dimanche 14 septembre 2008

"L'amour de l'argent est la racine de tous les maux" a déclaré le Pape à l'endroit même où près de 800 Suisses ont été massacrés le 10 août 1792

"L'amour de l'argent est la racine de tous les maux" a déclaré le Pape à l'endroit même où près de 800 Suisses ont été massacrés le 10 août 1792 en obéissance au Roi, alors qu'ils avaient gagné la première manche et reçu l'ordre de cesser le combat du Roi lui-même.

"L'amour de l'argent est la racine de tous les maux", a dénoncé Benoît XVI devant plus de 260 000 personnes réunies sur l'Esplanade des Invalides, à Paris, dans la matinée du 13 septembre 2008. Lors d'une grande messe au cour de Paris, le pape a les fidèles à fuir "le culte des idoles" et a lancé un appel "confiant" aux "jeunes qui se posent la question de la vocation religieuse ou sacerdotale".

"L'amour de l'argent est la racine de tous les maux", a ainsi affirmé Benoît XVI en reprenant les paroles de l'apôtre saint Paul. "L'argent, la soif de l'avoir, du pouvoir et même du savoir n'ont-ils pas détourné l'homme de sa Fin véritable ?", s'est demandé le pape devant un parterre d'hommes et de femmes politiques dont le chef du gouvernement français, François Fillon, la garde des Sceaux Rachida Dati, ou encore Bernadette Chirac.

Fuir le culte des idoles

Devant une esplanade comble, Benoît XVI a alors appelé les fidèles à "fuir les idoles" créées par "le monde contemporain". "L'idole est un leurre, car elle détourne son serviteur de la réalité pour le cantonner dans le royaume des apparences", a-t-il ajouté.

Le pape, près de l'autel réalisé par les jeunes de la Fondation d'Auteuil, a alors mis en garde contre la "tentation d'idolâtrer un passé qui n'existe plus, en oubliant ses carences, tentation d'idolâtrer un avenir qui n'existe pas encore, en croyant que, par ses seules forces, l'homme réalisera le bonheur éternel sur la terre !" "Fuyez le culte des idoles, ne vous lassez pas de faire le bien !", a-t-il lancé.

"Cette condamnation radicale de l'idolâtrie n'est en aucun cas une condamnation de la personne de l'idolâtre", a ensuite affirmé Benoît XVI au cours d'une messe très recueillie. "Jamais, dans nos jugements, nous ne devons confondre le péché qui est inacceptable, et le pécheur dont nous ne pouvons pas juger l'état de la conscience et qui, de toute façon, est toujours susceptible de conversion et de pardon".

Dans son homélie, le pape a également invité les fidèles à "faire usage" de leur "raison" et de leur "foi" pour "parvenir à Dieu". "C'est le culte des idoles qui détourne l'homme de cette perspective, et la raison elle-même peut se forger des idoles", a-t-il affirmé. "Demandons donc à Dieu qui nous voit et nous entend, de nous aider à nous purifier de toutes nos idoles, pour accéder à la vérité de notre être, pour accéder à la vérité de son être infini !"

Répondre au Christ

Devant une foule composée de beaucoup de familles et de jeunes, Benoît XVI a enfin lancé "un appel confiant en la foi et en la générosité des jeunes qui se posent la question de la vocation religieuse ou sacerdotale : n'ayez pas peur !" N"'ayez pas peur de donner votre vie au Christ !", a lancé le pape. "Rien ne remplacera jamais le ministère des prêtres au cœur de l'Église ! Rien ne remplacera jamais une messe pour le Salut du monde ! Chers jeunes ou moins jeunes qui m'écoutez, ne laissez pas l'appel du Christ sans réponse", a-t-il insisté.

Un chœur majestueux de près de 2000 personnes rassemblant toutes les chorales d'Ile de France avait pris place près du grand podium de bois blanc où 12 oliviers, symboles de paix, avaient été installés.

Comme il est désormais de coutume depuis mai dernier, Benoît XVI a distribué la communion à quelques dizaines de fidèles à genoux et à la bouche.

Plus de 260 000 fidèles

Au début de la messe, le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, avait évoqué devant le pape la présence d'un "groupe important de jeunes" qui, tout au long de la nuit, ont rejoint l'Esplanade des Invalides, traçant "dans la ville endormie un chemin de lumière, signe de l'espérance que représentent leur foi chrétienne et leur engagement dans la cité".

