mardi 13 avril 2010

Une crème anti-rides… à base de fœtus humains !



Une crème anti-rides… à base de fœtus !

Une crème anti-rides qui fait du bruit

Par Stadire - 07 avril 2010 - Tags : beauté, bébé, cosmétique, Ethique, Etudes, recherche
Alors, non le pot de crème quand on l'ouvre il se met pas à crier comme on pourrait le croire à la lecture de mon titre explicite. Il faut entendre qu'on parle d'elle et pour cause, cette crème  Neocutis, est réalisée avec des cellules de peau de fœtus cultivées en laboratoire. ...

Responsable: Le professeur Patrick Hohlfeld, chef du Département de gynécologie, obstétrique et génétique du CHUV (Lausanne) ...

Puis le professeur Patrick Hohlfeld, en collaboration avec Lee Applegate, chercheuse en dermatologie au CHUV on décidé de tester la culture de ces cellules ...

Là où la bât blesse, c'est que le professeur explique que pour mener à bien ses recherches, il a été décidé de commercialiser une crème anti-ride qui fonctionne sur le même principe....

 

Merci benetjuegal3 pour l'info !





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Voilà une crème anti-rides qui ne va laisser personne indifférent. Et pour cause, sa composition n'avait jusque là jamais été vue ailleurs. Créée par l'entreprise Neocutis est une crème anti-rides réalisée à base de cellules de peaux de fœtus humain. Des cellules de peau cultivées en laboratoire et toujours issue de dons. Son prix ? 90 euros. Le tarif de la jeunesse retrouvée?

A l'origine de cette crème révolutionnaire, le professeur Patrick Hohlfeld, chef du Département de gynécologie, obstétrique et génétique du CHUV de Lausanne, en Suisse. Il a en effet constaté que la peau du fœtus avait des vertus régénératrices pour la peau mais aussi revitalisantes contre les brûlures, les cicatrices et certaines maladies de l'épiderme.

Pour le professeur Patrick Hohlfeld la commercialisation de cette crème anti-rides est l'occasion de financer ses recherches concernant les pansements biologiques pratiqués sur les grands brûlés.


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Vos commentaires (8)

> Anonyme   le 13/04/2010 à 18:37
ca s'appelle de la commercialisation d'organes humains? ce n'est pas interdit et puni par la loi?
Comment pouvez-vous promouvoir cela ???
> Anonyme   le 13/04/2010 à 18:33
inadmissible, c'est tout ce que j'ai a dire!!!!!!
> Anonyme   le 13/04/2010 à 18:30
Au secours, ils sont devenus fous !
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Affaire des cellules de foetus: le médecin s'explique

Dr Patrick Hohlfeld, chef du Département de gynécologie, obstétrique et génétique du CHUV, il explique la genèse de cette incroyable découverte.

Image © Michel Perret

Dr Patrick Hohlfeld, chef du Département de gynécologie, obstétrique et génétique du CHUV, il explique la genèse de cette incroyable découverte.

Le médecin du CHUV Patrick Hohlfeld justifie son engagement pour le développement des traitements à partir de peau de fœtus, y compris pour les cosmétiques.

Ludovic Rocchi - le 25 mars 2010, 22h27
Le Matin

La trouvaille fait jaser jusqu'aux Etats-Unis, comme «Le Matin» l'a révélé hier. Les cellules de peau de fœtus, cultivées en laboratoire, présentent des vertus régénératrices extraordinaires. Cette découverte revient à une équipe du CHUV et a été ensuite développée par Neocutis, une start-up vaudoise qui a acheté les brevets. Pour financer le développement de traitements médicaux, il a été décidé d'oser le commerce des crèmes antirides.
Il n'en fallait pas plus pour attirer la colère des anti-avortements et la suspicion de juste vouloir «faire du fric». Père du projet, Patrick Hohlfeld en sait quelque chose. Chef du Département de gynécologie, obstétrique et génétique du CHUV, il a participé à la création de la start-up Neocutis. Il joue aujourd'hui cartes sur table pour défendre sa démarche.

Vous vous êtes lancé à titre privé dans l'aventure Neocutis, ce qui vous a valu parfois des jalousies et des critiques. Le regrettez-vous?
Je ne regrette pas du tout cette aventure. Certes, j'ai parfois eu le sentiment d'être maltraité. Mais, au final, ce qui compte c'est que l'honnêteté et la transparence de notre démarche sont pleinement reconnues. Je me réjouis que l'on puisse plutôt nous juger sur la valeur des traitements novateurs auxquels nous travaillons.

Pour un professeur de votre niveau, n'est-ce pas quand même dérangeant de se retrouver actionnaire d'une société qui vend des crèmes antirides à base de cellules issues d'un don de peau de fœtus?
Pour atteindre et financer le but médical qui a motivé mon engagement, il a toujours été clair qu'il faudrait passer par cette étape commerciale. En effet, le passage à des tests cliniques d'envergure et à la validation d'un nouveau traitement nécessite de gros moyens.

Les activistes pro-life se sont déchaînés aux Etats-Unis contre Neocutis. Quelle est votre position dans le débat sur l'avortement?
Interdire l'interruption volontaire de grossesse serait pire que tout. Notre société vivrait un retour en arrière qui n'est pas souhaitable. Mais lorsque nous avons commencé à nous intéresser aux vertus des cellules de peau fœtale, j'ai tenu à mener des discussions avec des représentants de l'Eglise. Lorsqu'on peut expliquer dans le détail ce que cela représente, un terrain de compréhension se dégage.

