Bat Ye'or , historienne britannique de renomme internationale, parlera notamment au Buffet de la Gare de Lausanne le soir du 11 mars 2009 dès 20h00 ( salle des Cantons). Elle a publié de nombreuses études, traduits en plusieurs langues, sur le statut des communautés ethno-religieuses dans les pays islamisées. Elle a désigné ce statut particulier d'un nom: la dhimmitude, dont elle a défini les aspects généraux, politiques, économiques, sociaux et culturels. Elle a participé à des nombreuses conférences et colloques universitaires en Europe, Etats-Unis (et au Congrès américain), Canada, et Israël. Elle est l'auteure d' 'Eurabia' (2005-2008, anglais, français, italien, hollandais, hébreu)
Bat Ye'or a pris part à l'"Opération Mural", montée en 1961 par le Mossad pour permettre aux enfants juifs du Maroc de partir vers Israël.
Invitation
Séminaire 2009 de la Ligue vaudoise
L'islam en Suisse et dans le Canton de Vaud
Madame, Monsieur, La Ligue vaudoise a le plaisir de vous inviter à son traditionnel "séminaire" (cycle de conférences publiques), qui aura lieu les mercredis 4, 11 et 18 mars à 20h00 au Buffet de la Gare à Lausanne (salle des Cantons). Dans la perspective de la votation fédérale sur les minarets qui devrait avoir lieu en novembre 2009 ou en février 2010, la Ligue vaudoise souhaite élargir le débat en traitant du thème plus général de l'islam en Suisse et dans le Canton de Vaud. Le 4 mars, nous chercherons à faire le point sur la présence des musulmans en Suisse et dans le Canton de Vaud. Combien de musulmans y a-t-il en Suisse ? D'où viennent-ils ? Comment se répartissent-ils dans la Confédération ? Telles sont quelques-unes des questions auxquelles Jean-François Mayer, historien et directeur de l'Institut Religioscope, apportera des éléments de réponse. Puis, Mme Chantal Khafif-Bezençon, membre du Centre islamique de Lausanne, nous dira, sur un ton plus personnel, ce que signifie être musulman dans le Canton de Vaud. Le 11 mars, nous aborderons le problème de l'islamisme, c'est-à-dire des revendications politiques de l'islam. M. Jacques Perrin, rédacteur à La Nation, nous présentera la pensée de Tariq Ramadan : est-il le porte-parole d'un islam occidentalisé ou un fondamentaliste contraint à la diplomatie ? Puis, Mme Bat Ye'or, historienne et auteur de nombreux ouvrages traduits en plusieurs langues (dont Les dhimmis : juifs et chrétiens sous l'islam) répondra à la question : l'islam est-il une religion conquérante ? Le 18 mars enfin, nous envisagerons, sous l'angle vaudois et fédéral, le problème posé par la présence de nombreux musulmans sur notre sol. M. Félicien Monnier, rédacteur à La Nation, se demandera comment et jusqu'à quel point un musulman peut s'intégrer à la communauté vaudoise. Pour conclure, M. Olivier Delacrétaz, président de la Ligue vaudoise, exposera ce que la Ligue attend des autorités politiques et religieuses, tant vaudoises que fédérales, et ce qu'elle compte faire pour sa part. Dans ce cadre, il indiquera la position de la Ligue vaudoise au sujet de l'initiative fédérale contre la construction de minarets. Les exposés seront suivis d'une discussion et les soirées se termineront autour du verre de l'amitié. En espérant avoir le plaisir de vous rencontrer lors de notre séminaire, nous vous prions d'agréer, Madame, Monsieur, nos salutations les meilleures.
