mardi 27 octobre 2009

M. M-E Burdet, innocent, au mitard glacé en slip et sans couverture,

M. M-E Burdet, l'un des défenseurs de M. Ferraye, demande l'asile politique à plusieurs pays étrangers, vu sa mise au mitard glacé pendant plusieurs semaines, en slip et sans couverture...  

voir http://pavie.ch/articles.php?lng=fr&pg=3126

www.burdet.info site "censuré" de MEB

Les voleurs pétroliers et l'inventeur génial volé à Genève.

http://ferraye.blogspot.com/2009/08/les-memes-escrocs-sont-notamment.html

Copie de notre courrier de plainte.

Les amis de
Marc-Etienne Burdet
rue du Canal 14,
1400 Yverdon-les-Bains/VD

à la
Cour européenne des Droits de l'Homme
Conseil de l'Europe
67075 Strasbourg-Cedex
France


Lausanne, le 23 octobre 2009

Complément grave du dossier, détenu au mitard, en slip et sans couverture.


I. LES PARTIES


A. LE REQUÉRANT

Marc-Etienne Burdet
Chez Burdet, Jeannette u. Raymond (-Chevalley)
rue du Canal 14, 1400 Yverdon-les-Bains/VD
*024 445 05 01

B. LA HAUTE PARTIE CONTRACTANTE
Tribunal Fédéral
Av. du Tribunal-Fédéral 29
CH-1000 LAUSANNE 14 et subsidiairement, l'Etat du Canton de Vaud

II. EXPOSÉ DES FAITS

D'abord, comme nous l'avions deviné, l' avocat Daniel Brodt en qui, malgré nos mises en garde, a fait exprès d'attendre que le délai de recours soit passé d'un jour, pour déposer celui qu'il avait pourtant achevé de former et de faire approuver à son client plusieurs jours auparavant. N'ayant pas été introduit dans les délais prescrits, le recours a donc été rejeté. Cette ignoble trahison se passe de commentaires.

----- Marc-Etienne Burdet, détenu au mitard, en slip et sans couverture ,

mail Réacheminé du directeur de la prison, M. Sébastien Aeby /SPEN/admin-VD le 13.10.2009 11:58 -----


Sébastien Aeby/SPEN/admin-VD
13.10.2009 11:57   
A françois.brelaz@bluewin.ch
cc   
Objet : EPO - M. Burdet


Monsieur le Député,
J'ai bien reçu votre correspondance du 8 octobre au sujet de Monsieur Marc-Etienne Burdet, détenu dans mon établissement.


Après vérification, je peux vous confirmer que Monsieur Burdet a bien été placé aux arrêts disciplinaires.


Le placement de ce dernier en cellule forte n'a pas donné lieu à des complications, les procédures suivies et respectées par le personnel.
Monsieur Burdet a conservé ses vêtements en cellule et a disposé d'une couverture le temps de sa sanction.
En espérant avoir répondu à votre demande, je reste à votre disposition pour complément d'informations.
Avec mes remerciements et meilleures salutations.

Sébastien Aeby
Directeur des EPO 


Malheureusement, les dernières nouvelles que nous pouvons vous communiquer nous font naître de graves inquiétudes sur son sort. ( voir annexe ).

DÉCLARATION ET SIGNATURE

Je déclare en toute conscience et loyauté que les renseignements qui figurent sur la présente formule de requête sont exacts.

Lieu : Lausanne    Date :  le 23 octobre 2009

Signature du/de la requérant(e) ou du/de la représentant(e)

les amis de MEB.

Annexe; article du 20 minutes du 21 0ctobre,

Infarctus en prison

Il attend deux semaines avant d'être soigné

par Thomas Piffaretti

Olivier a fait un infarctus alors qu'il était incarcéré dans un établissement pénitentiaire vaudois. Il a dû attendre d'être libéré, 15 jours après son accident cardiaque, avant de pouvoir être pris en charge par un médecin. L'Office pénitentiaire cantonal se défend.


Olivier souhaite que son histoire ne se répète pas. (Photo: 20 minutes online)

Olivier, 48 ans, dit revenir de loin. Incarcéré pendant une année pour «un gros péché», comme il le dit lui-même, ses derniers jours en prison ont été un véritable cauchemar. Le 15 septembre dernier, en début de soirée, et alors qu'il a appris quelques heures plus tôt que sa libération serait effective deux semaine plus tard, Olivier se sent mal. Une violente douleur à la poitrine le paralyse, mais il reste conscient. Ses maux ne passant pas, son collègue de cellule finit par alerter les gardiens.

