michael Bloomberg, the mayor of New York, and the media moguls Ted Turner and Oprah Winfrey.

These members, along with Gates, have given away more than £45 billion since 1996 to causes ranging from health programmes in developing countries to ghetto schools nearer to home.

They gathered at the home of Sir Paul Nurse, a British Nobel prize biochemist and president of the private Rockefeller University, in Manhattan on May 5. The informal afternoon session was so discreet that some of the billionaires' aides were told they were at "security briefings".

Stacy Palmer, editor of the Chronicle of Philanthropy, said the summit was unprecedented. "We only learnt about it afterwards, by accident. Normally these people are happy to talk good causes, but this is different – maybe because they don't want to be seen as a global cabal," he said.

Some details were emerging this weekend, however. The billionaires were each given 15 minutes to present their favourite cause. Over dinner they discussed how they might settle on an "umbrella cause" that could harness their interests.

The issues debated included reforming the supervision of overseas aid spending to setting up rural schools and water systems in developing countries. Taking their cue from Gates they agreed that overpopulation was a priority.

This could result in a challenge to some Third World politicians who believe contraception and female education weaken traditional values.

Gates, 53, who is giving away most of his fortune, argued that healthier families, freed from malaria and extreme poverty, would change their habits and have fewer children within half a generation.

At a conference in Long Beach, California, last February, he had made similar points. "Official projections say the world's population will peak at 9.3 billion [up from 6.6 billion today] but with charitable initiatives, such as better reproductive healthcare, we think we can cap that at 8.3 billion," Gates said then.

Patricia Stonesifer, former chief executive of the Bill and Melinda Gates Foundation, which gives more than £2 billion a year to good causes, attended the Rockefeller summit. She said the billionaires met to "discuss how to increase giving" and they intended to "continue the dialogue" over the next few months.

Another guest said there was "nothing as crude as a vote" but a consensus emerged that they would back a strategy in which population growth would be tackled as a potentially disastrous environmental, social and industrial threat.

"This is something so nightmarish that everyone in this group agreed it needs big-brain answers," said the guest. "They need to be independent of government agencies, which are unable to head off the disaster we all see looming."

Why all the secrecy? "They wanted to speak rich to rich without worrying anything they said would end up in the newspapers, painting them as an alternative world government," he said.


http://www.timesonline.co.uk/tol/news/world/us_and_americas/article6350303.ece

http://www.irishcentral.com/news/What-Buffett-and-Gates-Discussed-at-Secret-Conference-45916327.html?page=2


http://www.irishcentral.com/news/Secret-meeting-of-worlds-richest-people-held-in-New-York-45304702.html?page=1


http://www.prisonplanet.com/secretive-rich-cabal-met-to-discuss-population-control.html


http://www.infowars.com/billionaire-elite-want-two-thirds-of-the-dumb-people-wiped-off-the-planet/

A noter que la société Baxter pharma fut dirigée par Fr. Carlucci, l'un des fondateurs du fond d'investissement Carlyle ; par ailleurs son ami de toujours est l'ancien secrétaire d'état à la défense Mr Rumfeld dont personne n'ignore les liens avec la société Gilead, propriétaire du brevet intellectuel du TAMIFLU

Grippe porcine : Sanofi le savait depuis bien avant mars 2009, tout est là :

http://www.sanofi-aventis.com/binaries/20090309_mexico_flu_fr_tcm29-24323.pdf


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