Denis Ramelet
(078 827 59 50)
Ligue vaudoise
Place du Grand-Saint-Jean 1
Case postale 6724
1002 Lausanne
Téléphone : 021 312 19 14 (de 8 h à 10 h) – Téléfax : 021 312 67 14
Site internet : www.ligue-vaudoise.ch – E-mail : courrier@ligue-vaudoise.ch
Selon la CHARIA ? (la loi musulmane) C'est un ensemble de jurisprudences qui découlent surtout des hadiths (Propos attribués au Prophète). Il existe 7 crimes majeurs, sanctionnés par des peines légales. Le premier crime mentionné est l'apostasie (ridda ou irtidâd, retour en arrière) : tout musulman qui renie l'islam doit être mis à mort. La peine capitale est donc prévue par la charia en cas d'apostasie. « Adorer d'autres dieux qu'Allah, abjurer la foi en Dieu et en son prophète Muhammad, refuser de prononcer la profession de foi, renoncer explicitement à la pratique des cinq piliers de l'islam : à ce moment, le musulman est considéré comme apostat. » | |||||||
L'apostasie met en péril l'ordre public islamique. Il est absurde et même immoral et contre nature de vouloir quitter l'islam, parce que chaque homme naît musulman. Dans un hadith de Boukhari, l'un des deux recueils les plus vénérés des sunnites, on lit : « Celui qui change de religion, tuez le ». Nous connaissons des cas d'exécution pour apostasie au SOUDAN, en IRAN, en ARABIE saoudite. | |||||||
|
Les phases et les phares du Jihad | ||
La problématique liée aux minarets et cimetières musulmans est infiniment plus complexe qu'il n'y paraît à première vue. L'islam distingue trois situations territoriales: dans le Dar el Islam (pays de la soumission), l'islam a triomphé et règne sans partage; dans le Dar el Harb (pays de la guerre), le pouvoir est aux infidèles et dans la Dar el Suhl (librement traduit par pays de l'armistice) l'islam est encore en minorité et doit s'adapter, mais les fidèles qui y vivent doivent tout entreprendre pour faire triompher leur religion. De ce point de vue, les minar! ets, les cimetières séparés, mais aussi les écoles coraniques et les mosquées n'ont plus rien d'innocent, mais doivent au contraire être considérés comme des zones extraterritoriales en un pays impur, donc comme des avant-postes de l'islam dans lesquels, même s'ils sont petits, seule la loi islamique est applicable. Contrairement à ce que l'on croit souvent, les mosquées ne sont donc pas comparables à nos églises, mais plutôt à nos offices d'état civil puisqu'on y gère des processus légaux et de droit civil (notamment parce que l'islam ne connaît pas les sacrements). La mosquée est bien plus un lieu de manifestation, de subordination qu'un lieu de prière. Lorsqu'un musulman récite le coran, il récite un texte qui est proche de notre code civil, mais un code civil que le musulman ne considère pas comme crée par l'homme, mais comme donné par Dieu. L'incompatibilité entre la culture occidentale et la culture musulmane n'est donc pas en premier lieu religieuse; elle est plutôt juridique, car la sharia précède la constitution de l'Etat. La loi islamique est le socle sur lequel se construit l'Etat (la nomocratie islamique). Dans le Dar es Salam, donc dans le pays béni où s'est établi l'islam, aucune loi concurrençant la sharia ne saurait être tolérée. Ce "pays béni" comprend aujourd'hui en Europe de nombreux quartiers urbains de France, de Grande-Bretagne et d'Allemagne où les musulmans forment la majorité; il englobe aussi les cimetières séparés, les mosquées et les écoles coraniques répandus dans tout l'Occident et toujours plus nombreux. Les minarets sont les phares de cette intrusion; ils sont comparables aux petits drapeaux que les généraux plantent sur leur carte d'état-major pour marquer le territoire conquis. Ce n'est pas un hasard si le mot minaret est dérivé du mot "El Molnar", le phare. Les minarets sont les phares du jihad, ce sont les symboles visibles loin à la ronde d'une revendication absolue. Quand l'Etat américain du Michigan renonce à demander aux femmes voilées de lever leur voile lors des contrôles d'identité, il accepte de fait une loi concurrente à celle de ce pays. C'est également le cas quand en Suisse la Commission de recours en matière d'asile statue que "le droit suisse ne peut revendiquer un statut supérieur à celui d'un droit étranger". Un autre exemple nous vient d'Allemagne où une juge a refusé le divorce à une femme parce que "dans l'islam il est autorisé d'infliger un châtiment corporel à une femme". Tous ces cas montrent bien que les démocraties occidentales sont prêtes à autoriser sur leur territoire un droit concurrent au leur, à savoir le droit islamique. Il n'y a donc rien d'étonnant à ce que les milieux islamiques exigent régulièrement que la sharia soit imposée dans les régions habitées en majorité par des musulmans. Notre Etat de droit a le devoir d'exiger le respect intégral de nos lois -; notamment dans les domaines du droit du mariage, du droit pénal, etc. -; par les immigrants musulmans et d'éviter la moindre concession qui puisse encourager l'établissement aussi faible soit-il d'une juridiction parallèle. Encourager la ségrégation de la population musulmane en tolérant l'établissement de têtes de pont divergentes (par exemple, des cimetières séparés), c'est empêcher l'enracinement de ces personnes dans notre patrimoine culturel, si bien que la fameuse intégration, que d'aucuns réclament à grands cris, n'est qu'une formule vide de sens. Oskar Freysinger, Conseiller national | ||
Mark A. Gabriel, l'auteur du livre Jésus et Mahomet tiendra deux conférences exceptionnelles la semaine prochaine.