«Tant que vous ne baignez pas dans votre sang, ou que vous ne pendez pas au bout d'une corde, les gardiens ne voient pas l'intérêt d'appeler le piquet sanitaire», témoigne Olivier. Les geôliers tentent tout de même de le calmer, mais excluent, selon lui, de faire intervenir l'assistance médicale. Il devra attendre le lendemain avant de pouvoir rencontrer une infirmière, qui, malgré l'exposé de ses symptômes, n'aurait pas pris la décision d'appeler le médecin. Olivier demande alors à voir un spécialiste, mais sans urgence attestée, la liste d'attente est longue, assure-t-il.

Finalement les jours défilent, et Olivier est libéré. Mais il continue de souffrir de la poitrine et ses jambes enflent à vue d'œil. Il finit donc par se rendre au CHUV. Et après avoir passé une batterie d'examens, le couperet tombe: Olivier a fait un infarctus. Pire, il doit subir une lourde opération afin de déboucher ses coronaires. Aujourd'hui, Olivier est tiré d'affaire, mais une rééducation de deux mois l'attend et surtout un sentiment de colère demeure. «J'aurais pu y passer», s'exclame-t-il.

Une administration trop lourde

Si Olivier tient à partager son histoire, c'est avant tout pour dénoncer la lourdeur et le manque d'efficacité de l'administration pénitentiaire telle qu'il l'a connue. Et particulièrement dans l'encadrement sanitaire des détenus. Il n'en veut d'ailleurs pas aux gardiens de prison. «Ce sont eux qui sont sensés dire si un détenu a besoin de soins médicaux. Mais ils ne sont pas formés pour. Et ils sont tellement sollicités.» Olivier comprend leurs difficultés à gérer des prisonniers qui tentent régulièrement de les abuser, selon son propre aveu. Le disfonctionnement serait davantage à chercher au niveau de l'organisation des établissements pénitenciers.

«Il faut faire une fiche pour tout en prison», déplore l'ancien détenu. Et les demandes de visites médicales s'empilent les unes sur les autres. Conséquence de cette lourdeur administrative, plusieurs semaines peuvent s'écouler avant de pouvoir décrocher un entretien avec un médecin, explique-t-il. Olivier a en effet connu plusieurs désillusions face aux services sanitaires des prisons où il était incarcéré. Par exemple, avant son accident cardiaque, il avait enregistré une importante prise de poids et avait contracté des douleurs articulaires. A la permanence médicale de son établissement, on lui aurait dit: «Il vous faut voir un physio, mais on en a pas ici.» Olivier n'a donc jamais vu de physio.

«Je n'y crois que moyennement»

Du côté de la direction de l'Office pénitentiaire du canton de Vaud, on se montre sceptique face au témoignage d'Olivier. «Je n'y crois que moyennement», assène Catherine Martin, cheffe du service. Un piquet sanitaire centralisé est mobilisable à tout instant et les procédures d'urgence répondent à un protocole strict. Et en cas de doute, les geôliers sont censés appelés une ambulance. «Je crois pouvoir dire que la prise en charge médicale est peut-être même meilleure en milieu carcéral que dans le civil. Tout est à disposition des détenus», ajoute-t-elle.

Quant à l'aptitude des gardiens à juger de la gravité d'un cas, Catherine Martin se veut rassurante. «Les gardiens sont sensibilisés aux problématiques médicales. Et l'histoire que vous me racontez ne correspond pas à la pratique habituelle. Il y a d'ailleurs eu des cas de réanimations miraculeuses de détenus par les gardiens.» De même, la surpopulation carcérale que connaît le canton, ne diminuerait pas le vigilance des geôliers. «C'est lourd à gérer, reconnaît la cheffe de l'Office, mais le niveau des effectifs est correct.»

Ne pas voir son histoire se répéter

Reste que pour Olivier, les choses doivent changer. Pour lui, l'encadrement des détenus est insuffisant, et la lourdeur des procédures, notamment pour l'accès aux soins, peut s'avérer dangereuse. Si porter son histoire devant la justice ne servirait à rien - à en croire conseil légal qu'il a pris –, Olivier a une ferme ambition en rendant son témoignage public: «J'ose espérer que mon cas est isolé. J'aimerais que ce qui m'est arrivé ne se reproduise pas».



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