mercredi 11 février 2009

Neuchâtel rappelle enfin à l’ordre les avocats vaudois

justice

Neuchâtel rappelle enfin à l'ordre les avocats vaudois

par Joël Burri

La justice neuchâteloise pourrait mettre fin à l'interdiction de témoigner qui frappe les avocats vaudois.


Les avocats vaudois se sont fait taper sur les doigts. (Photo: afp)

La justice neuchâteloise a rendu un jugement défavorable à l'Ordre des avocats vaudois. En 2005, les gardiens des règles déontologiques de la profession n'avaient pas autorisé l'un de leurs confrères à témoigner en faveur d'un client.

Denis Erni, précurseurs du multimédia en Suisse, est en litige depuis 1994 contre une société qui lui avait commandé un guide touristique interactif et contre l'entreprise de pressage de CD sur des questions de droits d'auteurs. Afin d'éviter la prescription des sommes réclamées, Denis Erni a fait émettre plusieurs commandements de payer, dont un de 10 millions de francs en 2001. L'entreprise de pressage a répondu par une plainte pénale pour tentative de contrainte et pour calomnie.

Dans ce cadre, Denis Erni aurait aimé faire entendre son ancien avocat. Bien que libéré des accusations pénales par un jugement rendu en 2005 à Yverdon, Denis Erni pense que le témoignage de l'avocat aurait permis que la validité des sommes réclamées soit également reconnue. Il a alors porté son affaire devant la justice neuchâteloise.

«Ce nouveau jugement n'est pas définitif et nous étudions l'opportunité de faire recours, répond le bâtonnier Pierre-Dominique Schupp. L'avocat reste libre d'accepter ou non de se libérer de son secret profesionnel. C'est dans l'intérêt du client. Lors d'un procès, l'avocat pourrait être amené à révéler des choses que son client aurait préféré garder tues.»

Commentaires:

Le Plaignant, le Dr Erni était représenté par Me Rudolf Schaller, un des plus
grands défenseurs des droits de l'homme, très connu pour être l'avocat de
Franz Weber.

Il voulait que son avocat témoigne et l'avocat voulait témoigner....pour obtenir la vérité, que ni le barreau vaudois ni le juge ne voulaient établir vu leur volonté de protéger leurs petits copains...qui avaient volé un copyright. Une affaire analogue à celle de M. Ferraye, avec d'ailleurs le même juge...qui fait pencher la balance toujours du même côté...


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