Dimanche 8 février 2009 à 10h30
Hôtel Ramada-Encore, La Praille (GE)
www.ramada-encore.com
Dimanche 8 février 2009 à 17h00
Salle Pré-aux-Moines, Cossonay (VD)
BIENVENUE À TOUS - ENTRÉE LIBRE
Mark A. Gabriel est un ancien professeur d'histoire de l'islam à l'Université Al-Azhar du Caire. À l'âge de 12 ans déjà, il était capable de réciter le Coran en entier. Élevé en Égypte, il a suivi une éducation des plus poussées dans l'islam. Mais une fois adulte, contraint de choisir entre l'islam «politiquement correct» et le djihad, il a finalement abandonné sa religion. L'objectif du Dr Gabriel est d'expliquer les enseignements de l'islam au monde et non pas d'insulter les musulmans. Il affirme lui-même: «Les musulmans sont mon peuple, ma famille. J'aime les musulmans...»
http://www.amazon.com/Islam-Terrorism-Teaches-Christianity-Violence/dp/0884198847
Mark A.Gabriel (c'est son nom de baptême) est donc né dans une famille musulmane.
Il devient maître de conférences à l'université d'Al Azhar. Il est choqué par l'enseignement belliqueux du cheikh non voyant Omar Abdel Rahman, théoricien du groupe (al jihad).
Lorsqu'il se convertit au christianisme, il faillit être tué par son père, puis il est emprisonné et torturé.
Il doit prendre la fuite et, après un séjour en Afrique du Sud, il s'établit aux USA. Lors d'une visite qu'il fait à Washington en 2000, il assiste à une conférence organisée par une société islamique à l'université de Georgetown dont le conférencier était un ex-baptiste converti à l'islam.
Au cours du débat, il prend la parole et interroge ce dernier :
- Depuis combien de temps êtes vous converti à l'islam ? Depuis 8 ans.
- Bien, avez-vous senti une quelconque persécution aux USA depuis que vous avez pris la décision de vous convertir ?- Rien du tout.
Il témoigne alors de sa propre expérience:
Par contre, moi, en Egypte, j'ai immédiatement perdu mon emploi à l'université. J'ai été incarcéré par la police secrète qui m'a torturé dans le but de me tuer. Le groupe islamique (Jamaa islamyya) en Egypte et ma propre famille m'ont persécuté et essayé de me tuer. 8 ans, cela fait 8 ans exactement comme vous. Mais la différence entre vous et moi, c'est que, moi, j' ai tout perdu, famille, emploi et pays et mon droit à la vie. Je suis constamment sur le qui vive. Je n'ai plus de patrie et l'épée de l'islam sur ma nuque tout le temps
Jésus et l'islam
Selon le coran, Marie, Mère de Jésus, est la soeur de Moïse ?...
Sans doute, les mahométans connaissent et aiment Jésus, non
moins que Marie, sa Mère. Au pèlerinage à la maison de la Vierge à
Ephèse, la ferveur du guide musulman touche le voyageur chrétien, et
quelle erreur ne serait-ce pas de prétendre que Marie n'a
historiquement pas pu se rendre à Ephèse ! Le texte coranique affirme
la naissance virginale de jésus et, à première vue, le chrétien peut se
sentir attiré par cette dévotion bien réelle.
Jésus, prophète de l'islam
Roger Garaudy, le 4 mars 1983 à Lausanne, présente Jésus,
prophète de l'Islam; on sursaute : le Fils de Dieu, prophète ? Le
colloque islamo-chrétien de 1946, où siégeait le cardinal Pignedoli,
met Jésus et Mahomet sur le même pied, accréditant encore la thèse
musulmane.