A 3h du matin, près de 60 000 jeunes avaient déjà rejoint le cadre majestueux des Invalides. Au petit matin, près de 45 000 brioches préparées dans la nuit par les boulangers d'Ile de France leur avaient été distribuées.

Plus de 260 00 fidèles ont participé à cette messe sur l'Esplanade des Invalides ainsi que sur une place proche où avaient été installés des écrans géants. La messe à été concélébrée par 1500 prêtres et quelque 90 cardinaux et évêques.

MS

« Honneur et Fidélité ». la devise des Suisses désarmés et massacrés, morts pour le Roi.

« On a comparé la journée du 10 août à celle des Thermopyles. Les Spartiates combattaient pour leurs femmes, pour leurs enfants, pour leur gloire, pour leur patrie, pour les autels de leurs dieux, les Suisses pour le sentiment du devoir, de la foi aux serments, de l'honneur de leur pays. Les Spartiates et les Suisses savaient d' avance qu'ils marchaient à une mort inévitable; ils l'ont acceptée de sang-froid, sans délibérer ni se plaindre. »

Colonel Pfyffer.

Plus de 930 signataires à ce jour demandent simplement et tranquillement le transfert de la plaque commémorative à la mémoire des Gardes Suisses assassinés les 10 août, 2 et 3 septembre 1792 (dévoilée devant le Président de la Confédération Suisse le 18 novembre 2005) du Musée de l'Armée aux Invalides à la Chapelle Expiatoire.

Les signataires ont tout à fait conscience que l' ensemble des Gardes Suisses n' a pas été « inhumé » en ce seul lieu. Il n' en reste pas moins le plus représentatif et le plus symbolique aux yeux de l' Histoire.

Plus d' un million de Gardes Suisses ont servi la France…. La moitié d' entre eux sont morts pour la France…

N' est-il pas temps de leur rendre un hommage particulier?

« Ὦ ξεῖν', ἀγγέλλειν Λακεδαιμονίοις ὅτι τῇδε κείμεθα, τοῖς κείνων ῥήμασι πειθόμενοι »
— Hérodote, 7, 228

« Passant, va dire à Sparte que nous sommes morts ici pour obéir à ses lois. »

" Passant, va dire au monde que les Suisses sont morts pour obéir aux lois de Dieu "

http://www.swissinfo.ch/fre/dossiers/paris/L_horreur_aux_Tuileries.html?siteSect=21201&sid=7320399&cKey=1167893931000&ty=st

Famille et argent

Jean de Siebenthal

Généralités

Celui qui vous parle est mathématicien ; il n'est pas financier.

Cependant, il ne peut s'empêcher d'être stupéfait en considérant certains

certains résultats : la télévision nous apprend par exemple que dans

l'affaire relative au crash de Swissair, un montant supérieur à 700

millions de francs figurait au titre d'une dette portant uniquement sur

des intérêts.

Cela étant, on a là l'indice d'un problème très profond, que

l'on peut considérer dans le cas de la famille qui songe à s'établir ou à

se développer, à bâtir, à acheter une voiture par exemple. Si elle n'arrive

pas à économiser en temps utile, elle se voit dans l'obligation de

contracter un emprunt, auprès d'une banque, ou autrement. Il y a là

matière à réflexion, car aujourd'hui, il est impossible d'emprunter, sans

recourir à un taux fixé par le prêteur, par une banque, avec un plan de

remboursement.

Prenons un exemple aussi simple que possible : M. A

emprunte 100 francs à M. B. La somme due se monte donc à 100 francs

; elle est normalement indépendante du temps ; M.A peut signer un

papier: je dois 100 francs à M. B. Mais B va exiger que le temps soit de

la partie, et qu'au bout d'une année, A lui fournisse 120 francs (intérêt

20 %). En composant, au bout de deux ans, la somme prétendûment due

se monte à 144 francs, etc. Sans rien faire, sans aucun travail de B, ce

dernier s'attend à empocher 44 francs de plus. Seul le calendrier a

fonctionné. B pratique ainsi l'usure, il recueille les fruits d'une terre

qu'il n'a pas cultivée. C'est un usurier. Si vous mettez 100 francs dans

un coffret, et attendez une année, vous retrouverez vos 100 francs :

l'argent, de soi, est stérile.