A la base, vous n'êtes pas dermatologue. Comment vous est venue l'idée de prospecter dans ce domaine?
En tant que spécialiste en médecine fœtale, il m'arrive de devoir poser in utero des sondes chez des fœtus dont les poumons se sont remplis d'eau. A leur naissance, nous cherchons toujours à voir quelle trace a laissé notre intervention. Comme nous ne trouvions jamais de cicatrice, nous en avons déduit que la peau des fœtus a des capacités de reconstruction extraordinaires, bien supérieures à celles des adultes ou même des nouveau-nés.

Il fallait encore savoir que faire de cette découverte fortuite?
Pour avancer, nous avons contacté une chercheuse en dermatologie du CHUV, Mme Applegate. C'est grâce à ses travaux qu'a été découverte la première application concrète d'une culture de cellules de peau de fœtus, issues d'un don d'organe unique. En effet, l'idée est née d'essayer de soigner des enfants gravement brûlés avec ce que nous appelons un pansement biologique contenant ces cellules. Les premiers tests ont montré des résultats spectaculaires (lire l'encadré).

Après ces premières expériences au CHUV, où en sont les recherches que vous soutenez à travers votre engagement dans Neocutis?
J'espère que dans deux ans, nous aurons un premier traitement homologué à proposer. Il s'adressera aux femmes qui souffrent de vestibulite vulvaire. Le traitement pour les grands brûlés est plus long et compliqué à faire valider. Il faut préciser que nous sommes des défricheurs dans ce domaine. Nous coopérons avec les autorités pour créer de nouvelles voies d'homologation.

Vous espérez devenir riche grâce à ce projet?
Ce n'est vraiment pas le but! J'ai engagé mes économies en achetant des actions à la création de la société en 2004 et n'ai jamais perçu la moindre rémunération depuis, ni touché aucun dividende. Tout est réinvesti dans la recherche. Mon rôle au conseil d'administration se concentre sur le maintien du cap thérapeutique et éthique que nous nous sommes fixé.

...




Lisez, vous comprendrez mieux comment comment on fabrique ce
type de produits
(extrait du site http://www.neocutis.com  / ):

NEOCUTIS technology platform relies on the use of cultured fetal skin cells obtained from a cell bank for treating differing skin conditions.

The dedicated cell bank was originally established for wound healing and burn treatments using a single biopsy of donated fetal skin following a one-time medical termination.

The cultured cells can be used to produce skin constructs for wound healing or can be incorporated as cell lysate in a topical carrier for use in dermatology and skin care.

To date, the cultured cells originating from this cell bank are used in research and product development in the following areas:

• acute and chronic wound healing
• eczema and psoriasis, and
• vulvodynia, vulvar vestibulitis

Having developed a topical preparation for different skin conditions, the use of this preparation for daily skin care became apparent. Today this same cell bank also provides a lasting supply of cells for producing Neocutis' proprietary skin care ingredient Processed Skin Cell Proteins (PSP®).

/> Responsible use of Fetal Skin Tissue

We
respect differing views on medical research practices and on
the development of pharmaceutical and cosmetic treatments.
However, it is important that any discussion of our products
be based on an accurate and well-informed understanding of
their origin, production and use.

Recently, an
interest group raised questions about the development and
manufacture of NEOCUTIS products, which are dispensed by
physicians for the treatment of skin conditions and to promote
skin restoration after medical procedures. We respect
differing views on medical research practices and on the
development of pharmaceutical and cosmetic treatments.
However, it is important that any discussion of our products
be based on an accurate and well-informed understanding of
their origin, production and use.

Since the
1930s, the international medical community has used donated
fetal tissue to better understand cell biology and as an
essential tool in the development of vaccines, which are
credited with saving millions of lives worldwide. The 1954
Nobel Prize for medicine was awarded to researchers who
utilized fetal kidney cells to develop the polio vaccine.
Soon, patients who have suffered a severe burn, leg ulcer or
wound—or are recovering from surgery—will heal faster, more
safely and with far less scarring thanks to the emergence of
new treatments developed from cultured fetal skin cells. Our
view—which is shared by most medical professionals and
patients—is that the limited, prudent and responsible use of
donated fetal skin tissue can continue to ease suffering,
speed healing, save lives, and improve the well-being of many
patients around the globe.

Of course, the
important question is: How does the medical community do this
in a way that is respectful of the dignity of human life, and
that is conducted in a highly controlled and responsible
manner? This is an understandable concern that we take very
seriously. The small skin donation that, ultimately, made the
development of our treatment possible originated from a single
terminated pregnancy that could not survive to term and was
deemed medically necessary by the attending physicians. This
voluntary donation to medical research was granted by the
parents with their written consent, and was performed in
adherence with strict Swiss laws that regulate organ donations
and similar procedures.

To be clear, our
products do not directly use the originally donated tissue in
any way. We only use proteins derived from cultured skin cells
(grown from a dedicated cell bank). These were not embryonic
stem cells. No other donation will ever be necessary. In fact,
this cell bank enables the production of some 900 million
biological bandages for patients suffering from severe wounds,
burns and other serious skin conditions.

We
recognize that there are those who oppose any use of fetal
skin tissue, regardless of the benefit or how it is obtained.
Our belief is the extremely limited use of fetal skin tissue,
obtained with the consent of parents, ethics committees and
others in a well-monitored and respectful manner can be used
for significant medical benefit.



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