Déclaration finale du Séminaire de Tripoli sur le dialogue
islamo-chrétien (extrait) : "Les deux parties honorent tous les
prophètes et les messagers des "religions célestes" * -"Les deux parties
dénoncent toute tentative de dénigrer ou de discréditer les
prophètes et messagers, parce que cela va à l'encontre de la volonté de
Dieu qui les a envoyés". (Doc. cath. du 7 mars 1976) (la déclaration
n'a pas été approuvée par le Saint-Siège).
Le Concile Vatican II ne s'étonne guère de voir Jésus réduit au
rôle de prophète (Déclaration sur les religions non chrétiennes).
On peint la religion musulmanes sous les couleurs les plus
engageantes, fermant les yeux sur certains caractères immuables prêts
à resurgir avec l'action d'un Khomeiny (voir 1 et 2).
L'Islam tente en fait bien des chrétiens : les conversions se
multiplient au fur et à mesure que s'ouvrent les mosquées ou centres
de prières.
Par ailleurs, les musulmans honorent le Coran, leur livre, et
certains savent par coeur ces 114 sourates groupées
approximativement, par ordre de longueur, où reposent, dit-on les
révélations faites par Allah à son prophète, transcrites
progressivement puis codifiées. J'examine les occurrences des noms de
Jésus et de Marie dans le texte, et tente d'en dégager quelque lumière,
en m'aidant de :
"Le Coran" - Traduction Régis Blachère - Paris Ed.
Maisonneuve, 1966. dont les qualités et l'objectivité sont reconnues.
L'ordre des sourates dans le Coran diffère profondément de
l'ordre d'apparition réel. Il y aurait intérêt à éditer un texte selon un
ordre chronologique plausible, indiqué par Blachère. Ci-dessous
chaque sourate sera pourvue d'un numéro donnant l'ordre
chronologique (Chr) et du numéro fourni par le Coran (Cor)
accompagné du nom de la sourate.
Les trois périodes dites mecquoises englobent Chr 1 à 48
première période mecquoise ; 49 à 69 deuxième période mecquoise;
70 à 90 troisième période mecquoise.
La période médinoise regroupe Chr 91 à 114 . Les sourates
relatives à jésus se situent à la fin de la 3ème période mecquoise et à
la période médinoise.. Sans doute la présence des juifs, et de Chrétiens
aussi, a-t-elle obligé l'auteur du Coran à préciser son attitude face à la
communauté chrétienne. La substance du Coran en sa presque totalité,
procède de l'Ancien Testament, et l'exégèse montre que les autres
éléments relèvent des évangiles apocryphes, des commentaires
rabbiniques et de l'histoire locale en Arabie. Un personnage
appartenant à l'histoire d'Israël est nécessairement cité dans l'Ancien
Testament.
Troisième période mecquoise.
La 58ème sourate (Chr), sourate (Cor) 19 dont le nom est
Marie comporte 98 versets; elle ouvre la suite des occurences.
On y lit:- l'Annonce à Zacharie - l'Annonce à Marie l'histoire
d'Abraham, de Moïse, d'Ismaël et d'Idris, et la sourate s'achève par
diverses considérations relatives au jugement dernier.
Zacharie (v. 1 - 15) apparaît comme dans l'Evangile selon St
Luc 1; 5-25. Mais le récit coranique a petite figure auprès du récit de
Luc et ressemble plutôt à un passage de l'évangile apocryphe de
l'Enfance. L'annonce à Marie appelle les mêmes remarques, et en
comparant Luc 1; 26-38 aux versets 16 et suivants de la sourate
"Marie", on change singulièrement de registre. La conception
virginale de Jésus est cependant affirmée, avec des emprunts aux
apocryphes. Jésus à peine né parle et tient un vrai discours,
notamment : "je suis serviteur d'Allah. Il m'a donné l'Ecriture et m'a
fait Prophète" !
Allah dicte ainsi le Coran à Mahommet d'après* des récits
apocryphes . . .
En résumé, la première mention de Jésus dans le Coran l'établit
prophète; les verserts 91 à 94 de cette même sourate abandonnent
toute génération en Dieu.
Nous passons à la sourate 61 (43 Coran : Les Ornements).
