jeudi 1 octobre 2009

Payer les parents au foyer, comment ? Par le dividende sur la création monétaire et surtout pas par des impôts...

Prilly n'abandonne pas l'idée de payer les parents au foyer

ÉDUCATION | Le Conseil communal demande à la Municipalité d'étudier l'idée de soutenir financièrement les parents n'envoyant pas leurs enfants dans les crèches et garderies.

Prilly
© VANESSA CARDOSO | Prilly manque de places d'accueil pour les bambins en bas âge dans les crèches et garderies, ainsi que pour les élèves durant la pause de midi.

Raphaël Ebinger | 30.09.2009 | 00:03

Prilly va-t-elle octroyer une aide financière aux parents qui garderaient leurs enfants au lieu de les placer dans des crèches ou des garderies? La Municipalité a en tout cas reçu la mission d'étudier cette possibilité. Le Conseil communal lui a en effet transmis un postulat de l'UDC Fabien Deillon allant dans ce sens.

A la sortie des classes, hier à midi, les parents attendant leurs têtes blondes étaient unanimes. «Ce serait une option intéressante! réagissait Sophie Oguey. Notre travail auprès de nos enfants n'est pas reconnu. Si on nous offrait 200 ou 300 francs par mois, ce serait bien. Il est en effet difficile de trouver du boulot quand on a deux enfants en bas âge à charge.» Assis dans un coin de la cour, Ezzar Ramincour ne serait pas concerné par l'incitation, mais serait ravi qu'elle entre en vigueur. Ce retraité d'origine iranienne s'occupe des enfants de sa fille, qui est employée… dans une crèche à Lutry. «Si les politiques mettent cela en place, ce serait magnifique. Car ils ont plutôt l'habitude de gaspiller de l'argent pour pas grand-chose…»

Reste à savoir si le projet passera la rampe. Ce qui n'est pas certain, au vu des expériences passées. «Fabien Deillon donne quand même une piste de réflexion intéressante pour résoudre le manque de places dans les structures d'accueil», explique Stéphane Birrer, chef de fil des radicaux.

Pour le conseiller UDC, une famille ne plaçant pas son enfant dans une crèche ferait économiser à la commune le coût d'une place dans une structure subventionnée. Une partie de cette somme serait alors reversée aux parents. «Je ne veux surtout pas obliger les femmes à rester à la maison, insiste Fabien Deillon. Mais il faut se rendre compte que Prilly n'arrivera pas à construire les infra-structures nécessaires pour couvrir les demandes. Ma proposition permettra donc d'agir rapidement et à moindre coût.»

Un signe fort à l'exécutif
Si, lundi soir, aucune opposition n'a sanctionné le texte, qui avait pourtant soulevé un tollé quand il avait été déposé en décembre dernier, c'est que l'assemblée traitait en même temps d'une motion sur le même thème demandant la création d'au moins 100 places dans une UAPE (unité d'accueil pour la petite enfance). «Ces textes vont dans la même direction: il faut faire quelque chose pour l'accueil des enfants, a remarqué la socialiste Bourquin Buchi. En les acceptant, nous ferions un signe fort à la Municipalité pour qu'elle empoigne sérieusement le sujet.»

Ce qu'elle a commencé à faire. Lundi soir, le Conseil communal a en effet accepté un crédit pour la création d'une vingtaine de places supplémentaires.

Commentaires:

Payer les parents au foyer, comment ?  Par le dividende sur la création monétaire et surtout pas par des impôts...
...
Selon M. Louis Even, notamment dans son ouvrage "La finance en regard des faits", 82% des gens en faveur d'
un revenu à la mère au foyer.



            Raisonnement de créditiste

 

            C'est, beaucoup plus simple. beaucoup plus droit. Le créditiste dit :

            Vous voyez ce magasin ?

            —Oui, monsieur.

            —Est-il plein, ou est-il vide ?

            —Il est bien garni de produits.

            —Mais si des clients viennent et emportent des produits, que va-t-il arriver ?

            —Le marchand va en faire venir d'autres. —Il n'est pas en peine pour cela ?

            —Pas le moins du monde.

            —Pour qui ces produits ? Pour les curieux, ou pour les repus, ou pour la pourriture ?

            —Non. Pour ceux qui en ont besoin évidemment.