Réclamer plus a toujours été très mal qualifié par tous les

grands auteurs, par les philosophes, les Conciles (Nicée en 325, Reims

en 1583), les Pères de l'Eglise (Saint Grégoire de Nazianze), accusant

les usuriers de vol, de fraude, de rapine, d'idolâtrie, de simonie, de crime

même, de viol du septième commandement, etc.

Le catéchisme du Concile de Trente est catégorique :

- L'usure est tout ce qui se perçoit au delà de ce qui a été

prêté, soit argent, soit autre chose qui puisse s'acheter et s'estimer à prix

d'argent. - Il est écrit dans le Prophète Ezéchiel (15) : « Ne recevez ni

usure ni rien au delà de votre prêt. » Et Notre-Seigneur nous dit dans S.

Luc (16) : « Prêtez sans rien espérer de là. » Ce crime fut toujours très

grave et très odieux, même chez les païens. De là cette maxime : Qu'estce

que prêter à usure ? Qu'est-ce que tuer un homme ? pour marquer

qu'à leurs yeux, il n'y avait pas de différence. En effet prêter à usure,

n'est-ce pas, en quelque sorte, vendre deux fois la même chose, ou bien

vendre ce qui n'est pas ?

Notre civilisation, hélas caractérisée par le viol systématique

des dix commandements, n'en oublie aucun !

Réfléchissons, si A emprunte à B, c'est qu'il est en position de

faiblesse ; B va en profiter pour hypothéquer les efforts de A. " Mon

cher, tu vas couvrir les risques que je cours, avec un intérêt, et plus le

temps s'écoule et plus tu me dois. C'est toi qui vas assurer le rendement

de mes 100 francs ; tes risques, je m'en moque. Ainsi A va s'épuiser à

couvrir les risques hypothétiques de B, qui prend ainsi les allures d'un

profiteur.

Notons que l'emprunteur A devient propriétaire des choses qui

lui sont prêtées, et que dans le prêt, celui qui emprunte demeure obligé,

tenu, de rendre la somme même empruntée. De plus, l'emprunteur,

maître de la chose prêtée, est seul chargé de tous les risques, et que le

profit toujours incertain doit lui appartenir.

Prenons divers exemples, avec intérêt 0 d'abord, puis divers

cas avec intérêt composé à 20%, puis un cas avec intérêt composé à 10 %

Situation «normale»

Famille et argent

Considérations diverses

En face du monde nouveau créé par les découvertes

scientifiques, les transformations industrielles et les révolutions sociales,

l'Eglise ne doit rien abandonner de la -doctrine que lui ont léguée les

siècles passés, les Pères de l'Eglise et les grands scolastiques du Moyen

Age sur la grave -question de l'usure. Elle a donné des solutions

pratiques pour les confesseurs, mais elle a refusé de se prononcer

doctrinalement, attendant de juger à ses fruits l'arbre économique

qu'avaient planté, hors de son champ, la Réforme et la Révolution.

Mais voici que ces fruits apparaissent et sont jugés de plus en

plus mauvais. Les économistes eux-mêmes commencent à se demander

avec angoisse quels épouvantables abus et quelles douloureuses misères

va créer le capitalisme moderne, dont l'une des affirmations

fondamentales est le droit absolu de l'argent à produire intérêt.

L'effondrement des deux tours du World Trade Center à New

York ne serait-il pas le signe d'une décadence ?

On commence à se retourner vers la doctrine de l'Eglise

comme vers une doctrine de salut. Il est temps de revenir vers des écrits

solides.

Encyclique Vix pervenit ( Benoît XIV )

...l. - L'espèce de péché qu'on appelle usure réside

essentiellement dans le contrat de prêt (mutuum). La nature de ce contrat

demande qu'on ne réclame pas plus qu'on a reçu. Le péché d'usure

consiste pour le prêteur à exiger, au nom de ce contrat, plus qu'il n'a reçu

et à affirmer que le prêt lui-même lui donne droit à un profit, en plus du

capital rendu. Ainsi tout profit de ce genre, qui excède le capital, est

illicite et usuraire.