Diverses admonestations précèdent une Histoire de Moise et une
Histoire de Jésus :
59 - "Jésus n'est qu'un serviteur auquel nous avons accordé
notre faveur et que nous avons proposé en exemple aux Fils d'Israël ".
Remarquons bien l'abaissement coranique de Jésus et sa
proximité avec Moïse, dans le texte.
Sautons à la sourate 64 (Chr) ou sourate 23 : Les Croyants. Le
passage 47-52 traite conjointement de Moïse et de Jésus.
51 - Certes, Nous avons donné l'Ecriture à Moïse. . .
52 - Du Fils de Marie et de sa mère, Nous avons fait un signe
et Nous leur avons donné refuge sur une colline tranquille et arrosée.
Mais
93 - Allah ne s'est donné aucun enfant et il n'est, avec lui, nulle
divinité ...
Le Coran refuse encore toute génération divine.
La sourate 65 (Chr) : Coran 21 Les Prophètes, dit ceci
26 - (Mais les Impies) ont dit : "Le Bienfaiteur s'est donné des
enfants". Gloire à Lui ! Tout au contraire, ceux (qu'ils nomment) Ses
enfants sont (seulement) des serviteurs honorés. Après une histoire où
figurent Moïse, Abraham, Loth, Noé, David, Salomon, Job et Jonas
apparaissent Jésus et Marie :
91 - Et fais mention de celle restée vierge en sorte que Nous
soufflâmes en elle de Notre esprit et que nous fîmes d'elle et de son
fils un signe pour le monde.
La sourate 83 (Chr) Coran 42 : La Délibération, donne
Il vous a tracé, à l'égard du Culte, ce qu'il a commandé à Noé
et ce que Nous t'avons révélé ainsi que ce que Nous avons commandé
à Abraham, à Moïse et à Jésus, à savoir "Acquittez-vous du Culte ! Ne
vous divisez pas à son propos-!.
Notons
16 - "Allah est Celui qui fit descendre 1 Ecriture chargée de
Vérité, ainsi que la Balance juxtaposition encore de Moïse et de Jésus.
Période médinoise.
Vient maintenant la période médinoise : Sourate 91 (Chr) ou
Coran 2 : La Génisse. Les discours antijuifs et antichrétiens abondent.
Retenons ceci :
81 - Certes, nous avons donné l'Ecriture à Moïse, et, après sa
mort, Nous lui avons donné comme successeurs d'autres Apôtres. A
Jésus, fils de Marie, Nous avons donné les Preuves; nous l'avons
soutenu par l' Esprit Saint ...
Proximité de Moïse et de Jésus dans le texte, qui n'exclut pas la
proximité dans le temps.
130 - Dites : "Nous croyons en Allah, à ce qu'on a fait
descendre vers nous et à Noé qu'on a fait descendre vers Abraham,
Ismaël, Isaac, Jacob et les Douze Tribus, à ce qui a été donné à Moïse
et à Jésus, à ce qui a été donné aux Prophètes venant de leur Seigneur.
Nous ne distinguerons point l'un d'entre eux. Au Seigneur nous
sommes soumis".
La sourate 97 : Coran 3. La Famille de Imran marque en ce qui
nous concerne un sommet. Laissons les discours imprécatoires, et
venons-en à la Nativité de Marie :
30 - Allah a choisi Adam, Noé, la famille d' Abraham et la
famille de Imran sur tout le monde.
Qui est Imran ou Amram ? La Concordance de la Bible de
Jérusalem par exemple, est catégorique
Ex. 6 - 18 et 20: Fils de Quehat Amram, Ychar, ... Amram
épousa Yokebed, sa tante, qui lui donna Aaron et Moïse.
Nb 26 : 59. La femme d' Amram se nommait Yokebed, fille de
Levi. Elle donna à Amram Aaron, Moïse et Myryam, leur soeur.
Quel n'est pas en effet l'honneur de cette famille, d'avoir
engendré Moïse et Aaron !
Et Amram ne peut se confondre avec Ioakim, car l'Ancien
Testament donne sous ce nom un grand prêtre (livre de Judith), et
l'époux de Suzanne, fille d'Helkias (Dan. 13).
L' Imran de la Sourate (Cor) 3, sans le moindre doute, est le
père de Moïse, d'Aaron, de Myriam; impossible de l'assimiler à un
Ioakim biblique. Il y a bien un Ioakim père de Marie, mais dans
l'apocryphe Evangile de l'Enfance. L'identification Imran - Ioachim
affirmée par Blachère (p. 80) ne tient pas. Le verset 130 ci-dessus ne
peut négliger la famille de Moïse !