            —Ceux qui ont besoin de ces produits viennent-ils en chercher autant qu'ils en ont besoin ?

            —Pas toujours : il faut qu'ils aient de l'argent pour payer ce qu'ils désirent prendre. —   

            —Avec quoi paie-t-on ?

            —En voilà une question ! On paie avec de l'argent, tout le monde le sait.

            —Et dites, qu'est-ce qui va se vider le premier : le magasin, les magasins et les entrepôts du pays, ou bien le porte-monnaie de la clientèle ?

            —Il n'y a pas de doute : le porte-monnaie se vide souvent; l'ensemble des magasins et des entrepôts, jamais, ils se refournissent à mesure.

            —Qui est-ce qui fabrique les produits ?

            —Les producteurs de toutes sortes.

            —Les producteurs font donc bien leur besogne ?

            —Oh ! oui, très bien.

            —Et qui est-ce qui fabrique l'argent ?

            Cette question en embarrasse plusieurs; tout comme elle agace ceux qui connaissent la réponse, mais n'aiment point qu'on, touche le sujet.

            Mais les uns et les autres doivent bien concéder que, si les piastres passent d'une main à l'autre, d'un compte de banque à l'autre, elles ont tout de même commencé quelque part. Admettre aussi que les' piastres ne sont fabriquées ni par le bon Dieu, ni par le gouvernement, ni par le curé ou l'évêque, ni par les travailleurs les plus compétents. L'argent sort du système financier, pas du système producteur.

 

            Une poignée de conclusions

 

I           Il faut en conclure bien des choses :

 

            D'abord que si le flot des produits vient à demande, il n'y a rien à reprocher au système producteur tel qu'établi. Et si le flot d'argent fait défaut, c'est le système financier qui en est responsable.

 

            Donc, conclure encore que les politiciens, les économistes, les sociologues sont aussi détraqués que le système, quand ils s'en prennent aux producteurs, quand ils prêchent de produire davantage et de consommer moins, quand ils traitent les gens de paresseux, quand ils réclament la planification ou toutes sortes de patentes pour essayer d'arriver à l'embauchage intégral.

 

            Ce n'est pas l'embauchage intégral dont on a besoin quand les magasins sont bien entretenus, quand on produit en plus un tas de choses dont personne ne veut chez lui, comme les bombes, les canons, ou les fusées pour quitter la terre et aller vers la lune.

Ce dont on a besoin, c'est de pouvoir d'achat intégral : du pouvoir d'achat là où sont les besoins, pour aller chercher les produits là où ils sont en abondance. Et alors sera aisée la tâche du Ministère de la Famille et du Bien-être social.

 

            Quoi conclure encore ? — Que le gouvernement, au lieu d'instituer des comités d'étude pour chercher comment réduire les sorties d'une caisse rationnée, ferait bien mieux, s'il est encore dans les ténèbres, d'instituer un comité pour lui indiquer comment mettre partout la capacité de payer au niveau de la capacité de produire.

 

            Quoi encore ? — Que si la production remplace l'emploi d'hommes par l'emploi de machines, le pouvoir d'achat doit provenir de dividendes à tout le monde, en plus des salaires à ceux qui restent employés. Des dividendes à tout le monde. Et tout le monde, c'est chaque personne dans chaque maison : parents et enfants ; embauchables ou non ; employés ou chômeurs ou retraités; c'est la mère et la grande fille qui restent au foyer, autant que le grand garçon qui a un emploi.

 

            Quoi encore ? — Que, quand la finance, l'argent, sera ainsi au service de chaque personne, de chaque famille et de ses besoins, on pourra se passer d'une foule de fonctionnaires, d'enquêteurs, d'inspecteurs, de taxeux, et renvoyer chez eux, faire des plans pour eux-mêmes, les gros et petits socialistes qui se prétendent mis au monde pour planifier et mouler la vie des autres.

 

            Bien d'autres choses encore, claires comme du cristal aux lecteurs habituels du journal Vers Demain. Qui le lit se renseigne et rayonne de la vérité autour de lui.

 

Louis EVEN



plus sur le dividende pour payer les parents au foyer, le comment ?  Par le dividende sur la création monétaire et surtout pas par des impôts...:

www.pavie.ch

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