La raison qui rend juste ou injuste la perception d'un intérêt

dans le contrat de prêt, ce n'est pas tant que l'emprunteur en tire profit ou

non, mais plutôt que le prêteur se prive d'un profit estimable en argent.

Le titre, qui donne droit à un profit ou à une compensation, doit être

formellement cherché, non pas dans l'utilité que l'autre va tirer de mon

acte, mais dans l'utilité dont je me prive en faveur de cet autre, bien que

ces deux choses soient souvent unies et dépendantes l'une de l'autre.

Aussi formellement et directement le péché d'usure ne résulte pas, ... de

ce que le contrat de prêt est un prêt de consommation ou de production

pour l'emprunteur, comme quelques-uns le pensent, mais de ce que, en

général, ou pour le prêteur dans des cironstances particulières où il se

trouve, l'argent est productif ou non. Telles sont les raisons pour

lesquelles celui qui donne de l'argent à un autre peut demander à cet

autre une compensation sans injustice. Il n'importe pas au point de -vue

de la justice que l'emprunteur perçoive un profit ou non ».

En résumé celui qui confie de l'argent à autrui sous la forme

d'un contrat de prêt ne doit vouloir un intérêt que pour se compenser des

pertes qu'il subit du fait de ce contrat. S'il a en confiant cet argent une

autre intention, celle de participer au bénéfice éventuel, réalisé par autrui

avec cet argent, il n'y a pas en réalité un contrat de prêt mais un contrat

dont on peut déterminer la nature. C'est l'intention du propriétaire de

percevoir, ou une indemnité pour pertes subies, ou un profit pour

bénéfice réalisé, qui détermine la vraie nature du contrat passé et les

devoirs qui en résultent.

Une absurdité

J'ai cautionné une somme de Fr 300'000.-que je dois

rembourser, en payant un intérêt fixé à 5% pour simplifier, avec un

amortissement insignifiant. Chaque année, je verse à la banque un intérêt

de 15 000 Fr. En 20 ans, je verse à la banque Fr 300'000, et je n'ai rien

remboursé. La banque empoche sans rien faire, et elle peut continuer

cette opération fructueuse. N'est-ce pas aussi un vol ? Le principe selon

lequel le temps, c'est de l'argent, n'est-il pas immoral ?

Une mutation de civilisation devient urgente. Arrêtons ces

pratiques insensées.

Jean de Siebenthal

Doctrine sociale chrétienne

Nos Pèlerins de saint Michel de Pologne ont traduit dans leur

langue, les trois brochures de notre fondateur Louis Even, qu'ils ont

éditées en un seul livre, et ils lui ont donné le titre : « GLOBALNE

OSZUSTWO 1 D, (L'escroquerie mondiale et le moyen de s'en sortir).

La couverture représente Jésus qui chasse les voleurs du Temple.

Vous lirez ci-dessous la lettre de Mgr Edward Frankowski qui

constitue l'avant-propos de ce livre. Sans aucun doute, ces lignes de Mgr

Frankowski encourageront les « assoiffés de justice » à lire les écrits de

Louis Even; elles auront pour effet de donner une nouvelle ferveur aux

apôtres du Crédit Social, qui mènent le bon combat depuis 65 ans.

Avant-propos de Mgr Edward Frankowski évêque auxiliaire

de Sandomierz en Pologne pour le livre de Louis Even qui contient

« L'Ile des Naufragés », « Qu'est-ce que le vrai Crédit Social » et « Une

finance saine et efficace »

La collection « Autour du Crédit Social » rencontre un plus

grand intérêt alors que la scène politique et économique de notre pays

s'assombrit davantage. Sur les ruines du communisme, occupées par les

gens en place lors de l'écroulement du système, se superpose une vague

toute aussi destructive de postmodernisme provenant de l'Ouest, le

capitalisme sauvage qui vole le peuple, et veut s'accaparer sans scrupule

du pouvoir et de l'argent, non pas pour la nation, mais pour quelques-uns.