Or la femme de Imran (Yokebed) accouche de Marie, future
Mère de Jésus...
31 - Rappelle. quand la femme de Imran dit : "Seigneur !je te
voue, comme tétant dévolu, ce qui est en mon ventre. Accepte-le de
moi ! En vérité, tu es l' Audient, l' Omniscient ".
"Quand elle eut mis au monde (sa fille), (la femme de Imran)
s'écria : "Seigneur, j'ai mis au monde une fille" - or Allah savait bien
ce qu'elle avait mis au monde - "L'enfant mâle n'est point comme fille.
Il la nomme Marie . . . Zacharie se chargea d'elle. . . "
Les annonces à Zacharie, à Marie, suivent. Notons
78 Dis "Nous croyons en Allah, à ce qu'Il fait descendre sur
nous, ce qu'on a fait descendre sur Abraham, Ismaël, Isaac, Jacob et
les Douze Tribus, à ce qui a été donné à Moise, Jésus et aux
Prophètes, de la part de leur Seigneur. Nous ne distinguons aucun
d'entre eux et nous Lui sommes soumis".
Qu'elle est grande, cette famille de Imran, qui engendre Aaron,
Moïse, Myriam, Marie et Jésus.
Le Coran attribue de plus à Jésus le
rôle incomparable d'annonciateur de Mahomet ... En effet :
Sourate 98 (Chr) Coran 61 : Le rang.
6 - 'Et rappelle quand Jésus, fils de Marie, dit : "0 Fils d'Israël !
je suis l' Apôtre d'Allah envoyé vers vous, déclarant véridique ce qui,
de la Thora, est antérieur à moi et annonçant un Apôtre qui viendra
après moi, dont le nom sera Ahmad" Or lorsque Jésus vint avec les
Preuves, les Fils d'Israël dirent : "Ceci est sorcellerie évidente !
La Bible évidemment ne confirme rien de pareil ; on a ici une
invention de l'auteur du Coran. Rien dans les prophètes de l'Ancien
Testament ne dessine le visage de Mahomet et de son paradis où
règnent luxure et beuveries (sourates 55,56 Cor).
Une mention de Jésus fils de Marie se trouve dans la sourate 99
(chr) Coran 57 : Le Fer.
Les affirmations gratuites sur Jésus ne cessent pas : Sourate
100 (Chr) Coran 4 : Les Femmes.
155 "Nous les avons maudits (les juifs) à cause de leur
incrédulité pour avoir dit, contre Marie une immense infamie, pour
avoir dit : "Nous avons tué le Messie, Jésus fils de Marie, l'Apôtre
d'Allah "! Alors qu'ils ne l'ont ni tué ni crucifié, mais que son sosie a
été substitué à leurs yeux. En vérité, ceux qui s'opposent, à l'égard de
Jésus, sont certes dans un doute à son endroit. Ils n'ont nulle
connaissance de Jésus; ils ne suivent que conjecture et n'ont pas tué
Jésus en certitude ".
"Tout au contraire, Allah l'a élevé vers Lui. Allah est puissant
et sage
Pauvre sosie; on a une sorte d'ascension de Jésus sans
crucifixion.
Le verset 161 reprend une énumération qui part de Noé pour
aboutir à David, avec Jésus entre les Tribus et Job.
Le verset crucial du Coran concernant Jésus est :
169 : "0 détenteurs de l'Ecriture ! ne soyez pas extravagants, en
votre religion ! Ne dites, sur Allah, que la vérité ! Le Messie, Jésus
fils de Marie, est seulement l'apôtre d'Allah, son Verbe jeté par Lui à
Marie et un Esprit de Lui. Croyez en Allah et en Ses Apôtres, et ne
dites point : 'Trois" ! Cessez ! Cela sera un bien pour vous. Allah n'est
qu'une divinité unique. A lui ne plaise d'avoir un enfant ! A Lui ce
qui est dans les cieux et ce qui est sur la terre.
Combien Allah suffit comme protecteur"!