L'État s'abaisse davantage, et les puissances d'argent internationales

deviennent plus fortes. Par conséquent, le pouvoir de l'État diminue

continuellement au profit des forces du marché. Il semble que Jean-Paul

II avait ces tendances à l'esprit lorsqu'il déclarait à Sosnowiec, en

Pologne, le 14 juin, 1999 :

« Un peu partout, au nom des lois du marché, on oublie les

droits de l'homme. Ceci survient par exemple lorsque l'on estime que le

profit économique justifie la perte du travail pour quelqu'un qui, en plus

du travail perd la possibilité de vivre et de pouvoir faire vivre sa famille.

Ceci survient aussi lorsque, pour augmenter la production, on refuse à

celui qui travaille le droit de se reposer, de s'occuper de sa famille, de

programmer sa vie de tous les jours. C'est toujours ainsi lorsque la

valeur du travail est définie non pas en fonction de l'effort de l'homme

mais du prix du produit, et ceci a également pour conséquence que la

rémunération ne correspond pas à la fatigue ».

On pourrait dire que notre nation est devenue semblable au

« gigantesque développement de la parabole biblique du riche qui festoie

et du pauvre Lazare. L'ampleur du phénomène met en cause les

structures et les mécanismes financiers, monétaires, productifs et

commerciaux qui, appuyés sur des pressions politiques diverses,

régissent l'économie mondiale : ils s'avèrent incapables de résorber les

injustices héritées du passé et de faire face aux défis urgents et aux

exigences éthiques du présent. » (Jean-Paul II, Redemptor Hominis, n.

16.)

On devrait promouvoir le développement d'un monde meilleur

pour la vie publique de notre pays par l'introduction de principes

chrétiens, surtout dans le domaine économique. L'argent n'est pas le seul

problème, mais c'est le plus urgent à régler, parce que tous les autres

problèmes sont causés par l'argent. Les banquiers, qui ont le pouvoir de

créer l'argent, sont les dépositaires et gérants du capital financier, et

gouvernent le crédit et l'administrent à leur gré. Ils veulent nous mener

au point où, pendant la moitié de l'année, nous vivons de ce crédit, et

l'autre moitié, travaillons pour les taxes.

« Par là, ils distribuent en quelque sorte le sang à l'organisme

économique dont ils tiennent la vie entre leurs mains si bien que sans

leur consentement nul ne peut plus respirer. » (Pie XI, Encyclique

Quadragesimo Anno, n. 106.) « L'État… est tombé au rang d'esclave et

devenu le docile instrument de toutes les passions et de toutes les

ambitions de l'intérêt. » (Quadragesimo Anno, n. 109.)

Le pouvoir de l'argent ou, en d'autres mots, le pouvoir des

financiers internationaux, repose dans l'ignorance du peuple. Les

financiers perdront leur pouvoir seulement lorsque le peuple découvrira

leur escroquerie. L'Etat retrouvera alors sa force, et toute la société

deviendra aussi plus forte. La force politique provient de la force

publique. L'application de l'esprit chrétien dans la politique est donc la

mission la plus importante et la plus urgente de l'histoire polonaise.

Une réforme économique pourrait être appliquée,

spécialement par l'application du système de Crédit Social, qui est en

accord avec la doctrine sociale de l'Église catholique. Il semble donc que

les propositions financières du Crédit Social ne sont pas seulement

dignes d'être considérées par les plus hautes autorités économiques et

politiques, mais aussi par la vaste multitude du public, afin d'appliquer

ces principes dans notre vie économique et politique. Ces principes nous

permettront de comprendre et d'élucider au plus haut point la situation

dans laquelle nous nous trouvons présentement, et nous apporteront des

solutions en accord avec la doctrine sociale de l'Église catholique.

J'exprime ma reconnaissance et mes remerciements aux

membres de la rédaction du journal Vers Demain, ainsi qu'aux auteurs et

à la maison d'édition de la collection « Autour de la doctrine du Crédit

Social », pour tout cela. Ce journal et cette collection n'ont pas seulement

une valeur scientifique, mais aussi une valeur de vulgarisation, pour

rendre ces idées accessibles à la population. C'est ce qu'est la présente

œuvre de Louis Even, « L'escroquerie mondiale et le moyen de s'en

sortir ». A tous les éditeurs, rédacteurs et lecteurs de Vers Demain, je

vous bénis de tout mon cœur !

Mgr Edward M. Frankowski

Evêque auxiliaire de Sandomierz, Pologne


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