Le Coran atteint ainsi en plein coeur le mystère central du
christianisme, le mystère du Dieu unique en Trois personnes. L'Islam
est une hérésie anti trinitaire, et le Coran se fonde sur cette contestation
radicale, qui trouble le monde à l'échelle planétaire, le Liban en
particulier.
La Sourate 103 (Chr) Coran 33 : Les Factions, reprend au
verset 7 une énumération qui englobe les Prophètes, Noé, Abraham,
Moïse, Jésus fils de Marie, et Mahomet cette fois !
Dans la sourate 109 (Chr) Coran 66 : "Déclarer illicite" figure
au verset 12 l'exemple de Marie, fille de Imrân "qui fut parmi celles
faisant oraison ".
Finalement, la sourate 114 (Chr) Coran 5 : "La Table servie"
avec des prescriptions et des imprécations, reprend :
79 : "Impies ont été ceux qui ont dit : "Allah est le troisième
d'une triade ". Il n'est de divinité qu'une Divinité unique. . .
Le Messie, fils de Marie, n'est qu'un apôtre avant lequel les
apôtres antérieurs ont passé. Sa mère était une sainte . . . "
Les versets qui achèvent chronologiquement le Coran (V. 109 à
120) attestent encore la grandeur de Jésus, ses miracles, son caractère
de simple prophète. La "Table servie" serait-elle une allusion à
l'Eucharistie ? Ici, Jésus vient semble-t-il après tous les autres apôtres,
dans le temps; mais en principe, partout ailleurs, il s'insère entre
Moïse et les Prophètes.
Le Coran contient encore de nombreuses mentions des
chrétiens, qu'on n'a pas jugé utile de reproduire ici. On peut traiter les
données précédentes de la manière suivante
Conclusion
Selon le Coran, Jésus est un prophète éminent de l'Islam, le
plus grand semble-t-il, ayant pour rôle d'annoncer Mahomet. Bien que
sa naissance procède d'une conception virginale, il n'est qu'un simple
prophète, un homme, non engendré par Dieu. En aucune manière, on
ne peut le dire Fils de Dieu.
La personne de l'auteur du Coran fait difficulté. Cet auteur est
un homme. Que serait ce Dieu qui fait de Jésus le neveu de Moïse ?
Ce Dieu qui par ailleurs fait résider la félicité suprême dans des
délices charnelles ? Ce Dieu qui ne connaît guère en dehors de
l'Ancien Testament, que des écrits apocryphes ou rabbiniques ? Il y a
des raisons nombreuses et fortes de croire que l'auteur du Coran est un
homme, de grande envergure certes, connaisseur de l'arabe, de
l'hébreux et de la Thorah; par ailleurs Kadidja, l'épouse de Mahomet
était juive..
Quant au reste, le Coran est foncièrement incompatible avec le
Nouveau Testament, qui n'y est pas récusé. On s'appuie même en
Islam sur Joh 14; 16 : . . . et moi je prierai le Père, et il vous donnera
un autre Paraclet pour être avec vous à jamais. Voir aussi Joh. 16 ; 7.
Blachère a le front de prétendre à propos de la sourate Cor. 61
verset 6, cité ci-dessus : "Il est évident que ce texte fait écho à
l'Evangile de Jean XIV, 16 et XVI, 7 (ces versets sont reproduits et le
mot Paraclet y est remplacé par "Directeur" (p. 5 9 3). Le contexte
johannique s'oppose violemment à une telle interprétation
Mahomet élevé au rang de l'Esprit-Saint ?
Le Coran et les Evangiles se heurtent fondamentalement, et la
tentative coranique de récupérer Jésus en tant que prophète est
insoutenable. Le Coran ne saurait être d'inspiration divine (voir 2).
Jean de Siebenthal
Notes 1) Jean-Pierre Péroncel-Hugoz : Le radeau de Mahomet
Ed. Lieu commun, Paris 1983.
2) Joseph Bertuel : L'islam, ses véritables origines Nouvelles
éditions latines, Paris 198 1.
3) Régis Blachère : Le Coran, Edition Maisonneuve, Paris
1960
--
Avec mes meilleures salutations.
François de Siebenthal
14, ch. des Roches
CH 1010 Lausanne
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Jean-Paul II a notamment comparé le rapport sexuel chaste entre les époux chrétiens à l'adoration eucharistique.
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à faire circuler largement, merci, le monde est déjà meilleur grâce à ce simple geste de solidarité.
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